BELLE de Gachetier (DE) (César) Général de brigade

Né le 27 novembre 1770, à Voreppe (Isère)
Décédé le 19 juillet 1826, à Voreppe (Isère)

Etat des services :
Engagé volontaire à l’âge de 17 ans comme simple canonnier au 6è régiment d’artillerie à pied, 1er juillet 1787.

Passé dans le 1er régiment des chasseurs à cheval, 1er octobre 1789.
Brigadier, 15 mars 1791.
Sous-lieutenant au 12è régiment de dragons, 15 septembre 1791.
Lieutenant, 10 mars 1793.
Adjoint aux adjudants-généraux, 7 janvier 1794.
Capitaine, 5 octobre 1796.
Chef d’escadron à la suite du 12è dragons, 17 février 1797.
Colonel du 12è régiment de dragons, 12 mars 1797.
Général de brigade, 1er février 1805.
Employé dans les 7è et 28è division militaire en 1805.
Rappelé d’Espagne et invité à rentrer en France par l’Empereur pour des motifs que l’on n’a jamais parfaitement bien connus, 2 août 1809.
Mis en non-activité à la date du 5 septembre 1809.
Mis à la retraite, 15 mars 1812.

Après cette disgrâce, De Belle se retira à Voreppe, où il vécut dans l’obscurité jusqu’aux événements du printemps 1815, qui vinrent un instant le rappeler sur le scène publique.
7 mars 1715 : Ayant appris le débarquement de l’Empereur, il se rendit à Grenoble pour offrir au général Marchand, qui y commandait, ses services et son dévouement à la cause du roi. Ayant été refusé sous prétexte qu’il n’était plus en activité, il revint à Grenoble le 9 mars 1815, pour faire à Napoléon des offres du même genre. Il fut accepté.
Commandant du département de la Drôme, 15 mars 1815.
Le 29 mars 1815, il marcha contre le duc d’Angoulême, après avoir réunit 600 homme de la garde nationale, et engagea le lendemain un combat près de Montélimard, où le comte d’Escars le battit. Soit que sa défaite l’eût rendu plus circonspect, soit qu’il ne voulut pas donner à la cause impériale des gages trop marqués de son dévouement, il remit le commandement de ses troupes au colonel d’artillerie Noël qui, à son tour se laissa battre à Livron, 2 avril 1815. Ce succès ayant ouvert à l’armée royale les portes de Valence, de Belle dut se replier sur Romans.
Démis de son commandement du département de la Drôme par ordre de l’Empereur, 24 avril 1815.
Commandant du département du Mont-Blanc, 18 mai 1815.

Mis en non-activité à la seconde Restauration du trône des Bourbons.
Sa conduite équivoque pendant les événement de mars-avril 1815, le firent traduire devant la 2è section du 1er Conseil de guerre permanent de Paris qui le condamna à mort, 24 mars 1816.
Mais le roi commua sa peine en celle de 10 ans de détention dans une prison d’Etat.
Puis sur les sollicitations du duc d’Angoulême, il lui fit grâce entière, 16 juillet 1817.
Rétablit dans son grade et la jouissance de sa retraite.

Campagnes et actions d’éclat :
An II à l’an XIII : Aux armées du Nord, du Rhin, des Alpes, de Sambre-et-Meuse, d’Angleterre, de Hanovre et des Côtes de l’Océan.
Sa belle conduite le fit remarquer plusieurs fois, notamment à Altenkirchen (1797), à Saltzbourg (1800) et à Novi (1799), où il défendait avec son frère les plateaux qui dominent cette ville.

Fin 1805 : A l’armée d’Italie.

1806 : A la grande Armée – en Prusse.

1808 : A l’armée d’Espagne. Se distingua particulièrement à Vasconcellos, dans un combat contre l’armée de galice

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul, 11 décembre 1803.
- Officier de la Légion d’honneur par décret du premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804)
- Commandant de la Légion d’honneur par décret impérial du 11 juillet 1807.

Titre :- Baron de l’Empire par décret de l’Empereur (1808)