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 GHESQUIERES, Virginie

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2 participants
AuteurMessage
Michel

Michel


Nombre de messages : 877
Age : 76
Localisation : Lille
Date d'inscription : 16/09/2006

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MessageSujet: GHESQUIERES, Virginie    - GHESQUIERES,  Virginie Icon_minitimeDim 25 Fév - 20:57

En 1808, à l'une des affaires les plus chaudes et les plus meurtrières de la Campagne du Portugal, le 27ème de ligne donna l'un des premiers assaut, et se vit tourné par un corps d'Anglais.

Le colonel ralliait ses gens; un coup de feu lui fracasse sa jambe et tue son cheval. Pendant que ses soldats travaillaient à le venger dignement, un sergent de voltigeurs, petit et mince, nommé Ghesquière, dit à deux camarades, qu'il serait aussi honteux de laisser à l'ennemi les restes de leur brave colonel, que d'abandonner leur drapeau. Ils vont donc à trois pour remplir ce pieux devoir.

Chemin faisant, les deux soldats tombent sous les balles anglaises. Ghesquière arrive seul et s'efforce, mais inutilement, à charger le corps. Il aperçoit alors deux officiers ennemis; il les appelle, et les menace de son fusil. Les deux Anglais accourent pour le faire prisonnier. Ghesquière blesse l'un, lutte avec l'autre, et finit par rester vainqueur; ils se rendent à lui.

Un cheval s'étant présenté, Ghesquière charge le corps du colonel et arrive à l'ambulance avec sa précieuse dépouille et les deux prisonniers. Heureusement, le colonel n'était pas mort; des soins donnés à propos le rappellent à la vie ! ...

Mais Ghesquière était blessé au bras. En le pansant, le chirurgien reconnait, avec surprise, que le sergent n'est pas un homme. Les officiers anglais pleuraient de rage d'avoir été vaincus par une femme.

Le colonel ne savait comment exprimer sa reconnaissance; le vieux chirurgien avait instinctivement ôté son chapeau, et un grenadier, le camarade de lit de Ghesquière, ne revenait pas de son étonnement.

Oui, le sergent n'était rien autre que Virginie Ghesquière, née à Deûlemont, près de Lille; elle était partie pour remplacer son frère, seul soutien de sa famille. Elle servit six ans; devint caporal, fourrier, sergent.

Après cet épisode, celle surnommée « joli sergent » devra quitter l'armée, la croix de la Légion d'Honneur en poche pour ses loyaux services.

Une petite rue fort sympathique de Lille, donnant sur la Place de l'Arbonnoise, porte son nom.
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Jean-Yves
Administrateur
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Jean-Yves


Nombre de messages : 9224
Age : 63
Localisation : Evreux
Date d'inscription : 29/08/2006

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MessageSujet: Le sergent du 27e de ligne : Ghesquières, Chesquières ?    - GHESQUIERES,  Virginie Icon_minitimeVen 6 Juil - 14:11

Me concernant, j'ai trouvé dans un vieil almanach, la même histoire, racontée avec 'autres renseignements; Le nom seul de l'héroïne change un peu, effectivement, au lieu de Ghesquières il est écrit Chesquières.
Le sergent du 27e de ligne : Virginie Ghesquières (almanach-annuaire de l’Eure, 1874)



A Paris, en 1874, était enterrée le plus ancien pensionnaire de l’hospice des Petits-ménages, une femme nommée Virginie Chesquières, originaire de Delimont, département du Nord.

Elle n’avait que 55 jours à vivre pour atteindre sa 100eme année.

L’histoire de cette femme est très particulière :

C’était sous le 1er Empire, lors de la campagne du Portugal. Dans un combat meurtrier, le colonel du 27eme de ligne avait été atteint d’un coup de feu. On le crut mort et on ne s’occupa que de le venger.

Le régiment, chargeant à la baïonnette, s’ouvrit un passage parmi les assaillants. Ce fut l’affaire de quelques minutes. Puis, un sergent de voltigeurs, petit, mince, à la mine éveillée, dit à ses camarade : -Ce n’est pas tout çà, mes enfants ! Maintenant, il faut aller chercher le corps de notre colonel et montrer à ces bougres-là qu’ils ne nous font pas peur !

3 braves partirent mais 2 tombèrent en route. Seul, le sergent arriva à l’endroit où était tombé le colonel.

En vain, il essaya de le charger sur ses épaules ; il lui fut impossible d’y parvenir.

En ce moment, il aperçut au loin 2 cavaliers qui passaient sans le voir. Il attira leur attention par ses cris, feignant d’être blessé. Ceux-ci accoururent pour faire un prisonnier, mais, dès qu’ils furent à portée, le sergent fit feu sur eux et les blessa gravement. L’un des 2 tomba,. Il chargea sur le cheval le corps du colonel et se sauva à bride abattue.

Mais bientôt on s’aperçut que cet intrépide sergent avait reçu une blessure. Le sang découlait de sa poitrine. On se hâta, malgré sa vive résistance, de le dépouiller de ses vêtements.

Mais, ô surprise étrange ! Ce soldat était une femme. C’était Virginie Chesquières , qui, voyant son frère appeler par la conscription, était partie à sa place, cachant son sexe sous ses vêtements d’homme. Incorporée dans le 27e de ligne, elle avait servi 6 années et avait été promue successivement aux grades de caporal, de fourrier et de sergent. C’est cette femme, inconnue et oubliée, qui, cette année 1874, venait de s’éteindre de vieillesse à la maison de refuge d’Issy.
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GHESQUIERES, Virginie
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