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 Imbert-Delonnes et les progrès de la chirurgie

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Jean-Yves
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Jean-Yves


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MessageSujet: Imbert-Delonnes et les progrès de la chirurgie   Imbert-Delonnes et les progrès de la chirurgie Icon_minitimeSam 19 Mai - 20:08

Source : La Gazette ou Le Moniteur Universel du 4 ventôse an 8

Progrès de la chirurgie en France, ou phénomènes du règne animal, guéris par des opérations nouvelles sur la fin du 18e siècle ; par l citoyen A. B. Imbert-Delonnes, docteur en médecine et en chirurgie, officier de santé supérieur des armées, et membre du conseil de santé près le ministre de la guerre, publiés par ordre d gouvernement.
prix : 2 francs avec les figures.
A Paris, de l'imprimerie de la République.
Chez Desenne, au Palais-Egalité ;et chez l'auteur, rue de l'université, n°915 près celle de SS. Pères, où l'on trouve aussi les gravures séparées de cet opuscule.
Cet ouvrage renferme les détails, les gravurs et la guérison des maladies les plus surprenantes qui aient encore existé.
Le traitement de la premère est du plus grand intérêt pour les amis des arts.
Seul de son opinion, parmi un grand nombre d'officiers de santé lesplus distingués, le citoyen Imbert-Delonnes n' a pas crain de soumettre au pouvoir de la chirurgie une tumeur du poids de 28 livres, tenant aux viscères du bas-ventre par un pédicule de 10 pouces e circonférence, et dans lauelle les organes les plus délicats étaient confondus depuis plus e dix ans.
L'opération qu'il a pratiquée, d'après le plan qu'il en avait médité, a duré deux heures et demie. Il a cru devoir la diviser en cinq tems (sic), et ne pas se hâter dans une dissection pénible et délicate dont les annales de médecine n'ont fourni encore aucun xemple.
Cette précauion toute nouvelle donne la mesure de connaissances profondes, de la sagesse et du jugement du citoyen Imbert ; elle était indispensable, pour ne point interrompre cette action organique, cet ensemble es fonctions dont le désordre est souvent la fin de la vie.
C'est en vain qu'on voudrait disputer au citoyen Imbert la priorité sur c moyen d'accomplir avec moins de danger une opération qui serait trop laboriuse pour celui qui la fait, et trop cruelle pour celui qui l'endure.
Ainsi, dit-il, le géant que j'avais à combattre s'est changé en pygmée, que j'ai vaincu avec la plus grande aisance.
En effet, la manière dont il a traité cette maladie, est un événement aussi surprenant que la maladieelle-même. sans cautère, sans vésicatoire, et sans autres secours de la médecine q'un instrument dirigé par une main habile, son malade, Charls Delacroix, âgé de 60 ans, a recouvré depuis 30 mois toute la force et toutes les facultés que la nature prodigue à l'âge viril.
La seconde maladie, quoique moins grave, était cependant affreuse par ses formes et par les incommodités qu'elle occasionnait. Le citoyen Perier-Degurat, qui en était affligé, âgé alors de 58 ans, n'était plus qu'un objet effrayant pour ses propres amis.
Ses tumeurs, du poids de deux livres, présenaient la figure d'un masque le plus hideux, couvraient par leur racine toute la surface du nez, et s'étendaient sur l plus grande partie du visage.
Lorsque le malade voulait prendre un seul instant la position verticale et nécessaire à la conservation de la colonne de l'épine, ces tumeurs fermaient hémertiquement les narines et la bouche, et le menaçaient d'une suffocation prochaine. Pour manger et boire, le malade étaitobligé de les relever ; pour respirer , il fallait quil se penchât, de sorte que ses yeux étaient péniblement attachés à la terre,et qu'il ne pouvait se hasarder à jouir du spectacle de la nature, sans craindre d'ête privé de la vie par un étouffement subit. La difformité que lui avaient causé ces excroissances, l'obligeaient d'éviter les regards de ses amis ; "il était obligé de renoncer au plu doux commerce de la société, et à cett jouissance délicieuse (ici nous copions le citoyen Imbrt, autant par impossibilité de mieux faire, que pour prouver qu'en luile talent de l'écrivain égale celui du chirurgien) qui dure pour l'homme autant que a vie, jouissance de tous les âges,et,qui, en ajoutant au bonheur de l'amour qu'elle fait naître n'est pas moins précieuse à la tendre amitié". Il était difficile de donner une définition plus exacte et plus délicate du baiser, et il est rare de trouver de pareils détails dans un livre de chirurgie.
L'opération pratiquée pour cette dernière maladie, a rendu au citoyen Périer ses formes naturelles sans aucune espèce de difformité, et sansnautre accident qu'une douleur trèsupportable de 22 minutes.
les succès du citoyen Imbert font une époque honorable à la chirurgie française. Ses ouvrages sont écrits avec une clarté, une netteté d'idées, une précision et une simpliité d'expresions qui leur donne beaucoup d'intérêt, et avec cette chaleur qu fait voir par-tout (sic) l'homme pénétré de l'amour de sa profession, l'ami de la nature, le vrai philantrope.
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