Les Girouettes

Entre 1814 et 1815,

Bien des notables, militaires et nantis par l'Empereur retournèrent leurs vestes, d'où l'appellation peu glorieuse de "girouette".

Qui commence la liste

-Talleyrand
-Fouché
-Le général Turreau
-Cambacérès

-Andréossy
-Augereau
-Hullin
-Isabey

bonsoir jean yves
pour fouché et talleyrand ont toujour été des anguilles en ce qui concerne augereau il est choisi pour etre un des juge lors du proces de ney mais il se recuse
cordialement

clarke
kellermann
marmont
victor

C'est un bon début mes amis,

Mais un peu de développement sur chacune de ces "girouettes" serait la bienvenue

je crois qu'il y a un livre sur les girouettes,peut ont encore le trouver????
cordialement

Je le possède ! je l'avais trouvé dans une librairie spécialisée en livres anciens.
Concernant Fouché et Talleyrand, il est, je crois inutile de développer. Pour les autres, voici :
Andréossi :Lt-Général, nommé par l'Empereur le 5.01.1800 ; ambassadeur ; conseiler d'état,service ordinaire ; président de la section de la guerre ; grand-aigle de la légion d'honneur, le 14.08.1809 ; commandant de l'ordre de la couronner de fer ; grand chancelier de l'ordre des trois toisons d'or, et chevalier de l'ordre royal de St-Louis, le 13.08.1814;

-Augereau : Maréchal d'Empire ; chevalier de l'ordre royal et militaire de St-Louis, par le roi, le 1.06.1814 ; pair de France par ordonnance du roi, 4.06.1814). le roi, en juillet 1814, le nomma commandant supérieur de la 19e division militaire à Lyon.

-Hullin : Un des assiégeants de la Bastille.Présida le conseil de guerre qui condamna le duc d'Enghien. Comte d'Empire ; gouverneur de Berlin ; commandant de Vienne ; général de division nommé par l'Empereur, le 5.08.1807 ; commandant de la Légion d'Honneur ; chevalier de l'ordre prussien del'aigle noir ; commandant la 1ere division militaire et la place de Paris. Se rallia à Louis XVIII en avril 1814. Il reprit aussitôt le retour de l'empereur, le 21.03.1815, le commandement de la place de Paris.

-Isabey : Peintre du cabinet de l'Empereur. E n mai 1814, il est reçu par le roi qui accepte de poser pour lui, et, en juin, devient peintre du cabinet du roi.

Dans ce registre, malheureusement, nous n'avons que l'embarras du choix ...
La trahison en effet fut un point trop commun parmi les plus grands hommes, hauts dignitaires ou fonctionnaires qui retournèrent plus d'une fois leur uniforme, d'une Restauration à l'autre ...

Partant de là, les plus fidèles, loyaux et dévoués pour suivre l'Empereur n'en seront que plus remarquables.
Ces derniers iront jusqu'au sacrifice suprême, tel La Bédoyère, ou encore La Valette, pour accompagner dans l'épreuve leur Maître de toujours.

Mais ils furent bien moins nombreux que ceux dont le Sergent nous réclame la liste ...
Car ce courage assorti d'une abnégation totale n'est certes pas l'apanage de tout un chacun !

pour moi le maréchal ney est la girouette par excellence.
mais il ne mérité pas la mort.
davout après waterloo.
murat (quel dommage).

-Marmont
fait pair de france par louis XVIII et major général de la garde royale
flétri pour avoir voté la mort de Ney il est chargé en juillet 1830 de commander les troupes royale appelées à reprimer la revolution parisienne
il meurt à venise au palais loredan d'une attaque d'apoplexie
il est inhumé au vieux cimetiere de chatillon sur seine

-Victor
rallié aux bourbons, il leur reste fidele pendant les cent jours
nommé comme président du conseil de guerre les officiers passés du coté de Napoleon il vote la mort de Ney
pair de france
ministre de la guerre
ministre d'état sous louis XVIII il refuse de se rallier à la monarchie de juillet
il meurt de maladie à son domicile, il est inhumé au pere lachaise
cinq descendants du marechal sont morts pour la france en 1914-1918
le 4eme duc de bellune est mort en 1917

Encore que l'on pourrait, séparer les girouettes, des traitres.

Les girouettes ma fois en peu les "comprendre", car il sont opportunistes.

Mais les traitres, le sont en toute conscience.

traitres ou girouettes c'est pareil pour moi tous au rasoir nationnal

Il y en a certains pour qui le cas est un peu différent : Rappelons qu'à Fontainebleau, lors des adieux, l'Empereur avait délié de leur serment de fidélité envers lui, soldats et officiers de son armée. Une grande partie de l'armée, une fois dégagé de toute obligation envers Napoléon, prêta alors allégeance aux Bourbons. Au retour de l'Aigle, en 1815, ils se retrouvèrent partagés entre leur coeur qui les conduisait vers l'Empereur, et leur nouvelle loyauté au Roi. Bien sûr, pour certains "loyauté" rimait avec "croix et monnaies ".

C'est tout à fait le sens de mon propos Jean-Yves