FEBVRE Pierre-Andoche - Capitaine - 107e demi-brigade

Département de l’Yonne
Arrondissement d’Avallon
Canton d’Avallon
Commune : AVALLON


Né le 9 octobre 1773 à Avallon (Yonne)
Baptisé le 10 octobre 1773, à l’église Saint-Lazare d’Avallon, (Yonne)
Fils du légitime mariage de Pierre Etienne Febvre, huissier à la connétablie, et de Josephe Nicolle Lalande.
Décédé à Avallon (Yonne), le 3 décembre 1854, dans sa 82e année.
Inhumé dans le vieux carré de l’ancien cimetière.

La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services :
Volontaire dans le 3e bataillon de l’Yonne, sous Davout, 19 mars 1793, alors à l’armée du Nord, devant Maëstricht.
Quartier-maître trésorier du même bataillon, 14 mai 1793.
Capitaine des grenadiers du même bataillon, nommé à l élection des capitaines sur une liste de candidats présentés par la compagnie, 4 avril 1794.
Libéré du service militaire le ministre de la guerre, 25 mai 1799, après avoir servi à la 107e demi-brigade dont faisait parti le 3e bataillon de l’Yonne.

Campagnes :
Archives de l’Yonne, F. 47.
Au commencement de 1793, Andoche Febvre s’était rendu au camp dit de Paris à la tête de la jeunesse d’Avallon. Ce camp n’ayant pas eu lieu, Febvre se vit abandonner de sa compagnie qui déserta tout entière. Il resta seul et ramena à Avallon le drapeau qui lui avait été confié.
1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798 : A l’armée du Nord.
- Siège de Grass, passage de la Meuse, siège et prise de Nimègue.
- Enlèvement des lignes et siège de Gertruidenberg, prise des forces devant cette place.
- Conquête de la Hollande.
- Armée de Vendée.
- Expédition d’Irlande par le général Hoche.

Autres fonctions :
Avocat, avoué de 1800 à 1832.
Commandant la Garde nationale d’Avallon, 15 février 1801, maintenu au poste jusqu’au 3 septembre 1815.
Membre du conseil d’arrondissement d’Avallon, depuis le 11 juillet 1811, sans interruption jusqu’en 1852.
Député au couronnement de l’Empereur Napoléon, par la ville d’Avallon.
Commandant la députation générale des Gardes nationales du département de l’Yonne, 24 février 1804.
Sous-préfet, par intérim, du 3 octobre 1812, jusqu’au 23 avril 1813.
Sous-préfet, par intérim, du 30 août 1813, jusqu’au 22 décembre 1813.
Membre du conseil d’administration permanent de l’arrondissement d’Avallon, pendant l’occupation des armées alliées, 21 avril 1814.
Membre du comité de l’arrondissement d’Avallon pour l’organisation du bataillon mobilisé de l’ex Garde nationale, 24 avril 1815.
Député à la Chambre des représentants, 13 mai 1815.
Chef de légion des Gardes nationales de l’arrondissement d’Avallon, 10 juin 1815.
Membre du comité de l’arrondissement d’Avallon, 17 juillet 1815, pour pourvoir à la subsistance et aux réquisitions de l’armée des Alliés cantonnée.
Capitaine de la 3e compagnie de la Garde nationale d’Avallon, du 3 septembre 1815 jusqu’au 20 juin 1817.
Rapporteur du conseil de discipline du même bataillon, 20 juin 1817.
Membre du conseil municipal d’Avallon, 25 avril 1827.
Chef de bataillon, commandant la Garde nationale d’Avallon, du 1er août 1830 jusqu’au 10 octobre 1830.
Colonel, chef de légion des Gardes nationales de l’arrondissement d’Avallon, du 10 octobre 1830 jusqu’au 22 juin 1831.
Réélu membre du conseil municipal, 18 septembre 1831.
Elu chef de bataillon de la Garde nationale d’Avallon, 22 juin 1831, par suite de la loi du 22 mars ; occupe ce dernier poste jusqu’en 1834.
Maire d’Avallon de 1834 à 1846.
Commande à nouveau la Garde nationale d’Avallon de 1846 à 1850.

Décorations :
Chevalier de la Légion d’honneur (*), par décret du 21 juillet 1832.

(*) Décoré de la main de l’Empereur, chevalier de la Légion d’honneur, lors de son étape à Avallon, 16 mars 1815, mais cette décoration ne lui fut pas reconnue lors de la seconde Restauration..