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 Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne

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Bergisel

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MessageSujet: Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne   Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Icon_minitimeSam 23 Sep - 22:30

J'ai fait publier la première cet article sur un forum voisin.... Wink par Joséphine, à l'époque j'avais d'autres soucis ... et je dois dire qu'elle s'en acquitta brillamment ..... Wink

Cet article est inclus sur mon site consacré à Austerlitz et à mes passions .... Je dois mes sources à mon président de section de LH que je remercie.

i]L'histoire tout court du grenadier Jean-Alexandre dit Jean-Baptiste Coluche du 17ème de ligne[/i]

Dans ma vie professionnelle, il m'arrive de prendre l'air et d'échanger sur ma passion... enfin sur mes passions. Le sujet se rapporte souvent à l'histoire : la grande histoire mais aussi la petite que je ne néglige pas. C'est ainsi qu'un jour Philippe, un de mes camarades de travail demeurant à Nangis a attiré mon attention sur l'existence à Gastins, petit village situé entre Nangis et Rozay-en- Brie, d'un citoyen mis à l'honneur. C'est ainsi que je me suis intéressé à Jean-Baptiste Coluche. Philippe qui connaît ma curiosité intellectuelle et l'obstination qui me marque m'a conté brièvement l'histoire de ce grognard du 17ème de ligne. Un phénomène Jean-Baptiste ! Il naquit le 30 mars 1780 à Gastins. Vigneron de son état il intègre l'armée impériale en 1801 et est incorporé au 17ème de ligne.

Il prit part aux batailles d’Iéna (1806), d’Ebersberg, de Wagram (1809). Il fut blessé à la tête en 1814 à la bataille d’Arcis sur Aube.
L’année 1809 donnera l’occasion à Jean-Baptiste Coluche de s’illustrer d’une manière originale. On raconte qu’au soir de la bataille d’Ebelsberg Le grenadier Coluche pointa l’Empereur de sa baïonnette au motif que celui-ci cherchait à “forcer la consigne”. Mis en faction sur le devant d’une maison occupé par Napoléon, Jean-Baptiste (soyons familier...) avait reçu la consigne de ne laisser entrer ou sortir quiconque qui ne serait pas accompagné d’un officier de l’état-major. A la tombée de la nuit, Napoléon en sortit, seul : “On n’passe pas ! “ lui intima le factionnaire. L’Empereur, incrédule, continua d’avancer : Coluche dirigeant son fusil contre lui intima : “Si tu fais un pas d’plus, j’te fous ma baïonnette dans le ventre ! Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n’passe pas !”. L’entourage de l’Empereur alerté par les éclats de voix accourut et entraîna Coluche à l’intérieur du corps de garde en le menaçant : “Demain tu seras fusillé, car tu as voulu tuer l’Empereur.”

Coluche protesta :”Un moment, et ma consigne !”. Le lendemain l’Empereur lui dit : “Tu peux mettre un ruban à ta boutonnière. je te donne la croix.”
Le temps passa... Coluche poursuivit ses campagnes : campagne de France (blessé à Arcis sur Aube en 1814), après avoir participé aux campagnes d’Espagne et du Portugal ; il prend part enfin à l’ultime bataille de Waterloo.

Jean-Baptiste Coluche n'aurait jamais prononcé ce blasphème "Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n'passe pas ! ". Je n'ai pas la preuve du pour ou du contre. Que je sache l'histoire est faite d'une grande et d'une petite histoire. Effectivement rien ne peut attester qu'il aît prononcé ces mots … et quand bien même les auraient-ils prononcés ! Je crois que l'histoire est une et indivisible. Contre : on ne s'adresse pas à l'Empereur de cette manière …. Oui et pourquoi pas. D'où la réaction de l'entourage de l'Empereur. Pour : la réaction de l'Empereur elle-même : Napoléon accorde le ruban rouge à Jean-Baptiste…enfin un bouton … Factionnaire investi d'une consigne. Et on sait quelle consigne. Mais Jean-Baptiste est un homme simple, pétri sans nul doute d'admiration et soucieux de se montrer à la hauteur. Il est modeste mais roué… L'occasion se présente. Je songe quant à moi au Légionnaire qui gardait son Colonel, Rollet, on ne le cite pas ! Combien de fois le Père Rollet s'est fait prendre à ce jeu. Pour tout dire je crois à cette version, embellie, certes, mais légende vraie.

En fait Jean-Baptiste Coluche dut attendre quelques années avant d'envisager de se retrouver parmi les légionnaires, exactement cinq années. Après la bataille d'Arcis-sur-Aube. Aucune relation de cause à effet. Puisqu'un courrier du 12 mars 1814 lui est adressé alors que la bataille a lieu huit jours plus tard. Le courrier se perd.

Un duplicata est rédigé mais avec une regrettable erreur d'orthographe sur le patronyme (Colache) et une autre sur le prénom : Pierre. Il faudra que notre ami attende 1817 pour obtenir son brevet de légionnaire après avoir prêté serment de fidélité au Roi le 5 mai 1817… l'histoire n'est pas si simple. Il attendra le mois de septembre 1821 pour se voir accueilli comme légionnaire. L'Empereur était mort le 5 mai précédent.

Je passe sur le retour à la vie civile de notre ami. Si ce n'est qu'il adopta une existence simple exerçant différents métiers au fil des saisons : ouvrier agricole, vigneron, aubergiste. Il sera aussi le jardinier attitré de madame Pauline Viardot, cantatrice et personne très cultivée, propriétaire d'un château implanté au nord de Gastins. Les années passent. Napoléon III institue la médaille de Sainte-Hélène pour récompenser les survivants de l'épopée impériale. On apprécie la célérité avec laquelle cette création fut conduite. Le décret instituant la médaille de Saint-Hélène est signé le 13 août 1857, quatre jours plus tard le Préfet de Seine-et-Marne adresse une circulaire aux maires du département, les demandes sont adressées le 28 août 1857 au sous-préfet. Enfin, les médailles sont remises le 1er novembre 1857 à la Préfecture de Melun. Jean-Baptiste Coluche n'a pas été oublié. On reste songeur sur la rapidité de la mise en œuvre des dispositions du décret de création. L'Empire savait reconnaître le mérite de ses valeureux serviteurs ….

Coluche eut l'occasion d'apercevoir Napoléon III certainement lorsque celui-ci vint inaugurer la gare de Nangis. Mais lui, l'homme modeste, n'eut certainement pas l'occasion d'approcher le neveu de Napoléon …

Je l'ai écrit : Coluche était un homme simple, modeste mais il devait posséder la fierté des humbles. Celle qui permet parfois d'avoir le culot de barrer la route à Napoléon sortant de la maison qui l'abritait … celle qui laisse envisager à Coluche la possibilité de se rendre à Fontainebleau le 27 juin 1862. La famille impériale avait fait du château sa résidence d'été. Coluche " sonne " à la grille, s'annonce, se présente. Napoléon III ne peut laisser à la rue le conscrit de 1801 à l'annonce de ses états de service. Il l'accueille pendant une heure dans le parc, et laisse son invité lui livrer sa vie et sa rencontre avec son oncle. Il est présenté à la famille impériale et ne peut s'empêcher de complimenter l'Impératrice : " Eh bien Sire ! Je vous félicite de votre choix et de votre bon goût. " Qu'en jolis termes ces choses sont dites !

Avant que Coluche ne prenne congé, l'Empereur lui demanda ce qu'il pouvait désirer. Coluche lui répondit : " Je n'ai plus besoin de rien maintenant que je vous ai tous vus, je suis content. Je vous prie seulement de me donner vos trois portraits ". Napoléon lui promit de donner une suite à sa demande. Il fit reconduire Coluche et lui fit remettre six cents francs.

Quelques temps plus tard Coluche reçut de la part de Napoléon III un élégant billard qui fut déposé à l'auberge de Gastins. Longtemps ce billard y fut installé avant d'être donné à la municipalité du village.

Le billard existe toujours, je l'ai rencontré. J'ai des photos .... Mais chut je n'ai pas le droit de dire où il se trouve ..... Wink

chut



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Bergisel

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MessageSujet: Coluche et le billard   Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Icon_minitimeLun 25 Sep - 1:51

Même de nos jours la famille impériale reste fidèle à la mémoire de Coluche...... Wink


Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Img0415600apnup7


Le billard offert à Coluche par Napoléon III se trouve quelque part dans Gastins.... (photographie prise en mars 2006)

Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Dscn4818500apnru1


salut
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MessageSujet: Re: Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne   Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Icon_minitimeSam 30 Sep - 6:55

Mon cher Bergisel,


Quelle est cette ravissante jeune femme recueillie sur la tombe de notre héros Shocked Question

Au plaisir de te lire
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Bergisel

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MessageSujet: Re: Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne   Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Icon_minitimeSam 30 Sep - 9:13

Une digne représentante de la famille impériale..... Wink Je précise du premier Empire ! Wink


salut
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Jean-Yves
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MessageSujet: Re: Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne   Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne Icon_minitimeMer 11 Mar - 22:16

Jean-Baptiste Coluche (1780-1867) (Bulletin n° 13) par

Daniel Grand (Délégué pour la Seine et Marne
)


Coluche, Jean-Baptiste, grandier du 17eme de ligne On_ne_11

La sentinelle Coluche et l'Empereur ou "On ne passe pas"

Gastins, petit village au nord de Nangis, en Seine-et-Marne : une place, un café à l'enseigne de Madame Plisset (désormais fermé), au-dessus une plaque souvenir en l'honneur de J.B. Coluche, à l'intérieur du "Bistro" un billard, dont Madame Plisset, la dernière tenancière disait que c'était celui de Napoléon III ; or la vérité est aussi belle que la légende.

En voici l'histoire :

Donc, dans ce village naissait le 30 mars 1780 Jean-Baptiste Coluche. Sa mère née Marie Muraton (qui mourra le 5 décembre 1825) exerçait la profession de journalière, son père était charretier et ancien conscrit et soldat de l'an IX, quant à lui, il était vigneron au moment de son départ pour le régiment. Notre conscrit, mesurant l m 70, les yeux gris, la bouche moyenne, le front couvert, les cheveux et les sourcils châtains, incorporé au 17e régiment d'infanterie légère (1) le 5 Brumaire an XIV (1805) sous le matricule 3018, fut affecté à la 3e compagnie du 3e bataillon. (2)

Il participa aux campagnes de Prusse (1806) de Pologne (1807-1813) et de France (1814) - Il se distingua à Auerstaedt, Eylau, Ebelsberg, Essling, fut blessé à Wagram et gravement atteint à la tête au combat d'Arcis-sur-Aube le 20 mars 1814. Toutefois, c'est à la suite de la sanglante bataille d'Ebelsberg (le 3 mai 1809) qu'il dut sa popularité.

Ce jour là, la division Claparède, du Corps Oudinot attaqua, à Ebelsberg, sur la Traun (entre Linz et Vienne), l'arrière-garde autrichienne, mais bientôt Claparède eut affaire aux 30 000 hommes du général Hiller ; n'ayant que 7000 hommes à opposer, le général français Allart, malgré des efforts héroïques, finit par succomber, lorsque les autres divisions vinrent à son secours. Les autrichiens forcés de battre en retraite laissèrent 4 canons, 2 drapeaux et un "monceau" de cadavres dans ce village (dont les ruines fumaient encore huit jours après le combat). Après le combat, Napoléon vint loger dans une masure à demi-ruinée.

J.B. Coluche fut mis en faction devant la porte avec consigne absolue de n'y laisser pénétrer qui que ce fut (sauf accompagné d'un officier d'État-major). Vers le soir, bien enveloppé dans sa redingote, l' Empereur se présente pour entrer dans son "Palais de décombres".

"On ne passe pas" lui cria Coluche (ce sont là les paroles que j' ai prononcées, racontera plus tard le vieux soldat, je n'ai jamais ajouté, comme on me l'a fait dire à tort : quand même tu serais le petit caporal).

Mais, pensif, Napoléon, sans l' écouter, continuait de marcher à sa rencontre; Coluche prit son fusil à deux mains et ajouta: "Si tu fais encore un pas, je te fourre ma baïonnette dans le ventre".

Au bruit de cette scène, les généraux et les aide-de-camp accoururent. Napoléon rentra et Coluche fut entraîné au Corps de Garde: "tu es perdu, tu vas être fusillé" lui dirent certains de ces camarades. "tu vas être décoré" lui assurèrent d'autres, finalement il ne fut ni fusillé, ni décoré (Y F. Masson) - La légende est fautive, car il fut fait Chevalier de la Légion d'Honneur, à la suite de sa blessure à Arcis (Aube) le 21 mars 1814.

Il reprit du service au retour de l' Ile d'Elbe et prit part à la bataille de Ligny.

A la chute de l'Empire, il fut licencié et reprit ses occupations de vigneron à Gastins. Il épousa, le 25 juillet 1815, Madeleine-Elisabeth Moreau dont il eut un fils, François-Alexandre, né le 28 août 1816.

Possédant quelques parcelles de terre et touchant le traitement de sa croix, et à force de travail et d'économies, il sut se constituer une modeste aisance, ce qui lui permet d'ouvrir "un cabaret rustique" orné sur sa façade d'une enseigne peinte, de couleurs vives et rappelant le mémorable épisode : un fantassin, l'air martial, un tantinet fiérot croisant hardiment la baïonnette devant l'Empereur et dessous en grandes lettres : "On ne passe pas" ; ce fut sa seule faiblesse et il la racheta peu de temps après : un magasin de confection, rue de Rivoli, s'était fondé à l'enseigne " A la redingote grise" ; on proposa à Coluche 1800 francs par an, pour qu'il se tint dans le magasin.

Coluche refusa, estimant qu'on ne trafique ni de la gloire, ni de la croix.

Entre temps, victime de sa renommée locale, ses compatriotes souhaitèrent le voir élu conseiller municipal mais en employant des procédés discutables ; fâché, Coluche écrit (en respectant l'orthographe).

Gastins, 8 Novembre 1831

Monsieur le Sous-Préfet,

Ayant été nommé candidat composant le conseil de notre commune, j'avais accepté avec le plus grand plaisir si les élections s'étaient faites loyaleman mais comme il est parcourue dans toutes les maisons de soliciteurs et monsieur le Maire luy-même et que sela n'a pas été fait dans la forme voulue, je vous prie d'achepter ma dérnission et de me rayé sur la liste de candidature.

Recevez, Monsieur le Soupréfet, les salutations les plus sincères de celui qui a lonneur d'être votre serviteur

Coluche

Le 13 juin 1831, il fut élu ler sous-lieutenant à la 6ème compagnie du ler bataillon de la garde nationale de Nangis (3).

En 1857, il reçut la médaille de Sainte-Hélène. Cependant, il ne voulait pas mourir, disait-il souvent, sans voir Napoléon III et sachant que la cour était à Fontainebleau, Coluche revêtu de son ancien uniforme, la Légion d'honneur sur la poitrine se présenta au palais le 27 juin 1862.

L'Empereur averti, s'empressa de le recevoir, vint affectueusement au devant de lui, et lui serra cordialement la main. L'Empereur lui fit raconter le fameux évènement ; puis le reconduisit. C'est alors que Coluche demanda à voir l'Impératrice ; Napoléon III, pour accéder au désir du vieux brave, fit prévenir Eugénie, à laquelle Coluche en son langage pittoresque raconta encore la fameuse scène. Enfin Coluche, sans avoir pu voir le prince impérial, se retira enchanté ; une larme d'attendrissement s'échappait de ses paupières, il fouilla à sa poche pour prendre son mouchoir, et trouva un rouleau de pièces d'or : il y avait 30 beaux Napoléons (voilà d'où vient la légende du billard de Napoléon III).

Le reste de sa vie fut paisible et le 2 mai 1867, il meurt à Gastins, dans son auberge, à l'âge de 87 ans. Les honneurs funèbres furent rendus par la compagnie des sapeurs-pompiers.

Le général de division Dubern (né le 18 octobre 1802 à Bordeaux, mort le 23 mars 1870 à Versailles), qui habitait, à proximité, le château de Champ-Gueffier, se rendit en grande tenue à son enterrement et prononça un émouvant discours.

Notre vieux grognard repose dans le cimetière de Gastins.



Notes

(1) le 17e léger a été formé le 21 germinal an IV et licencié en 1814.(2) le 17e léger et son uniforme : habit bleu à parements blancs largement ouvert sur un gilet rouge et orné d'épaulettes vertes, un pantalon collant de drap jaune boutonné sur le mollet et un énorme shako ombragé par un plumet bleu et rouge.(3) Charles X avait dissous la Garde Nationale en 1827. Louis Philippe acceptait le 22 mars 1831 la loi qui rétablissait la garde et rendait aux citoyens le droit d'élire les officiers et les sous-officiers des compagnies.



Sources

· - République de Melun du 11/2/80 et 11/7/80

· - Almanach de Seine et Marne (page 163)

· - Archives départementales de Seine et Marne (4 R 105)

· - Brie et Gâtinais 1909 réf 215AZ 745AZ 510AZ 1939

- Illustration du 24/10/1846. Un portrait de Coluche en tenue de lieutenant de la Garde Nationale à Nangis (portrait exécuté par la cantatrice Pauline Viardot).
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