Caran d'Ache

Je viens de trouver, chez un libraire qui vend du livre ancien,un ouvrage de Caran d'Ache intitulé "Nos soldats du siècle, édité chez PLon,iln'y a pas la date d'édition, mais je dirais début 1900. Voici quelques illustrations tirées de cet ouvrage :

De superbes planches très explicites. J'aime bien les explications claires fournies en petit.

Bicentenaire

Ces reproductions sont remarquables !
A coup sûr, vous avez fait une très belle acquisition, mon cher Jean-Yves.

N'oublions pas que les APN s'intéressent aussi au Second Empire, aussi voici quelques planches (toujours de Carand 'Ache) sur cette période


La légende de cette planche (intitulée: 1855, dans les tranchées de Sébastopol) ne me paraissant pas très visible,j e la retranscris ici :" Entre les Russes et le Français, il y avait des rapports de caractère et comme une sympathie d'instinct. Dans les suspensions d'armes, les soldats fraternisaient à leur manière : on comparait par échange le cognac à la vodka, et lorsque venait le moment de se quitter,onvoyait quelquefois partir letirailleur russe coiffé d'un képi, le chasseur français d'une casquette"

1865 :


1867


Et enfin, pour finir, une petite note comique :

1889

Un extrait du livre que je suis en train de commettre sur "Les Francais dans l'histoire de la Lituanie":

"...... , on citera un dénommé Emmanuel Poiré, petit-fils d’un Officier français de chasseurs à cheval blessé à la bataille de la Moskova, donc passé au moins à l’aller par la Lituanie, demeuré, lui aussi, en Russie après cette campagne de 1812. Cet Emmanuel Poiré, né le 6 Novembre 1858 à Moscou, choisit de partir en France faire son service militaire en 1877 pour recouvrer la nationalité française. Engagé pour cinq ans, il réalisa pour La Vie Militaire ses premiers dessins qui témoignent de ce goût pour l’armée qui ne le quittera jamais.

Publiant pour la première fois en 1881 des caricatures militaires et des dessins de chevaux, il devint ensuite un dessinateur humoristique et caricaturiste réputé. Son accent russe et son côté dandy ajoutaient du pittoresque à son talent. Il choisit le pseudonyme de Caran d’Ache, translittération fantaisiste du mot russe karandach (Карандаш) signifiant crayon. Son dessin le plus célèbre, paru dans Le Figaro du 14 Février 1898, traite de l’affaire Dreyfus qui divisa profondément la France au tournant du XXème siècle. Il sera même en 1898 le co-fondateur d’un hebdomadaire satirique antidreyfusard, P’sst, d’un antisémitisme virulent. Caran d’Ache est décédé à Paris le 26 Février 1909."