BARTIER DE SAINT HILAIRE (Jean-Etienne, baron), général.

Né à Aspet (Haute-Garonne) le 7 mars 1766, mort dans son domaine à Huos près Montréjeau (Haute-Garonne) le 19 février 1835. Capitaine au 3e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne, 24 décembre 1791; aux armées du Midi, 1792-1793; des Pyrénées-Orientales, 1794-1795 ; nommé provisoirement au siège de Toulon adjudant général chef de bataillon par les représentants du peuple Barras, Fréron, Ricord et Saliceti, 20 décembre 1793; blessé d'un coup de sabre à la tête, 25 janvier 1795; ne fut pas confirmé dans son grade le 13 juin 1795; rejoignit comme capitaine la 122e demi-brigade où il fut placé à la suite comme chef de bataillon, 4 juillet 1795; blessé d'une coup de sabre à la main droite, 14 juillet 1795; à l'armée des Alpes et d'Italie, 23 septembre 1795; rentra dans ses foyers à la fin de 1795; servit dans le Midi, 1799; adjudant-commandant, 22 février 1800; servit à la Grande Armée, 1805-1807; envoyé à l'armée d'Italie, 27 septembre 1806 ; sous-chef d'état-major général de l'armée d'Italie au 10 avril 1809; officier de la Légion d'honneur, 27 juillet 1809, chevalier de la Couronne de Fer ; baron de l'Empire, 4 juin 1810; commandant le département de la Haute-Garonne, 25 août 1810; chef d'état-major de la 5e division de cuirassiers (Doumer) en Russie au 15 juin 1812; général de brigade, 10 juillet 1812, et mis à la suite de Etat-major général de la Grande Armée; blessé à la Bérésina, 27 novembre 1812; commandant le département de la Haute-Garonne eu 1813; autorisé à se rendre aux eaux de Bagnères, 11 mai 1813; commandant une réserve de 2 cohortes à Montrejeau, 2 novembre; incorporée dans l'armée d'Espagne, 23 février 1814; commandant la 5e brigade de la 2e division de réserve (Travot) à l'armée des Pyrénées, 27 mars; à la bataille de Toulouse, 10 avril; resta à Toulouse après le départ des -troupes françaises comme commandant le département de la Haute-Garonne, 12 avril 1814; y fut arrêté par les Anglais; cessa ses fonctions le 1er juin 1814; admis à la retraite par ordonnance du 22 février 1815; mis en non-activité du 1er décembre 1815 au 1er juillet 1818; admis à la retraite le 5 janvier 1820, avec traitement payable à compter du 1er juillet 1818. Etait chevalier de Saint-Louis.