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 SARAZIN Jean-Louis

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Jean-Yves
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Jean-Yves


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MessageSujet: SARAZIN Jean-Louis   SARAZIN Jean-Louis Icon_minitimeJeu 29 Mar - 21:35

M. Denis SARAZIN-CHARPENTIER est rentré en contact avec moi, il m'a communiqué des enseignements sur l"unde ses ancêtres :

Jean Louis SARAZIN

(Saint-Denis-lès-Rebais 1783-1837 Rebais)

Dragon au 18ème régiment,

blessé le 14 octobre 1805 à la bataille d’Elchingen

Au cours de l’étude de la famille SARAZIN issue de Philippe SARAZIN (1638-1679) de Jouarre, un seul SARAZIN a été identifié comme ayant reçu une pension du Trésor Royal, en l’année 1817. Il s’agit de Jean-Louis SARAZIN, de Saint-Denis-lès-Rebais.

Jean Louis SARAZIN (1783-1837) est issu d’une famille de bergers.

Né le 23 octobre 1783 à St-Denis-lès-Rebais, il est le fils Louis SARAZIN (5.1.1752 St-Denis-lès-Rebais, décédé après le 15.10.1821 St-Denis-lès-Rebais)[b], berger aux Pleux de St-Denis-lès-Rebais et de Marie LOISEAU (1751 St-Denis-lès-Rebais- 22 Ventôse an X (13 mars 1802) St-Denis-lès-Rebais).


Le 15 octobre 1821, son père Louis SARAZIN ne peut assister au mariage de sa sœur Opportune Eléonore : « le père de l’épouse n’ayant pu venir à cause de son grand âge et de ses infirmités ». Il envoie son consentement par acte notarié du 2 octobre à Rebais.[/b]

Jean-Louis SARAZIN avait 9 frères et sœurs dont 3 sont morts en bas âge :

1- Marie Louise Vincente SARAZIN (1776-1837),

née le 22 janvier 1776 à St-Denis-lès-Rebais, décédée en 1837 à St-Denis-lès-Rebais, sans alliance.

2- Denise Augustine SARAZIN (1777-1777),

née le 19 avril 1777 à St-Denis-lès-Rebais, décédée le 17 mai 1777 à St-Denis-lès-Rebais.

3- Louis Pascal SARAZIN (1778-1778),

né le 26 avril 1778 à St-Denis-lès-Rebais, décédé le 22 juin 1778 à St-Denis-lès-Rebais.

4[- Angélique Modeste SARAZIN (1779- ),

née le 19 août 1779 à St-Denis-lès-Rebais,
mariée le 3 septembre 1798 à St Remy-de-la-Vanne avec Jean-Louis LOMBART, né en 1774, meunier à Chailly-en-Brie

5- Marie Marguerite Foy SARAZIN (1781- ),

née le 24 août 1781, St-Denis-lès-Rebais
mariée avec Jean-Louis LOMBARD, né en 1774, décédé après le 15 octobre 1821 à Chailly-en-Brie, meunier à Chailly-en-Brie.

(il est probable que Jean-Louis LOMBAR[D], veuf d’Angélique, se soit remarié avec Marie Marguerite Foy).

6- Vincent Cyprien SARAZIN (1785-après 1840),

né le 30 novembre 1785 à St-Denis-lès-Rebais, décédé après 1840,

Berger à Rebais et St-Léger-lès-Rebais, (ne sait pas signer)

marié le 23 septembre 1807 à St-Léger-lès-Rebais, avec Marie Elizabeth Félicité SUJET, née le 1er juillet 1788,

dont : - Louis Marie Cyprien SARAZIN (1808-1862),

Ferblantier-chaudronnier à Rebais

qui a réalisé le coq du clocher de l’église de Sablonnières en 1858.

né le 9 janvier 1808 à St-Léger-lès-Rebais, déclaré le 11 janvier

décédé le 31 janvier 1862, Rebais (hameau de La Planche),

marié

avec Louise Marguerite Désirée ADNOT

née en 1798, décédée après 1862,

demeurant aux Limons de Chauffry en 1862

dont : - Gustave SARAZIN (1839-après 1872),

Ferblantier chaudronnier à Rebais.

- Maria Clarisse SARAZIN (1844- après 1872),

née le 9 novembre 1844, Rebais,

mariée le 6 février 1872, Chauffry

avec Jules Alphonse Eugène GOYARD,

né le 2 mai 1846, Montdauphin,

Cordonnier

- Arthur Edouard SARAZIN (1847-après 1872),

né en 1847, décédé après 1872,

Chaudronnier à Attainville,

canton d’Ecouen, arrondissement de Pontoise (en 1872).


[1] Présents lors de la déclaration : Louis Sarrasin, 50 ans, berger à St-Denis-lès-Rebais (grand père, signe « Sarasin »)

et Jean Baptiste Germain Louis, 42 ans et demi, marchand épicier à Rebais.


[2] Demeurant de droit 29 route de Versailles à Paris (Auteuil) lors de son mariage, de fait de Chauffry.


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Jean-Yves
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MessageSujet: Re: SARAZIN Jean-Louis   SARAZIN Jean-Louis Icon_minitimeJeu 29 Mar - 21:59

En 1990, lors de la pose du paratonnerre sur l’église de Sablonnières, il a fallu remplacer le coq du clocher, en zinc et tôle, par un nouveau en cuivre.

« Descendu de son perchoir, celui-ci se révéla en piteux état ».
« Une plaque soudée sur son dos indiquait qu’il avait été fabriqué en 1858 par Sarrazin, chaudronnier à Rebais. Il était transpercé d’une vingtaine de balles » « tirées par un soldat américain en 1944 ».

7-Jean Pierre Raphaël SARAZIN (1788-après 1836),

né le 10 avril 1788 à St-Denis-lès-Rebais, décédé entre 1836 et 1840,

Berger à St-Denis-lès-Rebais (Les Pleux) et à Boissy-le-Châtel (La Fontenelle), (ne sait pas signer)

marié avant 1815 avec Claire Françoise LIORÉ, décédée le 12 juin 1833 à St-Denis-lès-Rebais, domestique à Doue,

dont sont issus les actuels SARAZIN de BOIS BAUDRY.

8- Denis Constantin SARAZIN (1788),

né le 10 avril 1788 à St-Denis-lès-Rebais, décédé le 22 avril 1788 à St-Denis-lès-Rebais, jumeaux du précédent.

9- Opportune Eléonore SARAZIN (1793-1871),

née en 1793 à St-Denis-lès-Rebais, décédée le 12 novembre 1871à Chailly-en-Brie,

mariée le 15 octobre 1821 à Chailly-en-Brie, avec Augustin Ambroise SALMON, décédé avant 1871,manouvrier à Chailly-en-Brie.


.

et Jean Baptiste Germain Louis, 42 ans et demi, marchand épicier à Rebais.

[1] Demeurant de droit 29 route de Versailles à Paris (Auteuil) lors de son mariage, de fait de Chauffry.



Jean[b]
Louis SARAZIN (1783-1837) étaitberger de profession à St-Denis-lès-Rebais, comme ses père et grand-père.


Il passe le conseil de révision, et sur les listes de conscription de l’an XIII, il figure ainsi :

SARRAZIN J Louis, 1,639 m, berger à St-Denis les Rebais, conscrit an XIII

(source ADSM 77, 1 R 68)

Il entre au service en qualité de dragons au 18° régiment le 21 Germinal an XIII (11 avril 1805).

Son dossier de pension indique qu’il a fait les campagnes de l’an XIII « à l’armée des côtes de l’Océan » et les « deux campagnes de l’an XIV en Allemagne ».

L'armée des côtes de l'Océan ou « Grande Armée » fut constituée en 1804 à Boulogne par Napoléon Bonaparte dans l’objectif d'un débarquement en Angleterre suite à la rupture de la Paix d'Amiens le 18 mai 1803. Il réunit dans trois grands camps, Bruges (Gand), Saint-Omer et Montreuil (Étaples) une armée formidable qu’il entraîne pendant deux ans. Il construit des forts, creuse des ports et modifie par la présence d’une armée nombreuse, l’économie de la région. L’échec de sa tentative de réunion de la flotte de Haut bord dans la Manche condamne son projet sur l’Angleterre. L'armée comptait 200 000 hommes.

Le 29 août 1805 l'armée des côtes de l’Océan devient la Grande Armée pour entreprendre la campagne d’Allemagne de 1805 suite à la formation de la troisième coalition.

La bataille d’Elchingen en Bavière, au nord est d’Ulm, oppose le maréchal NEY et ses 17 000 hommes aux 16 000 soldats autrichiennes dirigés par le maréchal de camp Graf von RISCH . Le maréchal de France triomphe et met en déroute les troupes autrichiennes.

Le 22 Vendémiaire an XIV (14 octobre 1805) lors de cette bataille, Jean Louis SARAZIN reçoit un coup de feu à la main gauche « qui a déterminé une rétraction des trois derniers doigts de la main gauche » .

Il est déclaré inapte au service par le chirurgien major à Haguenau le 28 juin 1806. Il est renvoyé dans ses foyers, et touchera une pension.

Lors de la bataille d’Elchingen, le VI° corps d’armée commandé par le Maréchal Ney était composé de la façon suivante :

2ème Division d'Infanterie – Loison
6ème Régiment d'Infanterie Légère (2 Bataillons)
39ème Régiment d'Infanterie de Ligne (2 Bataillons)
69ème Régiment d'Infanterie de Ligne (2 Bataillons)


76ème Régiment d'Infanterie de Ligne (3 Bataillons)

Division de Cavalerie – Colbert
3ème Régiment de Hussards (3 Escadrons)
10ème Régiment de Chasseurs à Cheval (3 Escadrons)


4ème Division de Dragons - Laplanche
18ème Régiment de Dragons (3 Escadrons)
19ème Régiment de Dragons (3 Escadrons)
25ème Régiment de Dragons (3 Escadrons)


Le colonel du 18ème régiment de Dragons était en 1805 Charles Lefebvre-Desnouettes[/b] (1773-1822), qui deviendra général de division.

Engagé en décembre 1789 dans la garde nationale de Paris, il fait la campagne de l'armée des Alpes en 1792. Il s'éleva rapidement dans la hiérarchie par ses talents et par sa bravoure aux premiers rangs de l'armée. Il passe ensuite à l'Armée d'Italie, avant de devenir capitaine et aide de camp du Premier Consul Bonaparte en 1800.

Lefebvre-Desnouettes participe à la bataille de Marengo (14 juin 1800). Il est nommé chef d'escadron et sert dans l'état-major de la Garde consulaire, puis dans la légion de gendarmerie d'élite. En 1802, il est chef de brigade, en 1804, écuyer cavalcadour de Napoléon.

Le 14 octobre 1805, il est à la bataille d'Elchingen, puis le 2 décembre 1805, à Austerlitz.

(Le nom de Lefebvre Des Noëttes figure sur le côté Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile)

A la suite de la bataille d’Elchingen, voici le compte rendu paru dans le Bulletin des Armées :

Elchingen, 15 octobre 1805

5e BULLETIN (BIS) - DE LA GRANDE ARMÉE

(Par suite de difficultés apportées à la marche des courriers, ce bulletin n'est parvenu à Paris qu'après le bulletin imprimé sous le no 6.)

Aux combats de Wertingen et de Günzburg ont succédé des faits d'une aussi haute importance : les combats d'Albeck, d'Elchingen, les prises d'Ulm et de Memmingen.

Le maréchal Soult arriva le 21 (13 octobre) devant Memmingen, cerna sur-le-champ la place, et, après différents pourparlers, le commandant capitula.

Neuf bataillons, dont deux de grenadiers, faits prisonniers, un général major, trois colonels, plusieurs officiers supérieurs, dix pièces de canon, beaucoup de bagages et beaucoup de munitions de toute espèce ont été le résultat de cette affaire. Tous les prisonniers ont été au moment même dirigés sur le quartier général.

Au même instant le maréchal Soult s'est mis en marche sur Ochsenhausen, pour arriver sur Biberach et être en mesure de couper la seule retraite qui restait à l'archiduc Ferdinand.

D'un autre côté, le 19 (11 octobre), l'ennemi fit une sortie du côté d'Ulm et attaqua la division Dupont, qui occupait la position d'Albeeck. Le combat fut des plus opiniâtres. Cernés par 25,000 hommes, ces 6,000 braves firent face à tout, et firent 1,500 prisonniers. Ces corps ne devaient s'étonner de rien; c'étaient les 9e léger, 32e et 76e de ligne.

Le 21 (13 octobre), l'Empereur se porta de sa personne au camp devant Ulm, et ordonna l'investissement de l'armée ennemie. La première opération a été de s'emparer du pont et de la position d'Elchingen.

Le 22 (14 octobre), à la pointe du jour, le maréchal Ney passa ce pont à la tête de la division Loison. L'ennemi lui disputait la possession d'Elchingen avec 16,000 hommes; il fut culbuté partout, 3,000 hommes faits prisonniers, un général major, et fut poursuivi jusque dans ses retranchements.

Le maréchal Lannes occupa les petites hauteurs qui dominent la plaine au-dessus du village de Pfuhl. Les tirailleurs enlevèrent la tête de pont d'Ulm : le désordre fut extrême dans toute la place. Dans ce moment le prince Murat faisait manœuvrer les divisions Klein et Beaumont, qui partout mettaient en déroute la cavalerie ennemie.

Le 22 (14 octobre), le général Marmont occupait les ponts d'Unter-Kirchberg, d'Ober-Kirchberg, à l'embouchure de l'Iller dans le Danube, et toutes les communications de l'ennemi sur l'Iller.

Le 23 (15 octobre), à la pointe du jour, l'Empereur se porta lui-même devant Ulm. Le corps du prince Murat, et ceux des maréchaux Lannes et Ney, se placèrent en bataille pour donner l'assaut et forcer les retranchements de l'ennemi.

Le général Marmont, avec la division de dragons à pied du général Baraguey d'Hilliers, bloquait, la ville sur la rive droite du Danube.

La journée est affreuse. Le soldat est dans la boue jusqu'aux genoux. Il y a huit jours que l'Empereur ne s'est débotté.

Le prince Ferdinand avait filé la nuit sur Biberach, en laissant douze bataillons dans la ville et sur les hauteurs d'Ulm, lesquels ont été tous pris avec une assez grande quantité de canons. Le maréchal Soult a occupé Biberach le 23 (15 octobre) au matin.

Le prince Murat se met à la poursuite de l'armée ennemie, qui est dans un délabrement effroyable.

D'une armée de 80,000 hommes, il n'en reste que 25,000, et on a lieu d'espérer que ces 25,000 ne nous échapperont pas.
Immédiatement après son entrée à Munich, le maréchal Bernadotte a poursuivi le corps du général Kienmayer, lui a pris des équipages et fait des prisonniers.

Le général Kienmayer a évacué le pays et repassé l'Inn. Ainsi la promesse de l'Empereur se trouve réalisée, et l'ennemi est chassé de toute la Bavière.

Depuis le commencement de la campagne, nous avons fait plus de 20,000 prisonniers, enlevé à l'ennemi trente pièces de canon et vingt drapeaux. Nous avons de notre côté éprouvé peu de pertes. Si l'on joint à cela les désertions et les morts, on peut calculer que l'armée autrichienne est déjà réduite de moitié.

Tant de dévouement de la part du soldat, tant de preuves touchantes d'amour qu'il donne à l'Empereur, et tant de si hauts faits mériteront des détails plus circonstanciés; ils seront donnés du moment que ces premières opérations de la campagne seront terminées, et que l'on saura définitivement comment les débris de l'armée autrichienne se tireront de Biberach et de la position qu'ils prendront.

Au combat d'Elchingen, qui est un des plus beaux faits militaires qu'où puisse citer, se sont distingués le 18e régiment de dragons et son colonel Lefebvre (le régiment de Jean-Louis SARAZIN), le colonel du 10e de chasseurs Colbert, qui a eu un cheval tué sous lui, le colonel Lajonquière du 76e et un grand nombre d'autres officiers.

L'Empereur a aujourd'hui son quartier général dans 1'abbaye d'Elchingen.

Jean Louis SARAZIN à son retour en Brie devient marchand de linge à Rebais

Le 15 juin 1808 il se marie à Rebais avec [b]Hyacinthe Amable BLAVET. On ne lui connaît pas d’enfant.

En 1821, il est peut-être le garde champêtre de St-Denis-lès-Rebais.

En 1837, lors de son décès, il est qualifié journalier.

Sur le « Tableau général et alphabétique des Pensions à la charge de l’Etat, Trésor royal, de 1817 » au Service Historique de la défense Jean-Louis SARAZIN figure parmi les pensionnés :

« Jean-Louis SAR[R]AZIN, né le 23.10.1783 à St-Denis les Rebais, demeurant à St-Denis les Rebais en 1817, pensionné sur le Trésor royal, avec pour motif : soldat, blessures, pension de 200 francs, durée des services : 2 ans, 4 mois, 8 jours ».
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