Comme il est plaisant de s'abandonner à la profondeur de telles réflexions !
Dans le même registre, mais en ciblant cette fois le génie militaire dont fit encore preuve l'Empereur lors de la Campagne de France, un talent qui lui valut de soutenir la comparaison avec celui d'Hannibal, j'ai beaucoup aimé cette définition trouvé dans "Life of Napoléon" :
...Napoléon montra durant ces dix ultimes journées, une fertilité d'imagination, une capacité de renverser le cours des évènements, qui ont ébloui la postérité comme elles ont déconcerté ses ennemis. Nous pouvons chercher, en vain, un parrallèle, sauf, peut-être dans les carrières d' Hannibal ou de Frédéric le Grand ... Mais leur étoile ne s'est jamais trouvée si bas dans le ciel que celle de Napoléon après la Rothière, et n'est jamais remonté brusquement au zénith avec la splendeur qui vint aveugler les cohortes endurcies de Blücher et de Schwarzenberg ...
Il y a quelque chose qui défie l'analyse dans la transformation soudaine par Napoléon de sa troupe battue et démoralisée en une phalange triomphante, devant laquelle des forces, quatre fois plus nombreuses, ne trouvèrent refuge que dans la fuite ...
Lorsque l'analyse reste impuissante, commence le génie ...