Devinettes

Vieux Grognard a écrit:

Il était le partenaire de l'Empereur aux échecs...

Précisons que Napoléon jouait également avec Montholon ou Bertrand.
Puisqu'il est question de Gourgaud, un soir avant le dîner il se trouva mal en regardant la partie d'échecs de l'Empereur.
Notons que Napoléon ne faisait pas assoir ces Messieurs avant le dîner... Protocole oblige...
(Lettre d'Albine de Montholon)

L' ane et vieux grognard nt tous deux donnné la bonne réponse, mais
c'est l'âne qui a répondu le 1er. C'est donc lui le vainqueur A toi de poser une question, maintenant,
l'âne !

Notre ami l'Ane n'ayant pas l'air d'avoirn d'idées, je reprends la main
avec cette question :
Avec quoi, l'Empereur disait-il faire ses plans ?

Avec du papier, crayon, compas et deux trois autres bricoles.

Jean-Yves a écrit:

Avec quoi, l'Empereur disait-il faire ses plans ?

« Avec les rêves de mes soldats endormis »

N'est-elle pas apocryphe ?
A-t-on des sources sur cette "citation" qui n'est pas sans faire penser au Rêve de Detaille ?

Bravo à Vieux Grognard !

Pour répondre à  Drouet Cyril; ma source est dans le livre ;"Ainsi Parlait Napoléon" de Robert Colonna d'Istria

A Vieux Grognard, onc, de poser une question

Jean-Yves a écrit:

Bravo à Vieux Grognard !

Pour répondre à  Drouet Cyril; ma source est dans le livre ;"Ainsi Parlait Napoléon" de Robert Colonna d'Istria

La citation est vraisemblablement apocryphe. On la trouve, jamais sans une indication précise de source, sous différentes formes. Il s'agit parfois de plans, parfois de batailles gagnées... J'ai l'impression que Victor Hugo n'est pas étranger à cette phrase !

Jean-Yves a écrit:

A Vieux Grognard, donc, de poser une question

Cavalier dans un prestigieux régiment de la Garde impériale, je suis plus connu pour mes portraits que pour mes actions militaires. Qui suis-je ?

Vous l'avez compris, il s'agit d'identifier un peintre de l'époque napoléonienne hélas tombé dans l'oubli en dépit d'une œuvre importante.

Jean-Yves a écrit:

Pour répondre à  Drouet Cyril; ma source est dans le livre ;"Ainsi Parlait Napoléon" de Robert Colonna d'Istria

Merci, mais par source j'entendais source primaire.

Autrement, on peut se référer au règlement sur la composition des équipages de l'Empereur :
"L'aide de camp de service a toujours soin de faire porter pour l'Empereur son portefeuille contenant les cartes du pays avec une écritoire, papier, plumes, encre, canifs, crayons, compas, pelotes et épingles"

A Vieux Grognard : Lejeune ?

A Cyril Drouet : A la fin de son livre, Robert Colonna cite un grand nombre d'auteurs. Par
conséquent, je ne puis vraiment dire avec certitude lequel de ceux-ci  est la source primaire;

.... ....

S'agit-il de .....Théodore Gericault.... (°1791 +1824)....?

.....

Jean-Baptiste a écrit:

.... ....

S'agit-il de .....Théodore Gericault.... (°1791 +1824)....?

.....

Non, celui-ci serait trop connu pour que je dise que son œuvre est tombée dans l'oubli. Et, que je sache, Gericault n'a jamais été cavalier dans la Garde impériale. Par contre, l'indice est intéressant car les deux hommes avaient toutes les raisons de se connaître...

Jean-Yves a écrit:

A Cyril Drouet : A la fin de son livre, Robert Colonna cite un grand nombre d'auteurs. Par
conséquent,  je ne  puis vraiment dire avec certitude lequel de ceux-ci  est la source primaire;

Laissons donc, à preuve du contraire, cette phrase au chapitre des citations apocryphes.

Jean-Yves a écrit:

A Vieux Grognard : Lejeune ?

Le général Louis-François Lejeune, un Strasbourgeois, aurait pu être un bon candidat mais je ne crois pas qu'il servait dans la Garde. Notre cavalier était plus jeune et n'a pas connu une aussi belle carrière militaire. Il n'a pas non plus peint de bataille mais essentiellement des portraits.

Je sens qu'un indice supplémentaire est nécessaire. J'ai déjà précisé qu'il s'agissait d'un cavalier de la Garde impériale, il était plus précisément vélite dans les lanciers rouges...

Bon ! Procédons par élimination ! Vû les renseignements
cela ne peut-être ni Gérard, ni Gros, ni Langlois !

Jean-Yves a écrit:

Bon ! Procédons par élimination ! Vû les renseignements
cela ne peut-être ni Gérard, ni Gros, ni Langlois !

Effectivement. Le dépôt des lanciers rouges, c'est-à-dire les chevau-légers lanciers de la Garde, était basé à Versailles. C'est dans leurs écuries que Géricault déjà cité observait les chevaux dont il a fait maintes études. Notre peintre, qui a moins d'un an de plus que lui, a fait l'Ecole des Beaux-arts et, plutôt que de devoir rejoindre l'armée durant cette année 1813 où Napoléon a tant besoin d'hommes, a préféré anticiper l'appel en choisissant les meilleures conditions possibles pour son engagement. Il fallait certes quelques moyens mais, cette condition remplie, la formule des vélites étaient la plus intéressante. Ce faisant, il a eu beaucoup de chances car il a trouvé sur place un homonyme très compréhensif qui a apprécié ses talents de peintre...
Notre peintre a une autre facette : en uniformologie, sa série de portraits de l'armée britannique est sans équivalent.
Vous ai-je fourni assez d'indices ?

.... ....

Une rue de Paris porte son Nom....?

....

Jean-Baptiste a écrit:

Une rue de Paris porte son Nom...

Hélas non, ni à Paris, ni à Versailles. Par contre, une exposition rétrospective est actuellement organisée. Elle permettra de faire la lumière sur l'œuvre de ce peintre. L'extrait de l'une de ses toiles, ci-dessous, montre la richesse de son talent. Quant à son œuvre, elle est importante mais dispersée. L'exposition en montrera une grande variété.

Les lancirs rouges étaient commandés par Colbert, mais je n'ai jamais entendu dire que ce dernier fit des portraits

Jean-Yves a écrit:

Les lancirs rouges étaient commandés par Colbert, mais je n'ai jamais entendu dire que ce dernier fit des portraits

Le 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde était effectivement commandé par le général Colbert. Dans l'état-major de ce régiment, se trouvait en qualité de colonel-major l'ancien colonel du régiment de hussards de la garde royale hollandaise, Charles Marie Joseph Dubois de Ferrières (1772-1829). C'était lui, qui commandait le dépôt de Versailles au retour de la campagne de Russie, le protecteur de notre peintre.

Ma devinette ne suscite guère l'enthousiasme ! Il s'agissait du peintre Alexandre-Jean Dubois-Drahonet (1790-1834) dont voici l'une des œuvres peinte en 1817 représentant Edouard César de Laborde devant le buste de son père, le colonel du 8e hussards tué à Wagram :



Parmi ses nombreuses œuvres, figure une série de 100 portraits en uniforme de militaires de l'armée britannique.

Je ne connaissais pas ce personnage. On en apprend tous les jours.
Personne n'ayant trouvé, la main est toujours à Vieux Grognard.

Jean-Yves a écrit:

Personne n'ayant trouvé, la main est toujours à Vieux Grognard.

Voici plus facile :
Dans cette illustre famille, le grand-père était marquis, le père marquis et comte, le fils marquis et duc, le premier petit-fils marquis et duc, le second marquis, puis les titres se sont éteints. De tradition militaire, le grand-père, le père et le fils sont officiers généraux. Le fils fut également ambassadeur et ministre, l’un des petits-fils sénateur et président de conseil général, le second député. Le fils est certainement le plus connu d’entre eux. Brillant cavalier, brillant diplomate, il est aussi un proche de l’Empereur.