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CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeJeu 15 Oct - 17:07
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/111/38


BARBOT (Marie-Etienne)
(1770 – 1839)

Baron de l’Empire
Vicomte
Général de brigade
Lieutenant-général

CapitaineCOIGNET - Rechercher Barbot10


Né le 2 avril 1770, à Toulouse (Haute-Garonne)
Fils légitime de Pierre Barbot, lieutenant particulier au Sénéchal et Présidial de Toulouse, et d’Antoinette de Chamouin.
Marié avec Elisabeth d’Aubian, dont cinq enfants :
- 1) Adèle Barbot épouse de M. de Carrere ;
- 2) Emile, chef d’escadron de cavalerie, marié à Mlle de Puthaux ;
- 3) Marc-Antoine-Joseph-Théophile de Barbot, procureur du roi, marié à Mlle d’Aldeguier
- 4) Nathalie Barbot, épouse de M. de Laparre de Saint-Sernin ;
- 5) Louise Barbot, épouse de M. de Chauliac.
Décédé le 17 février 1839, à Toulouse (Haute-Garonne)
Héritier : Son fils Marc-Antoine-Joseph-Théophile de Barbot, propriétaire, demeurant à Verdun-sur-Garonne, est le seul ayant droit aux termes d’un acte de partage, à percevoir le paiement de l’aréage de la Légion d’honneur pour l’année 1838, soit la somme de 1130 Francs.
Inhumé dans le cimetière de terre-Cabade, à Toulouse.
(Très belle stèle, ornée d'un excellent bas-relief de Griffoul-Dorval, signé et daté (1841). Travail évoquant la Grèce antique.)
Elles représentent, sur la face antérieure, un génie casqué posant une couronne sur un canon entouré de branches de chêne et de laurier. Sur les faces latérales on voit, d'un côté, un trophée d'armes et de drapeaux avec les épaulettes et les décorations du général, et de l'autre un écusson portant ses armes
: le barbeau avec les deux épées croisées.

Etat des services connus :
Entré à l’Ecole de Sorèze, en 1781.
Sous-lieutenant, puis capitaine de grenadiers dans la garde nationale de Toulouse.
Capitaine dans un des bataillons de volontaire du département de la Haute-Garonne, en septembre 1791.
Lieutenant-colonel, en 1792.
Chef de brigade, en 1794.
Colonel, chef d’état-major, en 1805.
Général de brigade, 6 août 1811.
Employé dans la 11è division militaire, (Gers) en 1813, 1814 et 1815.
Maréchal de camp, commandant supérieur de la ville de Bordeaux, en mars 1815.
Chef d’état major à Toulouse, en juillet 1815.
Commandant du département de l’Ariège, en 1816.
Lieutenant-général, 3 juillet 1816.
Commandant du département de la Haute-Garonne, en novembre 1816, emploi qu’il conservera jusqu’à l’avènement de Louis-Philippe, en 1830.
Admis à la retraite en 1835.

Campagnes :
1792 : Employé en Savoie.
1793 : Employé au siège de Toulon.
1794 : Employé contre l’Espagne, à l’armée des Pyrénées.
Prend part à l’affaire du Boulon, au siège d’Elme, aux batailles de la Montagne Noire et au siège de Roses.
1795 : Employé comme chef d’état-major à l’armée de l’Ouest et de Cherbourg et sert pendant quelque temps en Vendée.
1799 : Il mâte le soulèvement des royalistes toulousains à Montréjeau, en août-septembre 1799.
1804 : Embarqué sur mer pour les Antilles, en qualité de chef d’état-major du général Lagrange.
Contribua puissamment à la tête de 500 hommes, à la prise du Roseau, capitale de la Dominique et la prise de l’île de Saint-Christophe, en février 1805, qu’on évacua après avoir enlevé toutes les munitions de l’île et brûlé plusieurs navires richement chargés.
1808 à 1812 : Envoyé à l’armée d’Espagne.
Il prend part aux affaires de Rio-Seco, (14 juillet 1808) ; de Burgos, (10 novembre 1808) ; de La Corogne, (16 janvier 1809) ; de Braga, (20 mars 1809) ; d’O porto, (29 mars 1809) ; de Busaco, (27 septembre 1810) ; de Sabuyal, (3 avril 1811) ; d’Almeida, (16 mai 1811)
Il participe à la bataille des Arapiles, près de Salamanque, 22 juillet 1812.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 15 pluviôse an XII (5 février 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Commandeur de la Légion d’honneur, par ordonnance du 9 août 1815.
- Chevalier de Saint-Louis, en 1814.

Titres :
Baron de l’Empire par décret du 22 novembre 1808.
Vicomte, par lettres patentes du 24 octobre 1825.

Mentions :
Barbot était un homme de conscience et un cœur noble qui se singularisa plus d'une fois au cours de sa carrière ; et nous évoquons ici deux actions où il se signala : La première fois, envoyé en 1799 comme Adjudant-Général dans le département de Haute-Garonne, il écrase à Montréjeau avec sa petite troupe les 5000 insurgés royalistes commandés par le Comte de Paulo. Jules de Paulo, ancien Sorézien, est lui-même fait prisonnier. On peut comprendre là que le compte de ce ci-devant Comte était bon. Mais Etienne Barbot avec été condisciple de Paulo à l'Ecole de Sorèze ; et, pris de pitié, Barbot le laissa s'enfuir. Jules alla se cacher en Espagne et de là, quand arriva l'amnistie, revint à Paris.

La seconde fois, en 1807, Barbot toujours Adjudant-Général, était avec ses troupes près d'Hersfeld où un officier français venait d'être assassiné. Il reçoit l'ordre de l’Empereur d'aller dans cette ville, de fusiller 30 habitants, d'en envoyer 100 autres en exil en France et d'ordonner le pillage de la ville. Il arrive à Hersfeld et vite convaincu de l'innocence des habitants, Barbot n'arrêta ni ne fusilla personne et ne fit pas piller la ville par ses troupes. Les habitants reconnaissants voulurent lui faire un présent qu'il refusa. Etienne Barbot qui avait interprété à son gré les ordres donnés par Napoléon s'en tira bien mais n'eut pas de longtemps d'avancement.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BARRAS (DE) (Paul) Vicomte - Général de division
CapitaineCOIGNET

Réponses: 1
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BARRAS (DE) (Paul) Vicomte - Général de division    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeJeu 15 Oct - 11:36
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1

Issu d’une famille provençale noble.

BARRAS (DE) (Paul-François-Jean-Nicolas)
(1755 - 1829)

VICOMTE
Général de division
Homme politique et conventionnel
Membre du Directoire
Lieutenant-général

CapitaineCOIGNET - Rechercher Barras10

Né le 30 juin 1755, à Fox-Amphoux (Var)
Propriétaire du domaine de Grosbois.
Décédé oublié le 29 janvier 1829, accablé d’infirmités, à Chaillot, près de Paris (Seine)
Inhumé dans le cimetière du Père Lachaise (28è division), à Paris.

La sépulture existe encore de nos jours.

Etat des services connus :
Il commença sa carrière militaire en qualité de sous-lieutenant au régiment du Languedoc, dans lequel il restera jusqu’en 1775.
Capitaine, en 1788.
Général de division, général en chef de l’armée de l’Intérieur, 5 octobre 1795.
Lieutenant-général, en 1814, au retour des Bourbons sur le trône de France.

Campagnes :
1776 à 1788 : Employé aux Indes.
Ayant fait à cette époque un voyage à l’Ile-de-France, dont un de ses parents était gouverneur, il entra au régiment de Pondichéry et fut envoyé avec ce régiment à la côte de Coromandel.

Le vaisseau sur lequel il se trouvait fut assailli par une tempête et donna contre des écueils. L’équipage n’abandonnait pas au désespoir, lorsque Barras conseilla de construire un radeau, au moyen duquel on aborda dans une île peuplée de sauvages. Au bout d’un mois on y fut secouru, et ses compagnons ainsi que lui furent conduits à Pondichéry.

Lorsque la ville de Pondichéry se fut rendue, il servit sur l’escadre de Suffren, et au cap de Bonne-Espérance.

De retour en France, il prit part à l’attaque de la Bastille, 14 juillet 1789, ainsi qu’à l’attaque du château des Tuileries, 10 août 1792.

Autres fonctions :
Elu député de la convention nationale par le département du Var, en 1792.

Envoyé en mission dans le Midi, avec les représentants Fréron et Ricord, il se rendit à Toulon, et concourut les plus grands dangers, auxquels il n’échappa qu’en combattant, à Pignan, contre des individus qui avaient arrêté sa voiture ; s’embarqua à Saint-Tropez, et se rendit à Nice. Il suivit ensuite toutes les opérations du siège de Toulon ; et cette ville ayant été reprise, 21 décembre 1793, il y exerça une vengeance terrible.

En 1794, il devint un des principaux acteurs de la révolution du 28 juillet (10 Thermidor), fut nommé commandant de la force armée parisienne, s’empara de Robespierre, et se démit le lendemain de ce commandement.
Il fut élu membre du comité de sûreté générale, 7 novembre 1794, dont il devint président, 8 février 1795.

Il avait été désigné pour être un des représentants du peuple destinés à se rendre aux Indes-Orientales, 25 février 1795, mais ces commissaires ne partirent point.

Lors de la révolte du faubourg Saint-Antoine, il fit déclarer Paris en état de siège, et nommer pour commander les troupes parisiennes, 4 avril 1795, lui adjoignant le général Pichegru.

Il fut chargé de surveiller les opérations militaires qui eurent pour objet l’approvisionnement de la capitale.

Général en chef de l’armée de l’Intérieur, il fit toutes les dispositions militaires qui amenèrent à l’affaire du 13 vendémiaire, dont ensuite il attribua le succès au général Bonaparte, auquel il lui fit donner le commandement en second de l’armée de l’Intérieur.

Le coup d’Etat du 18 brumaire (9 novembre 1799) l’ayant rendu à la vie privée, il se réfugia alors à Bruxelles, obtint en 1805, la permission de rentrer en France et d’habiter le midi de la France.

Il fut ensuite exilé à Rome, et ne revint en France qu’en 1814.
Heberger image
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: DARQUIER (DE) (Joseph) - COMTE - GENERAL DE BRIGADE
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: DARQUIER (DE) (Joseph) - COMTE - GENERAL DE BRIGADE    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeJeu 15 Oct - 9:37
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/119/2


DARQUIER (DE) (Joseph-David)
(1757 – 1844)

COMTE
Général de brigade
Officier de la Légion d’honneur


Né le 7 juin 1757, à Antibes (Alpes-Maritimes)
Fils légitime d’Alexandre de Darquier, ancien officier d’infanterie au régiment de Bourbon, et de Geneviève du Poivre.
Domicilié : 4, Rue des Bois, à Belleville (Seine)
Décédé le 31 octobre 1844, à Belleville (Seine)
Héritier unique : Son fils adoptif : Alexandre d’Ilo de Darquier, demeurant 4 Rue des Bois, à Belleville (Seine)

Etat des services connus :
Entré au service dans la maison militaire du roi.
Sous-lieutenant de cavalerie au 1er régiment de cavalerie (Colonel-Général), en décembre 1779.
Lieutenant au régiment d’infanterie du Beaujolais, en 1791.
Capitaine au 7è régiment, en 1792.
Aide de camp du général, prince de Hesse, en juillet 1792.
Adjudant-général Lieutenant-colonel, en septembre 1792.
Adjudant-général, en décembre 1793
Colonel, 2 février 1793.
Général de brigade, 9 juillet 1793.
Employé dans la 13è division militaire, en 1801, sous les ordres du général Bernadotte.
Commandant en chef de la colonie de Saint-Domingue, en 1808, après la mort du général Ferrand.
Revint en France, en 1810.
Employé dans la 29è division militaire, en Toscane, de 1811 jusqu’en 1814.
Admis à la retraite en 1816, après 21 ans et 4 mois de service.

Campagnes :
1791 à 1796 : Employé aux armées des Alpes et d’Italie ;
Il commanda à Broglio, l’avant-garde de l’aile droite de l’armée française ; et, se trouvant dominé de tous côtés, il eut à repousser des attaques continuelles ; se maintint cependant dans sa position, et parvint même à en enlever une à l’ennemi.
A la bataille de Saorgio, 7 mai 1794, ce fut sa brigade commandée par lui qui s’empara de Marte, puis des redoutes de Lauthion, dans lesquelles on prit 12 pièces de canon. Un officier-général et 200 officiers ou soldats des ennemis y furent faits prisonniers de guerre.
De 1801 jusqu’en 1809 : Embarqué sur mer avec l’armée d’expédition de Saint-Domingue, sous les ordres du général Leclerc.
Arrivé dans cette colonie, il s’y distingua en plusieurs occasions.
Ayant été atteint de la fièvre jaune, et n’étant pas encore guéri de cette terrible maladie, il se porta volontairement au haut du Cap, pour prendre part au combat qui y fut livré, 24 septembre 1802.
Son zèle et son courage lui tenant lieu de forces, il chargea l’ennemi avec l’état-major-général français, et prit ainsi part à la victoire qui fut le résultat de cette affaire.
Dans la même année, il commanda au môle Saint-Nicolas, le défendit avec succès et remporta sur l’ennemi des avantages signalés. Par une manœuvre hardie, et malgré la résistance d’un ennemi trois fois supérieur en nombre, il s’empara, à 8 lieues de ce môle, du port et du fort de Jean-Rabel, ainsi que de plusieurs canons qui s’y trouvaient. Les Noirs ayant plusieurs fois tenté de reprendre Jean-Rabel, il repoussa constamment leurs attaques. Il eut, en 1804, le commandement de la 1ère division de l’Est (partie espagnole de l’île), sous les ordres du général en chef Ferrand, qu’il seconda puissamment dans la défense de la colonie et le maintient du bon ordre.
Une armée de 20.000 Noirs, en 1805, ayant fait le siège de Santo-Domingo, le général Barquier concourut à la défense de cette place, et en repoussa l’ennemi.
En 1808, en qualité de commandant en chef de l’île de Saint-Domingue, il se trouva bientôt dans une position la plus critique. N’ayant que peu de troupes, dénué de vivres, sans aucun secours de la France, abandonné à lui-même au milieu d’une vaste et effrayante insurrection, resserré par terre et par mer dans la place de Santo-Domingo, il y eut à lutter, pendant un siège de 8 mois, contre la famine, la mortalité, la trahison et les attaques d’un ennemi que pourtant il battit en différentes occasions ; mais enfin, après avoir bravé tous les dangers et surmontés les obstacles de tous genres qui chaque jour s’accroissaient et se multipliaient, réduit enfin à la dernière extrémité, et après une délibération du conseil de guerre, il fit avec les Anglais une capitulation honorable ; remit la place aux troupes britanniques, 7 juillet 1809.

Blessures :
Blessé deux fois au cours de l’année 1794, en Italie, dont une blessure reçue à Saorgio, 7 mai 1794.
Grièvement blessé dans une sortie de Santos-Domingo, en 1805.

Décorations :
Chevalier de la Légion d’honneur, par décret du 24 avril 1810.
Officier de la Légion d’honneur, par décret du 8 mai 1835.
Chevalier de Saint-Louis, en 1814.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BAILLE (Louis-Paul) Baron de Saint-Pol - Général de brigade.
CapitaineCOIGNET

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Vues: 2939

Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BAILLE (Louis-Paul) Baron de Saint-Pol - Général de brigade.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMer 14 Oct - 21:25
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationale (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/90/62
Armorial du Premier Empire du Vicomte A.Reverend


BAILLE (Louis-Paul)
(1768 – 1821)

Volontaire de 1791
BARON de L’EMPIRE
Baron de Saint-Pol
Général de brigade
Maréchal de camp
Commandeur de la Légion d’honneur

Règlement d’armoiries :

« De sinople à la pyramide d’argent basée et ajourée de sable, et un comble crénelé du même chargé de trois étoiles d’or ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Baille10


Né le 1er juillet 1768, Brignoles (Var)
Fils légitime de Louis Baille, propriétaire, et d’Elisabeth Stayos.
En non-activité, en résidence à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Décédé le 2 octobre 1821, à Paris (Seine), à l’âge de 53 ans.

Etat des services connus :
Entré dans un premier temps dans la médecine, il étudie la chirurgie.
Entré au service comme lieutenant dans le 3è bataillon des volontaires du Var, 14 septembre 1791, lors de la formation de ce corps.
Adjoint aux adjudants-généraux, 21 mars 1795.
Capitaine, 16 octobre 1795.
Chef de bataillon, nommé sur le champ de bataille d’Aboukir, 1er août 1799.
Major du 51è Régiment d’Infanterie de ligne, 22 décembre 1803.
Colonel du 51è Régiment d’Infanterie de ligne, 27 décembre 1805.
Général de brigade, 6 août 1811.
Maréchal de camp, commandant la subdivision militaire de la Lozère, 9è division militaire, en 1814, après le retour des Bourbons.
Etant à la disposition du duc d’Angoulême, il préféra rallier l’Empereur, de retour de l’île d’Elbe.
Napoléon fort content de son général l’envoya à l’armée du Nord avant de lui confier le commandement de Montmartre, 15 juin 1815.
Mis en non-activité au second retour des Bourbons, 1er août 1815.
Placé en situation de demi-solde, conformément à l’article 36 de la loi du 25 mars 1817.
Remis en situation de disponible de 1819 à 1821.


Campagnes :
1791 à 1797 : Employé à l’armée des Alpes, puis à celle d’Italie.
1798 à 1801 : Embarqué sur mer avec l’armée d’Orient pour l’expédition d’Egypte et de Syrie.
An XIV : Employé en Autriche.
S’est particulièrement bien distingué à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805.
1806 : Envoyé en Prusse.
Participe glorieusement à la bataille d’Auerstedt, 14 octobre 1806, faisant parti de la brigade Debilly, division Morand.
1806 à 1807 : Envoyé en Pologne avec le 3è corps de la Grande Armée, aux ordres du maréchal Davout.
Combat à Eylau, 8 février 1807.
Le 51è de ligne au cours de cette sanglante journée constate une perte de 500 hommes, tués, blessés ou prisonniers.
1808 à 1811 : Employé à l’armée d’Espagne.
1811 : Employé à l’état-major de l’armée du Midi, où il se distingua dans de nombreux engagements.
1812 et 1813 : Employé à l’armée d’Espagne.
Il participe avec la 6è division, à la bataille de la Bidassoa, 7 octobre 1813.
1814 : Employé en France.
Il combat à Orthez, 27 février 1814 et participe à la bataille de Toulouse, 10 avril 1814.
1815 : Employé en France.

Blessures :
- Blessé d’un coup de feu au nez et d’un coup de feu à la jambe, à Saint-Jean-d’Acre, 15 mars 1799.
- Blessé d’un coup de feu à la main gauche, à la bataille de Golymin, 26 décembre 1806.
- Blessé par un coup de feu au combat de Saint-Pierre-Irube, 13 décembre 1813.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 5 germinal an XII (26 mars 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 12 juillet 1807.
- Commandeur de la Légion d’honneur, 17 janvier 1815.
- Chevalier de Saint-Louis, 30 août 1814.

Titre :
Baron militaire de l’Empire, de Saint-Pol, par lettres patentes du 7 juin 1808.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BAGNERIS (François) - Baron - Général de brigade.
CapitaineCOIGNET

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Vues: 2097

Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BAGNERIS (François) - Baron - Général de brigade.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMer 14 Oct - 17:39
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte LH/90/62


BAGNÉRIS (François)
(1769 – 1839)

Volontaire de 1793
BARON DE L’EMPIRE
Général de brigade
Officier de la Légion d’honneur


Né le 4 juillet 1769, à Auch (Gers)
Fils légitime de Jean-Baptiste Bagnéris, docteur-chirurgien, et de Marguerite Lafontaine, dont trois filles :
Jeanne-Françoise-Marguerite Bagnéris, épouse Castarède ;
Françoise-Antoinette-Emilie Bagnéris ;
Louise-Maximilienne Bagnéris.
Décédé le 9 mai 1839, à Auch (Gers)

Etat des services connus :
Sous-lieutenant dans les grenadiers de la garde nationale d'Auch, 15 octobre 1789.
S'engage au 3e bataillon de volontaires du Gers, 1er mars 1793.
Adjoint aux adjudants-généraux, en 1794.
Capitaine au 16è bataillon de la Gironde, en 1795.
Chef d’état-major de l’armée de l’Intérieur, jusqu’en 1807.
Sous-chef d’état-major de Junot, et chef d'état-major du général Dessolles, en 1807.
Employé en qualité d’adjudant-commandant, pendant les années 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812.
Général de brigade, 20 mai 1813, attaché au corps d'observation de la Bavière, chef d'état-major de la 3è division de cavalerie.
Mis en disponibilité, 7 novembre 1814.
Inspecteur général d'infanterie dans la 16è division d'infanterie, en décembre 1814.
Mars 1815. Au Cent-Jours, se rallie à l'Empereur
Chargé de l'organisation des gardes nationales de la 5è division militaire.
Remis en non-activité, après le second retour des Bourbons, 27 juillet 1815.
Mis au traitement de demi-solde, en 1817.
Commandant de la subdivision de Périgueux, 30 décembre 1818.
Remis en non-activité quelques semaines plus tard.
Commandant du département du Gers, sous la monarchie de Juillet, 1830.
Admis définitivement à la retraite, 5 avril 1832.

Campagnes :
1794 : Employé à l’armée des Pyrénées-Occidentales.
Se signale à la prise de Vittoria et à celle de Bilbao.
1795 à 1798 : Employé en Vendée.
1799 : A l’armée d’Angleterre et en Haute-Garonne.
1800 : Employé à l’armée du Rhin.
Se signale à Messkirch et au passage du Danube.
1807 : Employé à l’armée du Portugal, sous les ordres de Junot.
Après la défaite de Vimeiro, il est chargé du rembarquement des troupes en exécution de la convention de Cintra.
1809 : Employé à l’armée d'Espagne, chef d'un corps de partisans sur le Tage.
Il se signale à Ocaña, 18 novembre 1809.
1815 : Envoyé à l’armée des Pyrénées.

Blessures :
Reçoit cinq coups de sabre et perd un œil en luttant contre les insurgés de Haute-Garonne, 9 août 1799.

Décorations :
- Membre (chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial XII (14 juin 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 3 janvier 1809.
- Chevalier de Saint-Louis, par ordonnance du 5 novembre 1814.

Titre :
Baron de l’Empire, par décret impérial du 18 février 1814.
(Pas de lettres patentes)
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BANEL (Pierre) Général de brigade (1766 - 1796)
CapitaineCOIGNET

Réponses: 0
Vues: 1529

Rechercher dans: Les Généraux morts avant l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BANEL (Pierre) Général de brigade (1766 - 1796)    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMer 14 Oct - 15:55
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1


BANEL (Pierre)
(1766 – 1796)

Général de brigade

CapitaineCOIGNET - Rechercher Banel10


Né le 30 juillet 1766, à Lectoure (Gers)
Fils légitime de Dominique Banel, cordier au faubourg Saint-Gervais, à Lectoure, et de Marie Laguillermie.
Tué à Cossaria (Italie), le 13 avril 1796.

Etat des services connus :
Entré à l’âge de 18 ans comme soldat dans le régiment de Vintimille (49è régiment d’infanterie de ligne), en 1784.
Caporal, 1er juin 1788.
Fourrier, 4 juin 1789.
Sergent, 16 juin 1789.
Démissionnaire en 1790.
Engagé volontaire dans la garde nationale, en 1791, devenant caporal, puis major.
S’enrôle dans le 2è bataillon de volontaires du Gers, 30 juin 1792 où il est nommé adjudant-major.
Lieutenant-colonel, 1er juin 1793.
Chef de brigade, 11 octobre 1793.
Général de brigade, 25 décembre 1793.

Campagnes :
1793 : Employé à l’armée des Pyrénées-Orientales.
Il se distingua aux combats d’Orles et de Pevrestortes.
1795 à 1796 : Employé à l’armée d’Italie, sous les ordres du général Augereau.

Blessures :
- Blessé d’un coup de feu à la bataille de Loano (Italie), en février 1796.
- Mortellement blessé par un obus, au pied des retranchements du château de Cossaria (Italie), 13 avril 1796.

Mention :
Son nom est gravé dans la pierre sur un des piliers de l’arc de triomphe de l’Etoile, à Paris.

CapitaineCOIGNET - Rechercher Buste_10
Buste situé au château de Versailles
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BALTUS (Basile) Baron - Général de brigade d'artillerie.
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BALTUS (Basile) Baron - Général de brigade d'artillerie.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMer 14 Oct - 13:40
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. – Tome 1
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/101/14
Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend.


BALTUS (Basile-Guy-Marie-Victor)
BALTUS DE POUILLY
(1766 – 1845)

BARON DE L'EMPIRE
Général de brigade
ARTILLERIE
lieutenant-général
Commandant de la Légion d'honneur

Règlement d’armoiries :

« Ecartelé : 1) d’or à deux têtes d’or, affrontées et tortillées d’argent -2) de gueules à l’épée haute d’argent -3) de gueules à la dent d’argent -4) d’azur au baudrier d’or posé en barre. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Baltus10


Né le 2 janvier 1766, à Metz (Moselle)
Fils légitime de Jacques Baltus, intéressé dans les affaires du roi, et de Marie-Virgine Perrot de Galbert.
Décédé le 13 janvier 1845, à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne)

Etat des services connus :
Entré au service comme élève dans l’artillerie, 1er août 1780.
Lieutenant en second au régiment de La Fère (1er Régiment d’artillerie), 23 juillet 1781.
Lieutenant en premier, 6 janvier 1785.
Capitaine en second, 1er avril 1791.
Chef de bataillon aux états-majors de l’artillerie, 8 nivôse an VIII (Dimanche, 29 décembre 1799)
Chef d’escadron au 1er régiment d’artillerie.
Démissionnaire pour raison de santé, 30 germinal an IX (20 avril 1803)
Remis en activité dans le corps d’artillerie, 12 prairial an XII (1er juin 1804)
Chef d’escadron au 5è régiment d’artillerie à cheval, en 1804.
Colonel aux états-majors du corps de l’artillerie, 9 mars 1806.
Commandant de l’artillerie des 17e et 31è divisions militaires (Amsterdam et Groningue), en 1810.
Général de brigade à l’état-major général du corps de l’artillerie, 14 mars 1811.
Commandant de l'artillerie de l'armée d'Allemagne du 16 juin 1811 au 7 août 1811.
Commandant de l'artillerie du corps d'observation de l'Elbe du 7 août 1811 au 8 février 1812.
Commandant de l’artillerie du 1er corps de la Grande Armée à partir d’avril 1812
Commandant en second de l'artillerie du corps d'observation de l'Elbe du 8 février 1812 à mars 1813.
Commandant de l'artillerie du 3è corps de cavalerie de la Grande Armée, de mars 1813 au 10 juin 1813.
Commandant de l'artillerie de Hambourg, en remplacement du général Pernety tombé malade, du 10 juin 1813 au 18 juin 1813.
Commandant de l'artillerie du 1er corps de la Grande Armée, du 18 juin 1813 au 11 novembre 1813.
Commandant de l'Ecole d'application de l'Artillerie et du Génie, de janvier 1815 au 31 mars 1815.
Commandant de l'artillerie du 4è corps d'observation de l'armée du Nord, du 31 mars 1815 au 1er août 1815.
Admis à la retraite comme maréchal de camp, 1er janvier 1816, selon l’ordonnance du 1er août 1815, après 35 ans et 6 mois de service.
Recommandé par le ministre de la guerre, en 1819, au duc Decazes pour un emploi de préfet ou une des fonctions supérieures de l’administration des Haras, il fut remis provisoirement en activité comme disponible dans l’arme de l’artillerie, 1er décembre 1820.
Lieutenant du roi, à Brest, 12 juin 1822.
Commandant de la 3è subdivision militaire de la 13è division militaire du général Avizard, en 1825.
Remis définitivement en retraite, 9 décembre 1826.
Lieutenant-général à titre honorifique, 31 octobre 1827.

Campagnes :
1792 – 1793 : An II, III, IV, V, VI, VII ,VIII , IX, X, XI et XII : Aux armées du Nord, du Rhin, d’Italie et des Alpes.
An XIII : Employé à l’armée des Côtes de l’Océan.
An XIV à 1806 : Employé à la Grande Armée.
1809 à 1811 : Employé aux armées d’Allemagne et de Hollande.
1812 à 1813 : Employé à la Grande Armée.
1814 : Employé en France jusqu’à la chute de l’Empire.
1815 : A l’armée de la Moselle.

Campagne de captivité :
Prisonnier de guerre après la capitulation de Dresde, en 1813.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 26 décembre 1805.
- Commandant de la Légion d’honneur, par décret du 11 juillet 1807.
- Chevalier de Saint-Louis, par ordonnance du 24 juin 1814.
- Chevalier de Saint-Henri de Saxe.
- Chevalier de l’Epée de Suède.

Titre :
Baron de l’Empire, par lettres patentes du 20 juillet 1809.

Mention :
Son nom est gravé sur la 2è colonne de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BALLAND (Antoine) Général de division.
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BALLAND (Antoine) Général de division.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMar 13 Oct - 22:14
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/98/44


BALLAND (Antoine)
(1751 – 1821)

Général de division
Chevalier de la Légion d’honneur


Né le 27 août 1751, à Pont-de-Beauvoisin (Isère)
Fils légitime de Jacques Balland, et de Françoise Dompnier
Décédé le 3 novembre 1821.

Etat des services connus :
Entré au régiment de Beauvoisis Infanterie en qualité de soldat, 17 avril 1769.
Caporal, 17 février 1771.
Sergent, 24 février 1773.
Fourrier, 16 juin 1776.
Sergent-major, 11 août 1781.
Adjudant, 24 septembre 1784.
Capitaine, au 1er Bataillon de Paris, 21 juillet 1791.
Chef de bataillon en 2è, 16 janvier 1792.
Chef de bataillon en chef, 21 août 1792.
Chef de brigade, 8 mars 1793.
Colonel du 83è Régiment, nommé sur le champ de bataille de Jemmapes, 6 novembre 1792.
Général de brigade, 27 août 1793.
Général de division, 11 septembre 1793.
Commandant de la place de Vérone, en 1797.
A obtenu son traitement de réforme, 23 ventôse an VI (13 mars 1798), après 25 ans, 10 mois et 23 jours de service.
Il se retira à Guise, département de l’Aisne.

Campagnes :
1792 – 1793 : Employé à l’armée du Nord, sous les ordres des généraux Bournonville, Jourdan et Hoche.
Le général Bournonville le nomma commandant des flanqueurs de droite du camp de Maulde avec lesquels il enleva deux postes ennemis et l’arrêta pendant trente-deux jours.
Il fut avec le même général au camp de la Lune contre les Prussiens.
Il revint ensuite avec la même armée pour reconquérir la Belgique.
A la bataille de Jemmapes, 6 novembre 1792, il eut le bonheur à la tête de son bataillon d’être un des premiers sur la position de l’ennemi, où il enleva une redoute et son artillerie.
Commandant l’avant-garde de l’armée, d’après les ordres du général Houchard, il chassa l’ennemi de Propinque-Rochebruge et fit 600 prisonniers.
Il s’est trouvé au siège de Maubeuge sous les ordres du général Jourdan.
1794 à 1796 : Employé à l’armée de l’Ouest, sous les ordres du général Hoche.
1797 : Employé à l’armée d’Italie, sous le commandement du Premier Consul, jusqu’au traité de Leoben.
Dans le mois d’août 1797, une fermentation excitée par le sénat de Venise s’étant manifestée en Italie, le général Balland, qui se trouvait dans Vérone au milieu de la populace ameutée, se renferma avec 3.000 hommes dans le fort de Saint-Félix, et dans les deux châteaux qui défendent cette place. Il eut à s’y défendre, le lundi de Pâques après les vêpres, contre une multitude de paysans fanatisés, qui, après avoir égorgé les soldats isolés et les malades laissés dans les hôpitaux, s’avancèrent simultanément contre les forts et les châteaux, dont cependant ils ne purent s’emparer.

Autres fonctions :
Membre du corps législatif, en 1812 et en 1813, présenté par le département de l’Aisne

Décorations :
Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 29 mars 1805.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BACHELU (Gilbert) Baron de l'Empire - Général de division.
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BACHELU (Gilbert) Baron de l'Empire - Général de division.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMar 13 Oct - 16:21
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1.
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/87/30
Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend.


Ancienne famille de bourgeois.


BACHELU (Gilbert-Désiré-Joseph)
(1777 – 1849)

BARON DE L’EMPIRE
Général de division
Lieutenant-général
Commandeur de la Légion d’honneur

CapitaineCOIGNET - Rechercher Bachel10

Règlement d’armoiries :

« Ecartelé : 1) contre-écartelé denché d’argent et de gueules - 2) de gueules à l’épée haute d’argent – 3) parti : a) d’argent au chevron de gueules, accolé de trois mains appaumées du même –b) de gueules à trois feuilles de chêne d’argent – 4) coupé : a) écartelé d’argent et de gueules – b) fascé d’or et d’azur de quatre pièces. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Bachel11


Né le 9 février 1777, à Dôle (Jura)
Fils du légitime mariage de Claude Bachelu, avocat, conseiller-maître à la Cour des Comptes de Dôle, seigneur de Montirey-La-Ville, et de Anne-Josèphe Perrey.
Marié à Victoire-Baptistine Muraire, divorcée du comte Jean-Baptiste-Henri Collin de Sussy, puis séparé.
Décédé du Choléra, le 12 juin 1849, à Paris (Seine), à l’âge de 72 ans.

Le général Bachelu est très instruit, et se fait autant remarquer par ses connaissances militaires que par ses manières distinguées.

Etat des services connus :
Entré en qualité d’élève sous-lieutenant, à l’Ecole d Génie de Metz, 2 février 1794.
Capitaine, en 1795.
Chef de bataillon, 1er mai 1800, nommé par le général Kléber au siège du Caire, en Egypte.
Sous-directeur des fortifications, en 1801.
Colonel du génie, en 1801.
Aide de camp du général Leclerc, en 1801.
Chef d’état-major du général Soult, au camp de Saint-Omer, en 1803.
Colonel du 11è Régiment d’infanterie de ligne, en 1805, sous les ordres du général Marmont.
Général de brigade, 5 juin 1809, dans la division du général Clausel du 11è corps.
Commandant en second de la place de Danzig, en 1812.
Général de division, 26 juin 1813.
Commandant de la 3e brigade de la division Grandjean du 10 corps de la Grande Armée du 1er septembre 1812 au 2 janvier 1814.
Le général Bachelu parut à la première revue que l’Empereur passa sur la place du Carrousel, après son retour de l’île d’Elbe.
Lieutenant-général, en mai 1814.
Commandant de la 5e division du 2e corps d'observation , du 31 mars 1815 au 1er août 1815.
Mis en non-activité, 1er août 1815, et mis en demi-solde, conformément à l’article 36 de la loi du 25 mars 1817

Mis en état d’arrestation comme suspect, par la police, de Paris, 17 octobre 1815.
De nouveau arrêté en 1816, il est exilé hors de France jusqu’au 30 décembre 1818.


Réintégré à l’état-major, en 1819.
Admis à la retraite, en 1824.
Gouverneur de la division militaire de Lyon, 4 août 1830.
Admis définitivement à la retraite, 30 janvier 1847.


Campagnes :
1795 : A l’armée du Rhin.
Il suivi le général Moreau dans sa retraite en Allemagne.
1799 -1800 : Employé à l’expédition d’Egypte et de Syrie.
Il fut cité avec distinction dans le rapport fait par l’adjudant-général Donzelot, du combat qui eut lieu à Kosseir, 16 août 1800, contre les Anglais débarqués sur ce point, et qu’on en chassa.
1801 à 1803 : Employé à l’expédition de Saint-Domingue, sous les ordres du général Leclerc.
Il assista au combat de la Crète-à-Pierrot, 21 mars 1802, où il dirigea le placement des troupes dans les lignes de circonvallation établies sur la droite de l’Artibouille. Il revint de cette malheureuse expédition avec la veuve de son général, à Rochefort,13 janvier 1803.
1803 à 1805 : Employé au camp de Boulogne.
1805 et 1806 : Employé à l’armée de Hollande, en Allemagne.
Il participe à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 puis est cantonné dans le Frioul.
1807 : Employé en Dalmatie.
Il conquiert les Bouches de Cattaro et attaqua une position où se trouvaient 5000 Monténégrins, soutenus par deux bataillons russes, et les culbuta à la baïonnette, à Castel Nuovo (actuel Herceg Novi), 30 mai 1807. L’ennemi laissa 400 hommes sur le champ de bataille.
1809 : Employé en Autriche, à Fiume et en Illyrie où il combat les Turcs.
1812 : Employé en Russie, dans le 10è corps de la Grande Armée, commandé par le général Rapp, et donna des preuves d’intrépidité, en attaquant avec vigueur un corps de Russes qui avait pris position à Picktijpones, près de Tilsitt, après les en avoir débusqués, il se portat sur Tilsitt, et en chassa un parti de Cosaques qui s’y étaient logés.
Il commanda l'arrière-garde pendant la retraite, principalement au siège de Dantzig, et s’illustra durant le siège de cette place, jusqu’à la capitulation du 1er janvier 1813.
1813 : En Prusse-Orientale.
Avait chassé les Russes de la position formidable de Stublau, 12 janvier 1813.
Il repoussa également l’attaque générale dirigée par Platow sur les faubourg de la place de Stublau, 3 mars 1813.
1815 : Employé à l’armée du Nord, en Belgique.
Passa la Sambre à Marchiennes et attaqua un corps de troupes alliées vers Gosselies, lui fit 250 prisonniers et le poursuivit sur la route de Bruxelles, aux Quatre-Bras, 16 juin 1815.
À Waterloo (Mont Saint-Jean), 18 juin 1815, il commanda la 1re division du 2e corps de Reille.

Blessures :
Blessé d’un coup de feu à la bataille de Mont Saint-Jean (Waterloo), 18 juin 1815, lors de l’attaque de la ferme fortifiée d’Hougoumont.

Décorations :
- Membre (chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 20 frimaire an XII (11 décembre 1803)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Commandeur de la Légion d’honneur, par décret du 18 octobre 1830.
- Chevalier de Saint-Louis, en 1814.
- Chevalier du Saint-Esprit.

Titre :
Baron de l’Empire, par lettres patentes du 29 août 1810.

Autres fonctions :
Député du Jura, après le Révolution de Juillet 1830, réélu en 1837,
Député de Saône-et-Loire, du 3 mars 1838 au 9 juillet 1842.

Mention :
Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: BACIOCCHI (Féllix) Prince - Général de division.
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: BACIOCCHI (Féllix) Prince - Général de division.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeMar 13 Oct - 10:02
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/87/64
Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend.


Famille noble d’origine génoise.


BACIOCCHI (Félix-Pascal)
(1762-1841)

PRINCE DE LUCQUES et de PIOMBINO
Général de division
Sénateur
Grand’Croix de la Légion d’honneur

CapitaineCOIGNET - Rechercher Felix-10


Le premier buste fut exécuté en 1808, quand Bartolini fut appelé à Carrare par Elisa.
Plusieurs exemplaires furent aussitôt exécutés dont celui qui est conservé au musée du château de Versailles. Le travail de la chevelure, très vivante, comme les délicats passages dans le marbre contrastent avec la sévérité de la forme en hermès du buste. Ainsi, le buste reçut l’agrément d’Elisa pour devenir le portrait officiel de son époux.


Règlement d’armoiries :

« D’or au pin de sinople fruité de trois pièces du champ issant d’un brasier de gueules. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Bacioc10


Né le 18 mai 1762, à Ajaccio (Corse)
Marié le 1er mai où le 5 mai 1797, à Marseille (Bouches-du-Rhône) à Elisa Bonaparte, sœur de Napoléon, malgré les réticences de ce dernier.
Décédé le 28 avril 1841, à Bologne (Italie)

Etat des services connus :
Cadet devenu sous-lieutenant au régiment de Royal-Corse, en 1778.
Lieutenant aux Chasseurs Royaux Corses, en 1788.
Capitaine, en 1794.
Adjudant-général, 18 juillet 1799, employé dans la 8è division militaire.
Colonel du 26è Régiment d’Infanterie Légère, en juin 1804.
Général de brigade, en 1806
Général de division, 3 mars 1809.
Commandant de la Toscane jusqu’en 1814.
Il se retire d'abord à Trieste, puis à Bologne, après la mort d’Elisa.

Campagnes :
1794 : Aux armées du Var et d’Italie.

Décorations :
Grand’Croix der la Légion d’honneur par décret du 6 mars 1805.
Grand’Croix de l’ordre royal de Hollande, par autorisation du 4 avril 1808.

Titres :
Prince, grand dignitaire de Lucques et de Piombino, par décret impérial du 2 juin 1805.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AYMÉ (Charles) Baron de l'Empire - Général de division.
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AYMÉ (Charles) Baron de l'Empire - Général de division.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeLun 12 Oct - 21:52
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/83/4Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend.


AYMÉ (Charles-Jean-Louis)
(1770 – 1852)

BARON DE L’EMPIRE
Général de division
Maréchal de camp
Commandeur de la Légion d’honneur

Règlement d’armoiries :

« Ecartelé : 1) d’or à la sirène au naturel tenant un miroir d’argent -2) de gueules à l’épée haute d’agent -3) de gueules à trois tours ruinées d’argent -4) d’or à la haie de sinople brochant sur un mai du même et sommée de trois moineaux de sable portant chacun au bec une violette au naturel. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Ayme10


Né le 28 janvier 1770, à Melle (Deux-Sèvres)
Baptisé le 28 janvier 1770 en l’église de la paroisse Saint-Pierre de Melle.
Fils du légitime mariage de Louis-Jean-Marie Aymé, Conseiller du roi, juge magistrat et avocat du roi, au siège royal de Melle, et de Louise-Marie Viollet.
Décédé le 27 juin 1852.

Etat des services connus :
Entré comme élève à l’Ecole royale et militaire de Pont-le-Voy, en 1779 et y restera jusqu’en 1788.
Elève de l’école royale des ponts-et-chaussées, en 1789 et en sorti avec le grade de lieutenant du génie.
Lieutenant de 1ère classe, en 1795.
Capitaine en 2è, en 1796.
Capitaine de 1ère classe, en 1797.
Lieutenant-colonel, nommé sur le camp de bataille de Jaffa, 7 mars 1799.
Chef de l’état-major général de l’armée de Naples, en 1804.
Adjudant-commandant, en 1807.
Passé au service du royaume de Naples, 27 juin 1809.
Général de brigade, 1er septembre 1809.
Général de division, chef de l’état-major général, 1er janvier 1810.

Quitta le service de Naples, 16 février 1815, pour se conformer aux dispositions de l’ordonnance royale du 16 décembre 1814, qui enjoignait à tous les Français de quitter le service de ce royaume, et rentra en France.
Nommé maréchal de camp, 1er janvier 1816, et mis en demi-solde, en exécution de l’article 36 de la loi du 25 mars 1817.


Campagnes :
1795, 1796 et 1797 : Employé à l’armée d’Italie.
Il servit aux sièges de Saorgio, du château de Milan et de Mantoue.
1798 – 1799 : Attaché à l’armée d’expédition d’Egypte et de Syrie.
Employé aux sièges de El-Harich, de Jaffa, défendu par 6000 Turcs, et où, à la tête d’une compagnie de carabiniers, il monta le premier sur la brèche.
On l’employa au siège du Caire.
1803 – 1804 -1805 – 1805 et 1806 : Employé à l’armée de Naples.
Se trouva au siège de Gaète.
1806 – 1807 et 1808 : En Prusse et en Pologne.
Employé aux sièges de Dantzig, de Graudentz et de Stralsund.
Il se signala particulièrement à la prise de l’île de Holm, située entre la Vistule et le canal de Laake, et qui gênait la communication de la presqu’île avec le corps principal de l’armée commandée par le maréchal Lefebvre : Ce fut dans la nuit du 5 au 6 mai 1807, que l’adjudant-commandant Aymé, auquel on avait confié cette importante mission, partit à la tête de 800 hommes, les fit aborder l’île de Holm, sous le feu des Russes, y débarqua avec sa troupe, fit successivement attaquer les redoutes et les retranchements défendus avec la plus grande opiniâtreté, et s’en empara.
L’île fut prise, et l’ennemi perdit dans ce combat 300 hommes tués, 900 hommes qui furent faits prisonniers, et 17 pièces de canon.
1808 : Envoyé à l’armée d’Espagne.

Blessures :
Blessé d’un coup de feu au bras gauche, et plusieurs éclats de mitraille aux deux jambes, au cours des assauts de Saint-Jean d’Acre.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 14 mai 1807.
- Commandeur de la Légion d’honneur, par décret du 8 mai 1835.
- Chevalier de la Couronne de Fer, 18 décembre 1808.

Titre :
Baron de l’Empire par lettres patentes du 19 mars 1808.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AYMARD (Antoine) Baron de l'Empire - Général de brigade.
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AYMARD (Antoine) Baron de l'Empire - Général de brigade.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeLun 12 Oct - 14:50
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend


AYMARD (Antoine)
(1773 – 1861)

BARON DE L’EMPIRE
Général de brigade
Lieutenant-général
Pair de France
Grand-Officier de la Légion d’honneur

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aymard14

Règlement d’armoiries :

« Fuselé d’or et d’azur, et une bordure componée de sable et d’argent, au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aymard10


Né le 13 octobre 1773, à Lézignan-Corbières (Aude)
Père d’un fils, né en 1820. Edouard Aymard, né à Villemoustaussou (Aude), décédé à Paris en 1880, général de division en 1870 et Gouverneur militaire de Paris, en 1878.
Décédé le 20 avril 1861, à Paris (Seine)

Etat des services connus :
Entré comme volontaire, en 1792, dans le 7e bataillon du département de l'Aude.
Affecté au 4e régiment d’infanterie de ligne.
Sergent-major, 15 février 1793.
Lieutenant, 24 avril 1793.
de la 4e compagnie franche de l'Aude, embrigadée dans la 1re demi-brigade légère, devenue ensuite le 17e régiment d'infanterie légère.
Attaché à l'état-major général de l'armée des Pyrénées orientales, en qualité de capitaine-adjoint , 5 août 1793.
Rentré dans le 17è Régiment d’Infanterie Légère, après la mort du général Harpe.
Chef de bataillon au 8è Régiment d’Infanterie de ligne, en août 1804.
Colonel du 32è Régiment d’Infanterie de ligne, 23 février 1807, nommé par Napoléon après la bataille d’Eylau.
Général de brigade, 12 avril 1813.
Commandant de l'une des brigades de la quatrième division de la Garde impériale, 6 août 1813.
Lorsque l'Empereur abdique, le général Aymard se retire près de Carcassonne.
Commandant du département de l'Hérault, par décision royale du 1er octobre 1814,
Commandant de l'une des brigades de la garde impériale, par décret du 22 avril 1815.
Dès la rentrée des Bourbons, il sollicite sa retraite et se retire dans ses foyers, à l'âge de 42 ans, après avoir fait vingt-deux campagnes et reçu quatre blessures.
Après la Révolution de 1830, commandant du département du Rhône, puis celui du Vaucluse.
Lieutenant-général, 30 septembre 1832.
Commandant de la 7è division militaire à l'époque des troubles de Lyon en 1830 et 1834.
(La révolte des Canuts fut matée après un effroyable carnage, force étant restée à la loi.)

Campagnes :
An II - 1793 : Employé à l’armée des Pyrénées-Orientales. Il est remarqué par le général de Flers.
Ans IV, V, VI, VII et VIII : Employé à l’armée d’Italie.
Après le passage du pont de Lodi, il culbute, à la tête de sa compagnie, un détachement de hussards ennemis, et s'empare sur l'Adda, de trois barques chargées de provisions, 21 floréal an IV (10 mai 1796)
A Castiglione, il enlève deux pièces de canon et un obusier, 18 thermidor an IV (5 août 1796).
An IX : Employé à l’armée des Grisons.
À Rivoli, 14 et 15 janvier 1797, étant de garde avec 50 hommes, il est enveloppé par un ennemi fort supérieur en nombre, il se défend vigoureusement, à la faveur d'un abattis d'arbres qu'il avait fait disposer pour couvrir son poste, donnant ainsi le temps qu'on vienne le délivrer. À la Bormida, chargé de tourner, avec deux compagnies, l'aile gauche de l'ennemi, il exécute cette manœuvre sous la protection d'un détachement de chasseurs et fait 80 prisonniers.
Il combat huit heures à la bataille de Novi, 15 août 1799.
Ans XI et XII : Employé à l’armée des Côtes de l’Océan.
1804 – 1805 - 1806 et 1807 : Employé à la Grande Armée.
1808 à 1812 : Employé à l’armée d’Espagne avec le 32è de ligne.
Participa à la prise de Madrid.
Au passage de Rio-Almangora, 4 novembre 1810, deux bataillons du 32e de ligne commandés par le colonel Aymard, et trois régiments de cavalerie sous les ordres du général Milhaud culbutent et mettent dans une épouvantable déroute l'armée espagnole du général Black. Les Français s'emparent d'une partie de l'artillerie ennemie et font plus de prisonniers qu'ils n'étaient de combattants.
Il participa également au combat de Baza, 9 août 1811.
1813 : Employé à l'armée d'Allemagne, en Saxe.
A la tête de trois bataillons d'infanterie légère, il se rend maître du défilé de Wethau, en avant de Naumbourg, 10 octobre 1813, malgré la vive résistance de l'ennemi.
1814 : Employé en Belgique avec la confiance de Lazare Carnot, gouverneur d'Anvers.
À la tête de 1 200 hommes de la Jeune Garde et d'un escadron de lanciers rouges, avec deux pièces de canon, il chasse l'ennemi de tout le pays compris entre l'Escaut et les polders. Le général Maison s'étant porté sur Gand, fait sortir d'Anvers la division Boguet, dont fait partie la brigade Aymard : l'ennemi est mis dans une déroute complète au combat de Courtrai, 30 mars 1814, le jour même où les alliés entraient à Paris.
1815 : En France.
Le général Aymard est en marche pour rejoindre l'armée avec les régiments qu'il venait d'organiser, lorsqu'il reçoit à Soissons la nouvelle de la bataille de Waterloo.

Blessures :
- Blessé au combat de Peyrestortes, 17 septembre 1793.
- Blessé par un coup de feu qui lui traverse le corps, à la bataille de Novi, 15 août 1799.
- Blessé à la bataille de Talavera de la Reina (Espagne), 28 juillet 1809, en chargeant à la tête du 32è de ligne la 2è brigade des gardes anglaises.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, nommé sur le champ de bataille de Friedland, 14 juin 1807.
- Commandant de la Légion d’honneur, par décret du 8 décembre 1808.
- Grand-officier de la Légion d’honneur, en 1834.
- Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 13 août 1814.
- Commandant de l’ordre royal d’Espagne, en 1809.

Titre :
Baron de l’Empire avec une dotation de 4000 francs de rente, 20 juillet 1808.

Autres fonctions :
Pair de France, en 1834.

Mention :
Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé (37è colonne), sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris (Seine)
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AVY (Antoine-Sylvain) Baron - Général de brigade
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AVY (Antoine-Sylvain) Baron - Général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeLun 12 Oct - 11:27
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1


AVY (Antoine-Sylvain)
(1776 – 1814)

BARON DE L’EMPIRE
Aide de camp
Général de brigade
Chevalier de la Légion d’honneur

Règlement d’armoiries :

« Coupé : 1) parti : a d’argent à la tour de sable crénélée de quatre pièces –b) de gueules à l’épée haute d’argent -2) d’azur au lion passant d’or, sur le tout, fascé d’or et de gueules de six pièces. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Avy10


Né le 25 mai 1776, à Cressier, canton de Neuchâtel (Suisse)
Fils du légitime mariage de François Avy, musicien, et de Louise Berthoud.
Baptisé le 9 juin 1776 à Cressier (Suisse)
Sans alliance.
Mort au combat de Merksem, province d’Anvers, (Belgique), 13 janvier 1814.

Etat des services connus :
Suisse, engagé volontaire dans un des bataillons de volontaires de la Gironde, au service de la France, en septembre 1792.
Secrétaire du représentant du peuple Ysabeau, en mission à Bordeaux, en août 1793.
Caporal, en septembre 1794.
Sergent, en novembre 1794.
Sous-lieutenant adjoint provisoire à l’état-major de l’adjudant-général Royer, 13 mars 1795.
Rentré à Paris, en 1796, il se met à la disposition du gouvernement.
Le représentant du peuple Niou s’attache alors ses services comme secrétaire et l’emmène dans sa mission d’inspection générale des armées et des défenses des ports de la Méditerranée, il s’embarque sur « La Minerve » appartenant à l’escadre de la Méditerranée.
De retour en France, le représentant Niou, en récompense, le nomme provisoirement sous-lieutenant adjoint au commandant de la place de Toulon. Mais apprenant le décès de son père, il décline l’offre et rentre chez lui à Bordeaux. Depuis son départ, la ville étant tombée entre les mains des Royalistes, son nom est porté sur les listes de proscription et échappe à plusieurs tentatives d’assassinats. Il finit par se réfugier à Paris où il sollicite sans succès un emploi dans un régiment de hussards. Retourné auprès de l’adjudant-général Royer, il reste sous ses ordres jusqu’à la destitution de ce dernier.
Sous-lieutenant au 10ème Régiment des Hussards, 8 janvier 1798.
Aide de camp du directeur Barras, 2 février 1798, et attaché à l’état-major de la 17ème Division Militaire.
Lieutenant au 10ème Régiment des Hussards, 2 février 1798.
Obtient du ministre de la Guerre, 30 septembre 1799, son brevet de lieutenant avec effet rétroactif depuis le 3 avril 1796.
Obtient ensuite en 1799, son brevet de capitaine, avec effet rétroactif depuis le 5 octobre 1797.
Passe dans le 4ème Régiment des Dragons, 3 novembre 1799.
Aide de camp du général Guidal, à l’armée d’Italie, 21 juillet 1800.
Rentré en France, 20 mai 1801.
Admis au traitement de réforme comme aide de camp sans emploi, 20 août 1802.
Capitaine, adjoint au 10ème corps de la Grande Armée, 29 octobre 1806.
Aide de camp du général de division Drouet d’Erlon, 30 mars 1807.
Chef d’escadron, 10 mai 1807.
Chef d’état-major à la division du général Reille, (corps d’armée du maréchal Berthier), prince de Neuchâtel, 11 juillet 1808.
Adjudant-commandant, 17 juillet 1808.
Mi en congé de convalescence, suite à sa blessure reçue à Figueres (Espagne), en 1808.
Affecté à l’état-major de la 2ème Division de Cavalerie de l’armée du Midi, en Espagne, sous les ordres du maréchal Soult, duc de Dalmatie, 1er juin 1810.
Il est inactif à Madrid en attente de recevoir ses ordres.
Reçoit l’ordre de rentrer en France auprès de l’état-major du maréchal Berthier, 8 mai 1811.
Général de brigade, 19 mai 1811.
Nommé à l’armée de Midi, 7 juin 1811, il emmène en Andalousie les détachements de l’armée du Midi stationnés à l’arrière. De septembre au 1er novembre 1811, il prend le commandement de la 2ème brigade de la 1ère division de réserve (Godinot) de l’armée du Midi. Le 1er novembre 1811, il dirige la 2ème brigade de la division de réserve (Semellé) de l’armée du Midi.
Il demande sans succès à participer à la campagne de Russie, en 1812.
Il quitte la 2ème brigade de la division de réserve de l’armée du Midi pour prendre le commandement de la 7ème division d’infanterie, 7 février 1812.
Commandant de la 7ème brigade de la 2ème division de cavalerie (Trelliard) à l’armée des Pyrénées, 16 juillet 1813.
Mis en congé, 1er septembre 1813
(Il souffre depuis plusieurs années d’une affection dartreuse occasionnant des rétentions d’urines avec rétrécissement spasmodique et fréquent du canal de l’urètre. Il est autorisé à faire sa convalescence à Dax.)
Commandant de la 2ème Division (Ambert) du 1er Corps bis (Lebrun) de la Grande Armée, en poste à Anvers, 3 décembre 1813.
Employé en 1814 au 1er Corps d'armée qui était chargé de défendre la Hollande contre les entreprises des Anglais.

Campagnes :
1793 – 1794 : Employé à l’armée de Vendée.
1795 : Employé à l’armée des Pyrénées-Orientales, sous les ordres der l’adjudant-général Royer.
1800 : Employé à l’armée d’Italie.
1807 : En Pologne.
Il est présent au siège de Dantzig (18 mars 1807 au 27 mai 1807), où il se fait remarquer lors de la prise de l’île de Holm (6 et 7 mai 1807), y combattit avec intrépidité, et fut mentionné honorablement dans la relation de cette affaire, adressée à Napoléon par le marechal Lefebvre.
Il se bat à Heilsberg, 10 juin 1807 et à Friedland, 14 juin 1807.
1808 à 1813 : En Espagne et en Allemagne.
Se trouve à Figueres, 17 septembre 1808.
Participe à la bataille de La Gebora, 19 février 1811.
En mars 1813, il est à la tête de la cavalerie légère de l’armée du Centre en Espagne. Il s’empare par une marche habile des magasins d’habillement de Valtablado et de Armallones (province de Cuenca).
Il participe à la bataille de Vitoria, 21 juin 1813, où il dirige toujours la cavalerie légère.
1814 : En Belgique.
Employé à la défense du poste de Merksem, lors du siège d’Anvers, dans le combat que la division Ambert soutient contre l’armée anglo-prussienne, forte de 12.000 hommes. Il sera tué, 13 janvier 1814.

Campagnes de captivité :
Prisonnier de guerre des Anglais, , en prairial an III, après le combat naval livré au large de Toulon, il est emmené en captivité en Corse, d’où il s’évade 6 mois plus tard, entre octobre et novembre an III.

Blessures :
- Blessé par une balle qui lui traverse la cuisse, au combat naval que livrait «La Minerve » aux Anglais, au large de Toulon, en prairial an III.
- Blessé de deux coups de feu dans la région lombaire, devant Figueres, 17 septembre 1808.
- Blessé mortellement à la défense du poste de Merksem, en Hollande, 13 janvier 1814.

Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur, par décret du 11 juillet 1807.
- Chevalier de l’ordre militaire de Charles-Frédéric de Bade, en mai 1808.

Titre :
Baron de l’Empire, par lettres patentes du 9 janvier 1810, avec dotation en Westphalie.

Mention :
Son nom est inscrit sur la table de bronze n°16 du château de Versailles.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AVRIL (Jean-Jacques) Général de brigade
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AVRIL (Jean-Jacques) Général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeDim 11 Oct - 23:05
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/82/17

AVRIL (Jean-Jacques)
(1753 - 1839)

Général de brigade
lieutenant-général
Commandant de la Légion d'honneur

Né le 11 novembre 1753, à Loudun (Vienne)
Fils du légitime mariage de maître Jean-François Avril, procureur au siège royal de Loudun (Vienne) et de Madeleine Gambier.
Décédé  le 19 juin 1839 au Bouscat (Gironde)

Etat des services connus :
Breveté sous-lieutenant d’une compagnie de Milice de l’Isle-de-France (Ile Maurice), 1er janvier 1775.
Lieutenant de la 2è compagnie du bataillon de grande couleur, à l’Isle-de-France (Ile Maurice), 30 juin 1779.
Capitaine de la 2è compagnie des Noirs Chasseurs du Roi, à l’Isle-de-France (Ile Maurice), 4 janvier 1789.
Repassé en France par congé, en avril 1791.
Capitaine, 1er septembre 1792, au 15è régiment de chasseurs à cheval, sous les ordres du général Ronsin.
Adjudant-général, chef de bataillon, 8 mars 1793.
Adjudant-général, chef de brigade, 5 brumaire an II (26 octobre 1793)
Fait général de brigade par les représentants du peuple, en mission près l’armée de l’Ouest, en nivôse an II.
Breveté général de brigade par le Comité du Salut Public et la Commission chargée de l’organisation et du mouvement des armées, 21 nivôse an III (10 janvier 1795)
Commandant de Belle-Ile-en-Mer en mars 1795 qu’il conserva pendant quinze mois.
Employé dans les 12 et 13è division militaire durant les années 1797, 1798, 1799 et 1800.
Confirmé dans son grade de général de brigade avec brevet de Sa Majesté Impériale et Royale, alors 1er Consul, 8 germinal an IX (29 mars 1801)
Employé dans la 11è division militaire depuis 1801 jusqu’en 1807.
(Commandant en chef, par intérim, de la 11è division militaire, en 1804, 1805 et 1806)
Employé au camp volant à Pontivi, ern février 1807.
Commandant du château de Lisbonne, en août 1808.
Gouverneur de la province de Bilbao, commandant ce pays pendant 23 mois.

Mis en état d’arrestation par l’Empereur, en septembre 1810, sur sa conduite.
Reconnu non coupable, il fut mis en liberté, 17 mars 1811.


Commandant du département du Pas-de-Calais, 16è division militaire, en mars 1811.
Commandant momentané de la forteresse de Torgau, sur ordre du maréchal Ney, en 1813.
Employé à Hambourg, après le blocus de cette place, il rentra en France, en juillet 1814.

Lieutenant-général des armées du roi, 21 octobre 1814.

N’ayant point voulu servir durant les Cent-Jours, il fut à cette époque, mandé à Paris, mis sous la surveillance du ministre de la guerre, et destitué de son grade de lieutenant-général.

Réintégré dans ses fonctions de lieutenant-général, après la seconde rentrée en France du roi, en juillet 1815.
Ayant plus de 40 ans de service, il fut mis à la retraite, 1er janvier 1817, conformément à la loi du 1er août 1816.


Campagnes :
Ans II, III, IV, V, VI, VII et VIII : A l’armée de l’Ouest, en Vendée, en Bretagne et en Normandie.
1800 : Employé à  l’armée d’Italie.
1808 à 1810: Espagne et  Portugal.
1813 : Employé au corps d’observation de l’Elbe, sous les ordres du général Lauriston.
Ce fut sa brigade (4è brigade) qui força le pont de Koningboorn, près de Magdebourg.
Il combattit à Asleben, en chassa les Russes, et se trouva à la canonnade et à la prise de Hall, où, pendant plus de huit heures, il couvrit l’artillerie française avec sa brigade, en position à demi-portée du canon de l’ennemi.
Il prit part à la bataille de Lützen, 2 mai 1813, et entra un des premiers dans Leipzig, lorsque le 5è corps, dans lequel il servait, s’en empara.
Marchant à l’avant-garde de la 1ère division du 5è corps, il se trouva aux combats de Waldau, de Morsdorff et de Buntzlau.
Au passage de la Reuss, il se jeta dans cette rivière avec deux bataillons de sa brigade, sous le feu le plus vif du canon de l’ennemi, qu’il força à abandonner sa position.
Il combattit à Haynau, 26 mai 1813, et pendant la nuit du 31 mai 1813, dans la plaine de Breslau, où il entra le 1er juin 1813.
Après l’armistice conclut le 4 juin 1813, sa brigade était réduite à :moins de 500 hommes. On la plaça à Glogau, pour y tenir garnison, et il fut envoyé à Hambourg, pour y servir dans le 13è corps, sous les ordres du maréchal Davout, prince d’Eckmühl.
1814 : Blocus de Hambourg.
Il resta dans cette place pendant le long blocus qu’en firent les armées alliées.

Blessures :
Grièvement blessé à la cuisse par l’explosion d’une mine, à Estremoz (Espagne), 28 juin 1808.

Mentions :
En mars et avril 1793, étant adjudant-général, chef de bataillon, à soumis tout le pays révolté entre la Loire et la Vilaine.

En brumaire an II, fait adjudant-général, chef de brigade, pour avoir soumis et faire mettre bas les armes à plus de 3000 rebelles, réfugiés dans leurs marais, près de Guérande.

Lors du piège de Nantes organisé par les rebelles, il s’est rendu utile en marchant au secours de cette ville.

Fait général de brigade par les représentants du peuple sur la demande du général en chef Marceau, pour avoir empêché l’armée vendéenne de passer la Vilaine, à Redon, le temps à notre armée de la rejoindre et s’est bien conduit pendant la bataille mémorable de Savenay.

Commandait en chef, à l’affaire de Saint-Lyphard, près de Guérande, où il détruisit 500 rebelles échappés de Savenay.

A fait les premières campagnes dans la Vendée, sous le commandement des généraux Canclaux et Beaupuy et passé ensuite sous les ordres du général Hoche qui l’honora de sa confiance.

A fait toutes la guerre des Chouans pour ce général, à commandé et s’est trouvé à différentes affaires pendant cette guerre dont il s’est toujours tiré avec honneur.

Il fut envoyé pour couvrir Lorient, menacé par les Anglais et les Vendéens, et il battit complètement ces derniers à Locresto.

A commandé à Belle-Isle-en-Mer, sous les ordres du général Hoche, après l’affaire de Quiberon.

Fut employé dans le Morbihan, par ordre du général Hoche pour s’opposer aux incursions de Georges Cadoudal, Réussit à le battre dans plusieurs affaires, en autre celle d’Hermebon.

Employé par le Directoire exécutif dans le Calvados, en l’an VII, pour combattre les Chouans qu’il parvint à chasser de ce département.

Le 18 Brumaire, il eut le bonheur de se rendre utile au 1er  Consul, en empêchant Caen, le Calvados et la Basse-Normandie de se soulever contre lui. Il battit dans plusieurs rencontres Frotté, en autres à Vire, Condé-sur-Noireau, aux Forges de Cossé, et près de la Ferté-Macé

Envoyé dans la Mayenne, en frimaire an VIII, y battit les Chouans et en désarma 1500.

Passé à l’armée d’Italie, en mission, reçut l’ordre du général Masséna de prendre le commandement de la Rivière du Levant, dans la Ligurie, où il réussit à soumettre les rebelles de Fontana-Bona et de Rapallo.

Appelé en l’an IX dans le département des Bouches-du-Rhône pour purger le pays des brigands qui l’infestaient, est parvenu à les détruire.

An l’an X, il reçut l’ordre de se rendre à Bordeaux pour être employé à la 11è division militaire. A commandé pendant trois ans avec dévouement, zèle, probité et honneur.

On le chargea en février 1807 de couvrir Brest avec un corps de 4000 hommes. Il partit de cette place, en août 1797, et conduisit les troupes sous son commandement au 2è corps d’observation de la Gironde, dont elles firent partie, et avec lequel il entra en Espagne. En octobre 1807, étant arrivé à Alcantara, on le dirigea d’abord sur Cadix, puis il eut ordre d’arrêter sa marche et d’occuper, en juin 1808, Estremoz et Evora, dans l’Alantejo, dont il eut peine à contenir les habitants, qui voulaient prendre part à l’insurrection éclatée dans tout le pays environnant. Vers le 28 juin 1808, il évacua Estremoz et on l’envoya, malgré sa blessure, avec trois compagnies du 86è régiment, 50 dragons et une pièce d’artillerie, à Villa-Viciosa, avec ordre de châtier cette ville, qui s’était mise en état de rébellion. A son arrivée, les habitants, embusqués dans les premières maisons, ayant fait feu sur sa troupe, il lui fit croiser la baïonnette, et entra avec elle au pas de charge, dans la place, dont il s’empara.
Les rebelles eurent un grand nombre d’hommes tués dans cette action, et on leur fit 150 prisonniers. Quoique l’agression des habitants méritât une punition exemplaire, le général Avril ne livra point la ville au pillage.
De 1808 à 1810 : Il s’opposa à toutes les tentatives de guérillas, en autres, à Durango, où il leur prit deux pièces de canon et quatre drapeaux.
Sa fermeté, sa prudence, son désintéressement, lui méritèrent l’estime et la reconnaissance des habitants de la province de Bilbao.

Cependant, sur dénonciation portée contre lui par un officier de la Garde impériale, Napoléon le fit remplacer à Bilbao, dans les derniers jours de septembre 1810, et l’envoya, sous l’escorte de 40 gendarmes, à Bayonne, où il fut détenu pendant le temps que dura l’enquête faite sur sa conduite.
Reconnu non coupable, il fut remis en liberté.

Ayant appris, en 1812, les désastres de la Grande Armée, en Russie, il demanda à marcher au secours de ses frères d’armes. Rendu à Hambourg, il y resta jusqu’en février 1813.

Autres fonctions :
Membre du collège électoral du département de la Gironde, 20 mai 1815.

Décorations :
- Commandant de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis, 21 octobre 1814.

Titre :
Le titre de baron lui a été conféré par le roi, après les Cent-Jours.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AVOGARI DE GENTILE (Vincent) Lt-général de Gendarmerie
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AVOGARI DE GENTILE (Vincent) Lt-général de Gendarmerie    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeDim 11 Oct - 17:42
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1


AVOGARI DE GENTILE (Vincent, Jacques-Etienne)
(1760 – 1825)

Lieutenant-général
Inspecteur général de la Gendarmerie
Royaume de Naples
Chevalier de la Légion d’honneur


Né le 4 février 1760, à Nonza (Corse)
Décédé à Elassan (Ardèche), en 1825.

Etat des services connus :
Cadet au Régiment de Royal-Corse, en 1777.
Sous-lieutenant, 8 avril 1779.
Passé au Régiment des Chasseurs Corses, 14 mai 1788.
Lieutenant au 3è bataillon d’Infanterie Légère, 23 novembre 1791.
Attaché à la 28è division de Gendarmerie, en Corse, 10 janvier 1792.
Capitaine, 19 juin 1792.
Chef d’escadron, 24 mai 1795, commandant le 48è escadron (Départements du Gard et de l'Hérault)
Officie en Corse, en 1796.
Muté à la 24è Légion de Gendarmerie, à Nîmes, en 1798, sous les ordres d'un colonel, commandant le 47è escadron (Départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse)
Attaché au Royaume d’Italie, en 1805.
Colonel, par décret du 31 mai 1806, attaché de la 1ère Légion de Gendarmerie Napolitaine.
Maréchal de camp du royaume de Naples, 20 mai 1808.
Inspecteur-général de la Gendarmerie du Royaume de Naples, 20 mars 1810.

Lieutenant-général de Gendarmerie, par ordonnance de Louis XVIII, du 18 décembre 1816.

Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 8 mars 1818.
- Commandeur de l’Ordre Royal des Deux-Siciles, 20 août 1809.
- Grand-Cordon de l’Ordre Royal des Deux-Siciles, 25 mai 1813.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUVRAY (Louis) Colonel du 40e de ligne - PREFET Sarthe
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les officiers et sous-officiers   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUVRAY (Louis) Colonel du 40e de ligne - PREFET Sarthe    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeDim 11 Oct - 13:07
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/79/58
Archives nationales : LES PREFETS – côte F1bI155/11
Dictionnaire des Colonels de Napoléon de Danielle et Bernard Quintin.
Armorial du Premier Empire du vicomte A. Reverend.


AUVRAY (Louis-Marie)
(1762 – 1833)

BARON DE L’EMPIRE
Colonel
Préfet

Maréchal de camp
Chevalier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :
« Ecartelé : 1) d’azur au bouclier d’or chargé d’un écusson d’azur au chiffre 40 d’argent -2) de gueules à la muraille d’argent surmontée d’une branche de chêne du même -3) de gueules à la clef en pal d’argent -4) d’azur à l’olivier fruité d’argent. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Auvray10


Né et baptisé le 12 octobre 1762, à Poitiers (Vienne)
Fils du légitime mariage de Cyprien Auvray, avocat au parlement et premier secrétaire de l’intendance de Poitiers, et d’Elisabeth Rousset.
Marié le 1er mai 1803, à Françoise Pellegrain de l’Etang, dont deux fils :
- Anatole-Lemans-Louis, baron d’Auvray, propriétaire, domicilié près de Tours.
- Louis-René Auvray, sous-lieutenant au 4è régiment d’infanterie de ligne, en garnison à Nantes, à la date du 25 février 1834.
Décédé le 11 novembre 1833 sur les dix heures du matin, en son château de Taillé, commune de Fondettes-Vallière (Indre-et-Loire)
Inhumé dans l’ancien cimetière de Fondettes-Vallière.

La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services connus :
Secrétaire à l’intendance de Paris, il est enrôlé comme capitaine dans la garde nationale parisienne soldée, 1er septembre 1789.
Capitaine, au 104è régiment d’infanterie de ligne, 3 août 1791.
Chef de bataillon du 2è bataillon du 104è régiment d’infanterie de ligne, 8 février 1794.
Incorporé ensuite dans l’armée des Alpes, à la 184è demi-brigade de bataille, au premier amalgame, 21 décembre 1794.
Chef de brigade, 5 janvier 1795, à l’âge de 32 ans et après cinq ans de services.
Versé au second amalgame dans la 40è demi-brigade d’infanterie de ligne, 2 septembre 1796.
Admis à la retraite, avec pension de 1500 francs, 7 janvier 1808.
Maréchal de camp, à titre honoraire, 13 août 1814.

Campagnes :
1792 – 1795 : Employé aux armées du Nord et des Alpes.
1796 – 1797 : Employé à l’armée d’Italie.

Blessures :
Blessé à la poitrine par un éclat d’obus, à la bataille de Neerwinden, 18 mars 1793.

Décorations :
- Membre (chevalier) de la Légion d’honneur par décret du 25 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 13 août 1814.

Titre :
Baron de l’Empire par lettres patentes du 31 janvier 1810.

Donation :
Donataire (4000 francs) sur les biens réservés en Hanovre, 3 décembre 1809.

Observation :
Quelques mécontentements particuliers lui firent abandonner la carrière militaire.

Autres fonctions :
- Préfet du département de la Sarthe, 2 mars 1800. Remplacé dans ses fonctions, 12 mars 1813.
- Désigné par le gouvernement provisoire pour faire partie de la délégation chargée d’accueillir le comte d’Artois, à Paris, 12 avril 1814.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUSSÉNAC (Pierre-Gabriel) Baron - Général de brigade
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUSSÉNAC (Pierre-Gabriel) Baron - Général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeSam 10 Oct - 21:09
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux Français – Tome 1
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/78/16


AUSSÉNAC (Pierre-Gabriel)
(1764 – 1833)

BARON DE L’EMPIRE
Général de brigade
Officier de la Légion d’honneur


Né le 30 mars 1764, à Carcassonne (Aude)
Baptisé le 1er avril 1764.
Fils du légitime mariage de Benoît Aussénac, et de Marie Duchon dont deux filles :
- Marguerite Aussénac, épouse de Joseph-Hilarion Villemur, receveur de l’enregistrement.
- Claire-Louise Aussénac, épouse de Pierre-Jacques Delmas, capitaine au 14è de ligne.
Décédé le 27 février 1833, à Auch (Gers)

Règlement d’armoiries :

« Parti de gueules et d’azur, à la bande brochant d’or, accolé de deux étoiles du même ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aussen10


État des services connus :
Entré au service, en 1784.
Chef de bataillon de la 98è demi-brigade de ligne, 8 juillet 1793.
Adjudant chef de brigade, dans la 4è demi-brigade, en l’an II.
Commandant de la place d’Harfleur menacé par une division anglaise, nommé par le contre-amiral Lacrosse, 24 mai 1798.
Chef de brigade de la 74è demi-brigade d'Infanterie, 6 octobre 1802.
Chef de Brigade de la 7è demi-brigade d'Infanterie de ligne, 22 mars 1803.
Chef de Brigade de la 31è demi-brigade d'Infanterie, 6 juillet 1803.
Colonel du 7e Régiment d'Infanterie de ligne, 16 septembre 1804.
Commandant de la place d’Azua (Saint-Domingue), après la mort tragique du général Ferrand, au mois de novembre 1808.
Général de Brigade, 6 août 1811.
Commandant du département de l’Ain, en juillet 1815.
Mis à la retraite après 31 ans de service.

Campagnes :
An II : A l’armée des Pyrénées-Orientales.
1798 : Sur les Côtes.
1802 à 1814 : Embarqué sur mer pour l’expédition de Saint-Domingue, sous les ordres du général Leclerc.
Il battit complètement les insurgés, 8 décembre 1808.
Défendit vigoureusement le faubourg Saint-Charles, 4 février 1809.
Obtint de nouveaux avantages au passage de la rivière Ozama, 20 février 1809.

Décorations :
Membre (Officier) de la Légion d'honneur, 26 prairial an XII (14 juin 1804)
Chevalier de l’ordre du Mérite Militaire, 10 décembre 1814.

Titre :
Baron de l’Empire par décret du 15 août 1810 et par lettres patentes du 13 mars 1812.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AULMONT DE VERRIERES (Nicolas) Baron - général de brigade
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AULMONT DE VERRIERES (Nicolas) Baron - général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeSam 10 Oct - 20:00
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1.
Archives nationales (CARAN) Dossier sde la Légion d’honneur côte LH/2696/40


AULMONT De Verrières (Nicolas-Grégoire)
(1746-1831)

Chevalier de l’Empire
Baron de l’Empire
Général de brigade
Commandant de la Légion d’honneur

Règlement d’armoiries :

« Tiercé en fasce : 1) d’azur à l’étoile d’or – 2) de gueules à la croix de la Légion d’honneur d’argent – 3) d’argent au rocher de six coupeaux de sable. »
(Chevalier de l’Empire)

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aulmon10


« D’argent au rocher de six coupeaux de sable mouvant de la pointe, à un comble d’azur chargé d’une étoile d’or, au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »
(Baron de l’Empire)

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aulmon11


Né le 5 août 1746, à Paris (Seine)
Décédé le 10 novembre 1831, à Paris (Seine)

Etat des service connus :
Entré au service, en 1762, dans les gendarmes de la garde du roi.
Passé ensuite dans le corps de l'artillerie.
Capitaine, à l'arsenal de Metz en 1783 et en 1791.
Chef de brigade, commandant en second l'arme du génie, 30 août 1793.
Général de brigade, 16 octobre 1795.
Commandant de l’artillerie au siège de Milan, en 1796.
Commandant de l'artillerie de la 17e division militaire, durant l’automne 1799,
Employé à l'armée du général Macdonald, en 1800,
Employé de 1800 à 1810 au 8è corps de la Grande Armée.
Admis à la retraite en 1810, après 58 ans et demi de services.

Campagnes :
1794 – 1795 : A l’armée des Pyrénées-Orientales.
1796 : A l’armée d’Italie.
1798 : Employé aux îles Ioniennes.
Peu en avant du fort de Butrinzo, il sauva un obusier auprès duquel il était demeuré, seulement avec deux canonniers et quelques grenadiers, 20 octobre 1798. Il servit lui-même cette pièce, et la tira à mitraille avec tant de justesse et de promptitude, qu’il fit rétrograder les Turcs et les Albanais qui s’avançaient pour s’en emparer.
1799 : En Egypte et en Syrie.
Il combattit vaillamment dans une sortie que les Français firent de Corfou, contre les Russes et les Turco-Albanais, qui en faisaient le siège, et parvint à reprendre une pièce de canon dont un parti ennemi s'était emparé par surprise, 10 février 1799.
1800 : Employé dans l’armée du général Macdonald, il la suivit au passage du Splugen, et concourut à toutes les actions de cette campagne. Il fit presque toutes celles qui suivirent, au VIIIe corps de la Grande Armée,

Décorations :
- Membre (Commandant de la Légion d’honneur par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis, en 1791.

Titres :
- Chevalier de l’Empire, par lettres patentes du 9 janvier 1810.
- Baron de l’Empire, par lettres patentes du 1er mars 1812.

Récompense :
- Reçoit un sabre d’honneur pour service rendu à la journée du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799)
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUGEREAU (Jean-Pierre) Baron - Général de brigade.
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUGEREAU (Jean-Pierre) Baron - Général de brigade.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeSam 10 Oct - 14:34
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET - APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français - Tome 1.
Archives nationales (CARAN) Dossier de la Légion d'honneur côte : LH/74/65


AUGEREAU (Jean-Pierre)
(1772 - 1836)

Général de brigade
Lieutenant-général
DEMI-SOLDE
Commandant de la Légion d'honneur

Règlement d'armoiries :

"D'azur au lion d'or ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d'une épée haute d'argent."

CapitaineCOIGNET - Rechercher Augere10


Né le 27 septembre 1772, à Paris (Seine)
Fils du légitime mariage de Pierre Augereau, bourgeois de Paris, et de Elisabeth Crette.
Frère de Charles-Pierre-François Augereau, maréchal de France, duc de Castiglione.
Décédé le 26 septembre 1836, à Paris 2è (Seine)
Inhumé dans le cimetière du Père Lachaise, à Paris, 40è division.
Unique héritier ; Jean-Pierre -Nerstorin-Gustave-Adolphe Dupin, architecte, domicilié 18, rue des Petits Augustins, à Paris (Seine)

Etat des services connus:
Entré au service, 6 septembre 1792.
Aide de camp de son frère, futur duc de Castiglione.
Adjudant-commandant, durant les guerres de la République.
Général de brigade, 8 mai 1804.
Commandant provisoire de la division du général Fouleau, en Espagne, après la blessure qui avait mis ce général hors de combat, et il montra en cette occasion autant de bravoure que de talent militaire.

Lieutenant-général, 27 janvier 1815.
Mis en demi-solde au second retour des Bourbons, lors du licenciement de l'Armée.


Campagnes :
1792 à 1815 : A fait toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire.
Il se fit remarquer à la bataille de Tudela, en Espagne, 22 novembre 1798.
(Cité avec distinction dans le rapport que Lannes fit de cette affaire.)
Il se distingua à la bataille de Vede-la-Calabza (Espagne), 20 février 1810.
Il se signala égalerment au combat de Holstaritz, en Espagne, 4 mai 1810.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d'honneur, par décret du 16 pluviôse an XII (5 février 1804)
- Commandant de la Légion d'honneur par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 24 août 1814.

Titre:
- Baron militaire de l'Empire, par lettres patentes du 13 août 1811.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUBRY D'ARANCEY (Joseph) Baron - Général de brigade.
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUBRY D'ARANCEY (Joseph) Baron - Général de brigade.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeSam 10 Oct - 11:51
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/69/20


AUBRY D’ARANCEY (Joseph-Gabriel)
(1749 – 1835)

Baron d’Arancey
BARON DE L’EMPIRE
Général de brigade
ARTILLERIE
Officier de la Légion d’honneur


Règlement d’armoiries :
« D’azur à trois épées hautes d’argent, rangées en fasce et surmontées chacune d’un croissant du même ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aubry_10


Né le 20 août 1747, à Vitry-le-François (Marne)
Fils du légitime mariage de Joseph Aubry d’Arancey de Pallancieux, et d’Elisabeth Adam.
Marié à Marie-Louise-Françoise de Biarmois, dont quatre filles :
1° - Marguerite-Antoinette Aubry d’Arancey, épouse de Etienne-Gaston Barbier de Felcourt, juge de paix ;
2° - Marie-Anne-Victoire Aubry d’Arancey, veuve de Germain Foreau, domiciliée à Chartres ;
3° - Louise Aubry d’Arancey, domiciliée à Utrecht (Hollande)
4° - Joséphine-Antoinette Aubry d’Arancey, épouse d’Augustin-Eugène Leblanc-Brugnot-Duplessis, domiciliée à Ancomte, arrondissement de Vitry-le-François (Marne)
Domicilié en retraite à Vitry-le-François (Marne)
Décédé le 22 septembre 1835, à 11 heures du matin, à son domicile de Vitry-le-François (Marne)

Etat des services connus :
Entré au service, en 1766, comme aspirant au corps royal d’artillerie
Elève de ce corps et admis à l’Ecole militaire de Bapaume, en 1767.
Sous-lieutenant en second au régiment de La Fère, en 1768.
Lieutenant en second au régiment de La Fère, en 1769.
Lieutenant en premier dans la 9è compagnie d’ouvriers du corps royal d’artillerie.
Breveté capitaine, en 1779.
Capitaine en second dans la 9è compagnie d’ouvriers, en 1780.
Chef de bataillon dans la 9è compagnie d’ouvriers, et directeur en poste à Toulouse, des parcs d’artillerie de l’armée des Pyrénées, en 1792. (Il jeta dans cette ville les fondements de plusieurs établissements d’artillerie très importants.)
Directeur des parcs d’artillerie de l’armée des Pyrénées-Orientales, en 1793. Q.G établi à Perpignan.
Chef de brigade, en 1794, continuant de remplir les fonctions de directeur des parcs d’artillerie.
Mis en congé pour raison de santé, en 1795.
Attaché à l’état-major de l’armée de Sambre-et-Meuse, en 1796, puis envoyé à Metz pour y diriger les travaux des forges.
Placé à l’état-major de l’armée des Côtes de Bretagne, en 1797.
Directeur de l’artillerie de Grenoble, en 1798.
Directeur de l’artillerie de l’île de Corse, en 1799.
Directeur de l’artillerie à Turin (Italie), en 1800.
Directeur de l’artillerie de Grenoble, de 1802 à 1804.
Employé à l’état-major de l’armée d’Italie, en 1805.
Commandant de l’artillerie de la division d’avant-garde, sous le général Molitor, en 1805.
Nommé par le prince Eugène, commandant de toute l’artillerie de l’armée d’Italie, en 1806.
Directeur d’artillerie, à Strasbourg, en 1806.
Général de brigade d’artillerie, 19 juillet 1806.
Commandant de l’Ecole d’artillerie de La Fère, en 1806.
Commandant en chef de toute l’artillerie de Toscane, en 1808.
Inspecteur du personnel et du matériel d’artillerie dans les places, forts et batteries, manufactures, d’armes, forges et poudrières, depuis Nice jusqu’aux frontières d’Espagne, en 1810.
Inspecteur général d’artillerie, en 1811, pour les directions de Groningue et d’Amsterdam.
Mis à la disposition du ministre de la guerre, 15 janvier 1813.
Obtint sa mise à la retraite, 18 février 1813, motivée sur son grand âge et les fatigues de la guerre.

Campagnes :
1792 - 1793 : A l’armée des Pyrénées.
1794 : A l’armée du Midi, en Roussillon.
Commandant l’artillerie employée aux sièges du fort Saint-Elme, et des places de Collioure et Port-Vendres qui se rendirent vers la fin du mois de mai 1794.
1794 – 1795 : A l’armée de Catalogne.
Participe à la prise de Bellegarde, 18 septembre 1794.
Il accompagna à la Montagne-Noire, 17 novembre 1794, le général en chef Dugommier, qui y fut tué à ses côtés ; se trouva au siège de Figuières, que le général Pérignon prit le 27 novembre 1794.
Employé au siège de Roses, sous les ordres du général d’artillerie Lamartillière, il contribua beaucoup à la prise de cette place, 2 janvier 1795.
1812 : En Pologne et en Russie.
Commandant des équipages de siège, rassemblés à Magdebourg et à Dantzig, sur ordre du prince d’Eckmühl, en 1812. ; Et étant passé avec ces équipages au camp du maréchal Macdonald, il partit de Dantzig, 1er juin 1812, suivit ce corps pendant toute la campagne, arriva avec lui, 5 octobre 1812, à Rhiuntal près Mitau en Courlande, en repartit, 5 octobre 1812, pour suivre le mouvement de retraite de la Grande Armée, et rentra à Dantzig au début de janvier 1813, n’ayant perdu que 6 bouches à feu sur 150 dont ses parcs avaient été composés au point de départ.

Autres fonctions :
- Membre du collège électoral du département de la Marne, en 1806.
- Membre du Conseil municipal de Vitry-le-François, en 1815.
- Commandant de la garde nationale du département de la Marne, en 1815, confirmé avec son grade par le roi, en 1816.
- Président du Comité des chevaliers de Saint-Louis, pour l’arrondissement de Vitry-le-François.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 20 frimaire an XII (11 décembre 1803)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 25 prairial an XII (14 juin 1804)
- Chevalier de Saint-Louis, en 1780.
- Chevalier de la Couronne de fer d’Autriche, en 1807.

Titre :
Baron militaire de l’Empire, par lettres patentes du 23 octobre 1811.

Dotations :
Bénéficiaire d’une dotation en Westphalie, en 1811.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUBRÉE (René-François) Général de brigade
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUBRÉE (René-François) Général de brigade    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeVen 9 Oct - 22:15
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET - APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français - Tome 1


AUBRÉE (René-François)
(1763 - 1808)

Général de brigade
Commandant de la Légion d'honneur


Né en 1763, à Rennes (Ille-et-Vilaine)
Tué en 1808, lors du siège de Saragosse (Espagne)

Etat des services connus:
Engagé volontaire en 1792 dans le 1er bataillon d'Ille-et-Vilaine.
Chef de bataillon du 1er bataillon d'Ille-et-Vilaine, en 1794.
Chef de brigade, en 1799.
Général de brigade, nommé sur le champ de bataille de Bergen, 19 septembre 1799.
Employé dans la 27e division militaire, depuis l'an XI jusqu'en 1808.

Campagnes:
1794 : En Belgique, sous le général Pichegru.
1799 : Employé à l'armée de Hollande, sous le général Brune.
Il se distingua tout particulièrement à la journée de Bergen, 19 septembre 1799 et combattit vaillamment à Kastricam, 18 octobre 1799 et se fit remarquer dans plusieurs autres actions de la campagne de Hollande.
1808 : En Espagne.

Blessures:
Blessé mortellement lors du siège de Saragosse (Espagne), en 1808.

Décorations :
- Membre (Commandant) de la Légion d'honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: AUBERT-DUBAYET (Jean-Baptiste) Général de division
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les Généraux morts avant l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: AUBERT-DUBAYET (Jean-Baptiste) Général de division    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeVen 9 Oct - 17:36
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1


AUBERT-DUBAYET (Jean-Baptiste-Annibal)
(1775 – 1797)

Général de division
Commandant d'armée
Député
Président de l'Assemblée nationale
Ambassadeur

CapitaineCOIGNET - Rechercher Aubert10


Né le 19 août 1757 à Bâton-Rouge, en Louisiane (Nouvelle-France)
Fils d'un maréchal de camp.
Décédé le 7 décembre 1797 à Péra, près de Constantinople (Turquie)

Etat des services connus :
Entré au service, en 1780, comme sous-lieutenant au régiment de Bourbonnais.
Capitaine, 30 juin 1785.
Revenu en France, il y servit avec le même grade, jusqu’en 1790.
Après la session de l’Assemblée nationale de 1792, il rentra au régiment de Bourbonnais.
Lieutenant-colonel dans le régiment de Saintouge, en 1792.
Général de brigade, en 1793.
Général de division, en 1795, commandant en chef des Côtes de Cherbourg.
Remplacé par le général Schérer, 30 décembre 1795.

Campagnes :
1780 – 1783 : Guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique.
1793 : A l’armée du Rhin.
- Chargé de défendre la ville de Mayence, assiègé en avril 1793, par une armée autrichienne forte de 80.000 hommes, il ne rendit cette place que le 22 juillet 1793, après avoir épuisé tous les moyens de s’y maintenir, et lorsque la garnison, affaiblie par les maladies et par les pertes qu’elle avait faites en hommes, réduite depuis longtemps à se nourrir de la chair des chevaux, de celle des animaux les plus immondes, et manquant de munitions de guerre, n’y pouvait plus tenir.
Malgré cette courageuse résistance, il fut accusé d’avoir mal fait son devoir, arrêté et conduit à Paris par des gendarmes, incarcéré et dénoncé à la Convention nationale ; il y fut défendu, le 4 août 1793, par le représentant du peuple Merlin de Thionville, l’un des commissaires envoyés à Mayence, et sa justification ayant été proclamée, il fut mis en liberté.
1793 : Armée des Côtes de Cherbourg.
Envoyé de suite avec les troupes de la garnison de Mayence, à l’armée des Côtes de Cherbourg, commandée par le général Canclaux, il est cependant défait à l’affaire de Clisson, 22 septembre 1793.
Remporte sur les Vendéens la bataille de Chollet, 8 octobre 1793.
Au moment où il faisait ses dispositions pour ce combat, il reçut l’ordre de venir à Paris rendre compte au ministre de la guerre. Arrivé à Paris, on y examina sa conduite, qui fut tour à tour défendue et attaquée à la tribune de la Convention ; et le député Montaut l’ayant accusé d’avoir professé des opinions royalistes dans la première assemblée législative, il fut mis en état d’arrestation et rendu à la liberté après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794)
1794 : Armée de Verndée.
Il seconda puissamment le général Hoche, soit dans les opérations militaires, soit dans la pacification de la Vendée.
1795 : A l’armée des Côtes de Cherbourg.
Il poursuivit et dispersa les bandes de chouans répandues dans le pays, et rétablit les communications interceptées par elles.

Autres fonctions :
Président du collège électoral du département de l’Isère, et élu député à la première assemblée législative.
- Il se montra avec distinction à la tribune de cette assemblée dans les sessions de 1791 et 1792 ; présenta des projets de loi sur le recrutement de l’armée ; s’opposa au brûlement des anciens drapeaux, provoqua une demande en réparation de l’insulte faite au pavillon anglais par une frégate française, et vota pour la guerre contre l’Autriche. Il prit la défense du général Lafayette ; s’opposa à une nouvelle fédération qu’il prévoyait devoir entraîner la chute de la monarchie ; présida l’Assemblée nationale, depuis le 9 jusqu’au 24 août 1792, et déploya beaucoup de fermeté pendant le temps qu’il occupait le fauteuil.

Nommé ambassadeur près la Porte-Ottomane, il prit son audience de congé du directoire exécutif, 5 avril 1796 et est arrivé à Constantinople en octobre 1795.
Obtient que les ambassadeurs de France fussent rétablis dans les droits et privilèges qu’on leur contestait, et notamment dans celui de protéger les églises catholiques établies dans l’empire turc, il eut sa première audience du grand seigneur, en janvier 1797, et lui présenta de la part du gouvernement français, une batterie d’artillerie volante.
Ayant été attaqué d’une fièvre maligne, il mourut à Péra (Turquie), 17 décembre 1797.

Mention :
Commandant de l’armée des Côtes de Cherbourg, le 6 novembre 1795 , il offrit de marcher avec elle sur Paris pour y rétablir l’autorité de la Convention nationale qu’il croyait compromise.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: ARRIGHI (Jean-Thomas) Duc de Padoue - Général de division
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Rechercher dans: Les Généraux de la Révolution et de l'Empire   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: ARRIGHI (Jean-Thomas) Duc de Padoue - Général de division    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeVen 9 Oct - 15:21
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français – Tome 1.


ARRIGHI (Jean-Thomas)
(alias Toussaint)
Arrighi de Casanova
(1778 – 1853)

DUC DE PADOUE
Général de division
Grand-Officier de la Légion d'honneur

CapitaineCOIGNET - Rechercher Arrigh11

Règlement d’armoiries :

« Ecartelé : ¼ ) d’argent à la croix treillissée et ombrée d’azur – 2/3) d’or au sphinx couché de sable tenant un étendard à trois queues de cheval du même posé en barre ; au chef de gueules semé d’étoiles d’or. »

CapitaineCOIGNET - Rechercher Arrigh10


Né le 8 mars 1778, à Corte (Corse)
Fils du légitime mariage d’Hyacinthe Arrighi, avocat général du roi, député suppléant de la Convention nationale, préfet de Liamone, et de Marie-Thérèse Benielli.
Cousin germain par alliance de Maria-Letizia Ramolino, mère de Napoléon 1er.
Marié le 25 février 1812, à Anne-Rose-Zoé de Montesquiou-Fezensac, morte le 14 juin 1817, dont deux enfants. (Son fils Louis-Honoré-Hyacinthe-Ernest Arrighi de Casanova deviendra Ministre de l’Intérieur de l’Empereur Napoléon III.)
Décédé le 22 mars 1853, à Paris (Seine)

Etats des services :
Admis dès 1785, à l’Ecole militaire de Rebais, puis à celle de Meaux, comme élève du roi.
Envoyé à l’Université de Pise, lors de la suppression des écoles militaires, en 1793.
Entré en 1796 à l’armée d’Italie, dans la 75è demi-brigade, comme lieutenant d’une des compagnies franches levées en Corse.
Il se trouvait à Rome, en 1797, à l’Etat-major général, en qualité de capitaine et adjoint aux adjudants-généraux, lors de l’insurrection du 27 novembre 1797, où périt le général Duphot.
Secrétaire d’ambassade près du Pape, attaché au service de Joseph Bonaparte, et chargé de contenir les factieux, conjointement avec Eugène de Beauharnais et l’adjudant Serlock.
Aide de camp du général Berthier, durant la campagne de Marengo.
Chef d’escadron du 1er régiment de dragons, 14 juin 1800.
Colonel du 1er régiment de dragons, 31 août 1803.
Colonel des dragons de l’Impératrice (Garde impériale), 19 mai 1806, puis peu de temps après général de brigade.
Général de division, nommé sur le champ de bataille d’Essling par l’Empereur.
Commandant de la 3è division de cuirassiers en remplacement du général d’Espagne, tué.
Confirmé général de division, 25 mai 1809.
Inspecteur général de cavalerie après la campagne de Wagram.
Chargé par l’Empereur, peu avant la campagne de Russie, d’organiser 67 cohortes de la garde nationale et de toute l’artillerie attachée aux cent cohortes créées.
Commandant supérieur de toutes les côtes de l’Océan, et commandant de cinq divisions militaires, en 1812.
Commandant du 3è corps de cavalerie, en 1813.

Envoi son adhésion aux actes du gouvernement royal, à la chute de l’Empire.

Lors du retour de l’Empereur, nommé membre de la Commission chargée d’examiner les titres et les droits des militaires qui avaient obtenu de l’avancement sous le gouvernement royal.
S’embarqua à Toulon, 3 mai 1815, et passa en Corse, en qualité de commissaire extraordinaire de l’Empereur.

Compris dans l’ordonnance du 24 juillet 1815, il est exilé de France en exécution de l’ordonnance du 17 janvier 1816, s’étant retiré pour un temps en Lombardie.
Rappelé en France en 1820, il resta cependant discret jusqu’en 1849.


Campagnes :
1796 – 1797 : Armée d’Italie.
1798 : En Egypte et en Syrie.
Il servit à la bataille des Pyramides, 22 juillet 1798.
Se distingua particulièrement au combat de Koraïm, 11 août 1798.
Entra l’un des premiers dans Jaffa, prise d’assaut.
Assista aux différents assauts de Saint-Jean-D’acre.
1800 : Armée d’Italie.
Etait au passage du Mont Saint-Bernard, 20 mai 1800, et à toutes les actions de cette campagne.
1805 : Employé à l’armée d’Allemagne.
Il se distingua au combat de Wertingen, 18 octobre 1805.
Chargé de tourner la position de l’ennemi, il enleva un village avec le 2è dragons qu’il commandait, et auxquels il fit mettre pied à terre, arriva sur les derrières de l’ennemi, culbuta deux régiments de cuirassiers, fit mettre bas les armes à un bataillon de grenadiers hongrois et s’empara de six pièces de canons.
Se distingua à Austerlitz, 2 décembre 1805.
1808 : Armée d’Espagne, à la tête des dragons de l’Impératrice.
1809 : Employé à l’armée d’Allemagne.
Il se distingua à la bataille de Wagram, 6 juillet 1809.
Napoléon l’ayant chargé de se porter à l’aile droite, pour aider le prince d’Eckmühl à tourner l’ennemi, étant passé sous le feu de la ligne ennemie, arriva au point désigné et déboucha sur le plateau à la tête de sa division au milieu des tentes des Autrichiens et sous une pluie de mitraille. Mais sur ce terrain défavorable, il ne put faire que quelques charges partielles qui favorisèrent cependant l’arrivée de l’infanterie et lui permit de reprendre l’offensive au moment où l’Empereur faisait son attaque décisive sur le centre.
1813 :
Il fut chargé à la fin du mois de mai 1813, de balayer toute la rive gauche de l’Elbe.
A la bataille de Dennewiz, il arrêta avec le 3è corps de cavalerie les Prussiens et les Suédois et facilita la retraite du maréchal Ney.
Se signala à la bataille de Leipzig, 18 octobre 1813 et se maintint dans les faubourgs de la ville.
1814 : France.
Lors de l’invasion, il se porta sur Nogent, 26 février 1814, pour s’opposer au passage des alliés.
A la prise de Paris, il occupait, sous les ordres du duc de Raguse, les hauteurs de Belleville et de Romainville.
Blessures :

Blessures :
- Blessé d’un coup de feu au cou (artère carotide lésée) lors du dernier assaut de Saint-Jean-d’Acre. (Sauvé par Larrey qui parvint à stopper l’hémorragie.)
- A eut deux chevaux tués sous lui, au combat de Wertingen, 18 octobre 1805.
- Blessé au début de la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805.
- A eut son cheval tué sous lui lors de la bataille de Paris, mars 1814.

Récompense :
Reçois un sabre d’honneur du général en chef après Saint-Jean d’Acre.

Décorations :
Commandant de la Légion d’honneur par décret du 25 décembre 1805.
Grand-Officier de la Légion d’honneur.
Grand Cordon de l’ordre de la Réunion, 3 avril 1813.
Chevalier de Saint-Louis, en 1814.

Titre :
Duc de l’Empire par décret de l’Empereur du 19 mars 1808 et par lettres patentes du 24 avril 1808. (Duc de Padoue)

Autres fonctions :
Pair de France, 2 juin 1815, gouverneur de la Corse durant les Cent-Jours.
Elu représentant de la Corse, en 1849, (Bonapartiste)
Sénateur, en 1852.
Gouverneur de l’Hôtel des Invalides, 21 mars 1853.

Mention :
Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l’Arc de triomphe de l’Etoile, à Paris.
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: DARNAUD (Jean) Caporal - 10è demi-brigade légère.
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Rechercher dans: Les anonymes   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: DARNAUD (Jean) Caporal - 10è demi-brigade légère.    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeVen 9 Oct - 8:56
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : SHAT – fort de Vincennes – Dossier côte : 2YF 101 024


DARNAUD (Jean)
(1762 - ????)

Caporal
10è demi-brigade d’infanterie légère


Né le 2 août 1762 à Carbonne (Haute-Garonne)
Fils du légitime mariage de Jean Darnaud et de Marie Depral.

Etat des services connus :
Entré au service, 15 août 1785.
Caporal, à la 10è demi-brigade d’infanterie légère.
Le 24 prairial an IX (13 juin 1801) il écrit au Ministre pour solliciter une solde de retraite qui lui a été accordé le 21.


Observations :
Il lui a été accordé en nivôse an VI un ordre de subsistance provisoire.
Il a perçu ce subside jusqu'en frimaire an VIII.

Campagnes :
Celles du 21 avril 1792 à l'an IV :

Blessures :
A reçu un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Montberstach, 27 floréal an IV (14 mai 1796)
CapitaineCOIGNET - Rechercher FolderSujet: DARNAUD (Jacques) Lieutenant 13è régt d'infanterie de ligne
CapitaineCOIGNET

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Rechercher dans: Les officiers et sous-officiers   CapitaineCOIGNET - Rechercher EmptySujet: DARNAUD (Jacques) Lieutenant 13è régt d'infanterie de ligne    CapitaineCOIGNET - Rechercher Icon_minitimeVen 9 Oct - 8:41
Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : SHAT – Fort de Vincennes – Dossier côte : 2YF 15 173


DARNAUD (Jacques)
(1756 - ????)

Lieutenant
13è Régiment d’Infanterie de ligne


Né le 19 décembre 1756 à Saint-Lye-La-Forêt (Loiret)
Fils du légitime mariage de Jacques Darnaud, et de Catherine Oreve.

Etat des services connus :
Entré au service comme soldat, au régiment du Dauphiné: 26 octobre 1778.
Caporal, 6 mai 1785.
Sergent, 12 mars 1792.
Sous-lieutenant, à la 3è compagnie, 5è bataillon, du 13è régiment d'infanterie de ligne, 16 frimaire an VII (6 décembre 1798)
Lieutenant, 10 fructidor an XI (28 août 1803) à la 3è compagnie, 5è bataillon, du 13è de ligne.
Admis à la solde de retraite pour ancienneté de services et campagnes (43 ans), en 1808.

Campagnes :
1792-1793 - an II et III : En Allemagne.
An IV : En Vendée.
An V : En Italie.
Ans VI-VII-VIII et IX : En Egypte et en Syrie.
An XIV : En Italie.
1807 : Employé au 2è corps de la Grande Armée, dans le Frioul (Italie)
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