un poème...

Je ne sais pas trop si doit mettre mon texte là...au pire, je le changerais de place. C'est un texte poétique sur un conscrit:

Petit Pâtre, tu ne connais que l'innocence
Les belles fleurs, les moutons, et l'amour de ta France,
Et pourtant, tu es quand même parti
Comme tout les conscrits
Laissant les moutons, et prenant ta peur
Pourtant, c'est si beau les fleurs.
On t'a donné un fusil
C'était leurs vies ou ta vie
Et quand tu regardais dans leur
Yeux, tu ne voyais pas les fleurs.
Et pourtant, c'est si beau!
Et après, tu as du passer des eaux
Marcher vers le Soleil
Celui d'Austerlitz nommé sans pareil.
Tu marchais sur ce trésor
Sans même y songer
Car tu es aveuglé par l'or
Et tu te fiche des fleurs de beauté.
Les fleurs c'est si beau pourtant
Elles valent tout l'argent.
Tu es allé au bout du monde
Oubliant dans cette folle ronde
Du vin, des femmes et des victoires
Que la plus belle gloire
N'est pas celle des armes
Ni celle des larmes
Mais bien celle du bonheur.
Et pourtant, c'est si beau les fleurs!
Te voilà sur la morne plaine
Devant ces êtres emplis de haine
Qui ne veulent que ta mort.
Là, tu ne penses plus à l'or
Ni aux femmes, ni au vin
Tu te demandes si tu seras là demain.
Mais tu es tombé, touché au cœur
Et tu te souviens des fleurs.
Elles savent que c'est ton heure
Et te pleurent.
Et pourtant, c'est si beau les fleurs...

Comme je suis malade, j'en profite pour écrire un peu...

Je me réveille le matin,
Le tambour qui gronde au loin.
Voilà une longue année
Que je paie mes services à l'armée,
Que je n'ai de cesse de marcher,
D'attaquer, de charger, de tuer.
Mais vraiment, qui voudrait de cette vie?
Nous ne sommes plus humains et bien pis!
Que des machines de guerres
Sans foi, sans ames et qui errent.
Il en est pourtant qui sont justes
Loin de ces sanguinaires brutes
Qu'on voudrais suivre au bout du monde.
Et toujours le tambour gronde,
Il faut partir se battre
Pour la france et l'honneur,
Du moins, c'est ce qu'on dit
Mais dans nos cerveaux engourdis
Nous savons ce qu'il en est
Qu'Il n'aime que nous voir tuer.
Les tambours grondent encore
Et l'ennemi qui veux notre mort
Est toujours devant nous
Attendant, regardant avec dégout.
Mais l'homme juste s'élance:
Il n'a vraiment pas eu de chances.
Je pars au devant de lui,
Lui évitant le fatal ennuis.
On ouvre ma chemise
Voir ou la balle s'est mise
Et apparaissent dévoilés
Deux formes rondes cachées.
Et maintenant le secret exprimé
Tous savent la vérité
Qui est partie pour la guerre,
Quittant son père,
Qui s'est tué pour un homme,
Malgrès ses formes.

(juste pour info: c'est une femme)

Ben oui Nickten , on avait bien compris, partie... ie, deux formes rondes, c'est clair. Parce que chez l'homme en principe "les formes" çà vient avec la quarantaine. La fameuse maladie du boulanger (quand la brioche commence à dépasser la baguette...). Bon trêve de plaisanteries, tout celà est fort bien écrit, toujours la même finesse de plume. Seriez-vous littéraire ou nostalgique? Peut-être les deux? J'espère qu'il ne vous est rien arrivé de grave. Crying or Very sad

Oui, mais quand je l'ai lu à ma maman, elle a pas compris, donc j'ai précisé.
Sinon, bah, ce n'est pas de la nostalgie, c'est juste que j'ai des petits moments d'inspirations. Puis, j'ai pas grand chose à faire de mes journées, puisque malade (ouai, varicelle...)
Enfin, si, je loupe le bivouac à Toulouse... mais bon c'est pas grave ca. Donc on dira littéraire Wink

Citation : "Donc on dira littéraire"

Vous effectuez des études dans ce domaine ?
Cela m'intéresse parce que c'est aussi le mien.
Vous devriez écrire un recueil et ensuite chercher à le faire publier.
Cela vous permettra de financer vos futurs bivouacs... Wink

Je compte faire un Bac littéraire, pour ensuite faire des études d'histoire, et j'espère pouvoir devenir prof à la fac Wink

Je pense que j'ai le temps avant de faire un recueil Wink

Chère Nyckten, tes poèmes, en attendant leur publication dans un recueil, peuvent très bien paraître dans la revue des APN. D'ailleurs, la rubrique "Articles" est faite pour celà : pour proposer des articles qui seront soumis à l'approbation du bureau dans le but de les aire paraître dans la dite revue. Seul petit détail : les articles sélectionnés en premier sont ceux des adhérents à l'association.

Un fol espoir me serait donc permis? Si par la plus grande des chances c'est publié, prévenez moi Wink

Ca y est la gamine !!!!! Very Happy

Non seulement elle fait de la concurrence déloyale à André Jouineau avec ses petis myckeys. lol!

Mais, maintenant c'est à Ambrosio, qu'elle fait de la concurrence. study

Mais où s'arretera-t-elle ? scratch

_________________
On me croit sévère, même dur. Tant mieux cela me dispense de l'être. Ma fermeté passe pour de l'insensibilité. A Caulaincourt
Si je monte au Ciel, et que Napoléon n'est pas au Paradis, alors ce ne sera pas le Paradis.

oh, voyons, j'oserais pas Wink

De plus, je ne peux pas vraiment égaler des "anciens" si je puis me permettre (et oui, cette histoire de querelle anciens-moderne qui revient...)

Big bisous ma Sophie. ton coeur

_________________
On me croit sévère, même dur. Tant mieux cela me dispense de l'être. Ma fermeté passe pour de l'insensibilité. A Caulaincourt
Si je monte au Ciel, et que Napoléon n'est pas au Paradis, alors ce ne sera pas le Paradis.

Nombre de messages : 1625 Age : 65 Date d'inscription : 18/02/2007

Ainsi donc, belle demoiselle,
ll faudrait donc à priori
quelque poussée de varicelle,
pour nous ravir de vos écrits ?

N 'attendez point, pour autre cause,
bénignes autres épidemies,
pour louer en vers ou en prose,
quelque conscrit de nos amis........

Cordialement sunny

Cher Davin
Vos espoirs ne seront pas vains
Car j'écrirais
Et ce quelque soit ma santé Wink

La fine lame que votre avatar laisse supposer devrait troquer le fleuret contre la plume du poète ! Wink

Fine lame, c'est vite dit! Disons que ma plume se laisse guider par ma muse, et mon fleuret par mon peu d'habileté, que vous surestimez.

Ne vous sous estimez pas, Nyckten.
Vous nous avez prouvé que votre ramage valait votre plumage et je ne doute pas que vous sachiez également embrocher un fromage ! Laughing

Et allez, encore un !

Au loin s'étend devant les yeux
Le spectacle des malheureux.
Il est vrai, cette plaine fut la dernière,
Celle d'un Empire contre les bannières
Anglaises et prussiennes
Qu'Il eu voulu faire siennes.
Et maintenant, pour salaire
Des corbeaux qui errent
Au dessus de corps décharnés
Qui ont perdu toute identité.
Beaucoup sont morts
Dont les corps gisent encore.
Et parmi eux, des blessés
Qui peuvent à peine parler.
Et partout, des cris, des pleurs
De ceux qui vivent et meurent.
Toujours, la mort rode
Et fauche sur son passage
Ceux qui répondent à son ode,
Doux chant prometteur,
Pour les mourant, de bonheur.
De ci, de là, des brancards passent
Entrainant les vivants
Laissant les morts
A leur triste sort,
Dans leur bain de sang.
Ce macabre tableau,
C'était celui de Waterloo.

Bien triste spectacle que vous nous décrivez là, Nycten, mais si réaliste. Crying or Very sad

et oui! la guerre, c'est pas fait pour être joyeux

Nyckten a écrit:: et oui! la guerre, c'est pas fait pour être joyeux

Et pourtant, la guerre fraîche et joyeuse avec la fleur au fusil, certains y ont cru en août 1914.
Avant de complètement déchanter dans la boue des tranchées...

Invité

ah lala!cette sophie ! Ma Biche

Tiens ! Mais c'est notre TSPF ! Vous venez nous dire la messe Pascal ? Laughing

Invité

et non !

par contre je suis admiratif pour sophie cheers

Je comprends votre admiration. c'est vrai qu'elle nous fait de très beaux poèmes. salut

bah, c'est pas grand chose, c'est pas du grand art, car souvent il n'y a pas de rythme dans mes phrases... enfin, je vous laisse apprécier le dernier

Chevauchant dans le vent,
Toujours prêts pour lui,
Ils n'ont pour boisson que la pluie
Mais ils l'aiment pourtant!

Marchant toujours dans la boue
Désolée, horrifiante, l'infanterie avance
Avec l'Empereur pour croyance.
Vraiment pour croire en lui, ils sont fous.

Mitraillant tout sur leur chemin,
Malgré la douleur et la faim,
Ils sont toujours prêts à tirer
Pour leur empereur bien aimé.

Malgré la fin, la mort
Ils sont restés fidèles
Et ce outre ses torts
Et ses rêves si frêles.

Lui voulait d'un Empire uni,
Eux, ont placés leurs espoirs en lui
Et l'ont payés de leur vie...

Tous, hussard, grenadiers, artilleurs
Ont passés bien des heures
A le glorifier, à l'aimer,
Pendant qu'il les envoyait se tuer.

Ce sont ces hommes que j'admire,
Ceux qui ont battis cet Empire.

Et pourtant, ils doivent expier,
A cause d'un roi non désiré
Qui leur apporte la paix,
Celle qu'ils avaient tant espérés!

Edit: c'est mieux sans les fautes Razz

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