Inédit : Marbot en mars 1815

Les mémoires de ce grand bavard sont muettes sur les évennements de mars 1815. Sur les cents jours nous ne disposons que de quelques lettres jointes en annexe, dont le célèbre "je n'en reviens pas de notre défaite, on nous a fait manoeuvrer comme des citrouilles..."

d'où l'intérêt de ces quelques lignes, je crois inédites, tirées de "CHRONOLOGIE VALENCIENNOISE 1806-1819 ", petit fascicule publié en 1865 et déniché chez EMAÜS !
24 mars - jour du Vendredi-Saint-
Les hussards du 7ème régiment, dits hussards d'Orléans, alors en garnison à Valenciennes, sous la conduite du colonel Marbot (actuellement lieutenant-général), montent à cheval de grand matin et arborent spontanément la cocarde tricolore. Arrivés sur la Grande Place et rangés en bataille en face de l'hôtel-de-ville, ils y brulèrent l'étendard fleurdelisé qui leur avait été confié par le gouvernement royal.

Effectivement , il estrés discret sur cette période, peut être justement à cause de sa nomination au grade de général par les Bourbons.

C'est tout-à-fait mon avis. Ce que nous ne saurons sans doute jamais, c'est s'il a entrainé ses hussards à se rallier à Napoléon, ou s'il ne fit qu'entériner un mouvement irrépressible ; en quelque sorte "surfer sur la vague" comme on dit de nos jours. Peut-être un peu les deux...

C'est léger et sans certitudes. Je pense que c'est Marbot qui a demandé ce changement de cocarde et qui a fait bruler le drapeau.
Nous ne sommes plus en 1792 quand les soldats élisaient leur officiers et quand on voit le parcours de Marbot sous le Consulat et sous l'Empire , il est normal qu'il soit nostalgique, il a passé son temps dans les Etats Majors , trés bon colonel car il ramène son régiment avec un effectif exemplaire en 1812, donc il a une bonne réputation auprés de son régiment.
Autre coté, le 7 éme a un passé préstigieux acquis sous l'Empire .

C'est donc une alchimie des deux cotés qui font cet évenemnt.

Mais , je rappelle que c'est plus par logique que par preuves historiques que je m'exprime.