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 DUPHOT (Léonard) Général de brigade assassiné à Rome

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


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Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007

DUPHOT (Léonard) Général de brigade assassiné à Rome Empty
MessageSujet: DUPHOT (Léonard) Général de brigade assassiné à Rome   DUPHOT (Léonard) Général de brigade assassiné à Rome Icon_minitimeMer 4 Juin - 22:43

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN


DUPHOT (Léonard-Mathurin)
(1770 – 1797)

Général de brigade


DUPHOT (Léonard) Général de brigade assassiné à Rome Duphot10


Ce que Napoléon a dit à Sainte-Hélène sur le général DUPHOT.
« Le jeune Duphot était un général de la plus belle espérance. Il était la vertu même. »

Le général Duphot aimait la poésie et les poèmes de son temps étaient en grandes vogues, notamment son « Ode aux Mânes des Héros morts pour la Liberté. »

Né le 21 septembre 1769 à la Guillotière, à Lyon (Rhône)
Fils de maçon.
Devait épouser le 28 décembre 1797, la belle-sœur de Joseph Bonaparte : Désirée Clary avant son assassinat. Cette dernière devint l’épouse du roi de Suède : Bernadotte, ex-maréchal de France.
Assassiné le 27 décembre 1797, à Rome (Italie)

Etat des services :
Entré au service à l’âge de 15 ans en qualité de soldat dans le 61è régiment en 1785 et y obtint un avancement dû à sa bonne conduite, à son zèle et à ses connaissances militaires.
Entré dans un des bataillons de volontaires nationaux du département du Rhône, en 1792.
Chef de bataillon en 1793.
Adjudant-général, chef de brigade, 24 novembre 1794.
Commandant de l’avant-garde du général Augereau, en 1797.
Général de brigade, 30 mars 1797, nommé par le général en chef de l’armée d’Italie Napoléon Bonaparte.
Chargé du commandement des grenadiers de l’armée d’Angleterre, 26 décembre 1797.

Campagnes et actions d'éclat:
1792 à 1793 : A l’armée des Pyrénées-Orientales, puis à la conquête de la Savoie, de la prise de Nice et envoyé dans le Calvados pour comprimer la chouannerie.
Du 17 novembre 1794 au 20 novembre 1794 : Se trouva à la prise de Figuières, et tua de sa propre main un des généraux espagnols qui défendait le fort.
1794 à 1797 : A l’armée d’Italie.Il se distingua dans plusieurs affaires pendant les premières campagnes d’Italie.
Chargé par Napoléon Bonaparte, général en chef de l’armée d’Italie, d’organiser une partie des troupes de la République Cisalpine.
7 janvier 1797 : Il eut un engagement très vif avec l’avant garde autrichienne, aux ordres du comte de Hohenzollern, près de Bevillacqua, et combattit avec beaucoup de résolution. La courageuse résistance qu’il opposa aux ennemis donna le temps au général Augereau de faire de bonnes dispositions pour recevoir les Autrichiens sur les bords de l’Adige.
16 mars 1797 : Le chef de brigade Duphot fit partie d’une reconnaissance ordonnée par le général en chef de l’armée d’Italie Bonaparte, sur le Tagliamento ; et, à la tête de la 27è demi-brigade d’infanterie légère, il se jeta dans la rivière sous le feu de l’artillerie ennemie, et aborda sur la rive gauche, soutenu par deux bataillons de grenadiers commandés par le général Bon.

Il accompagna toujours en 1797, Joseph Bonaparte, nommé ambassadeur près de la cour de Rome. Une insurrection ayant éclaté dans cette ville contre le gouvernement du Pape, le palais de l’ambassadeur français fut bientôt entouré par une troupe de séditieux. Des soldats de l’armée papale étant survenu, s’introduisirent dans le palais et firent feu sur les insurgés. Joseph Bonaparte voulant arrêter l’effusion de sang et faire respecter la juridiction de l’ambassade française, s’avança l’épée à la main, au milieu des deux troupes, accompagné du général Duphot et de l’adjudant-général Sherlock.

27 décembre 1797 : Assassinat du général DUPHOT
Le brave Duphot accoutumé au danger, s’élance alors jusque sur les baïonnettes papales, et veut empêcher les uns de tirer, et les autres de charger leurs armes. Cette troupe l’entraîne, par un mouvement difficile à concevoir, jusque vers une porte de Rome, que l’on appelle « Porte Septiminiana », et là le général Duphot tombe d’un coup de fusil reçu dans la poitrine. Il se relève néanmoins, et, cherchant à se soutenir avec son épée, il fait quelques pas pour rejoindre l’ambassadeur qui l’avais suivi, et qui l’appelait ; mais un second coup de feu le renverse, et dans un instant très cours, plus de 50 fusils sont dirigés sur son corps inanimé.

A peine cet assassinat avait été commis, que la fusillade fut dirigée sur Joseph Bonaparte et sur l’adjudant-général Sherlock, qui eurent peine à s’y soustraire et à rentrer dans le palais.


Blessures :
Atteint d’un coup de feu au combat de Lavadina, près de Mantoue, 6 mars 1797.
Blessé mortellement d’un coup de feu à la poitrine, et d’un autre coup de feu, suivit d’une salve de 50 coups de fusils, au cours de l’insurrection de Rome (Italie), 27 décembre 1797, alors qu’il tentait d’apaiser les émeutiers rentrés en rébellion à cause d’une manifestation célébrée par les républicains français.

Mentions
Un sentiment d’orgueil national ayant dicté à quelques officiers français de la suite de Joseph Bonaparte le projet d’aller enlever le cadavre de leur malheureux général, ils y réussirent à l’aide de plusieurs domestiques, en passant par un chemin détourné, et malgré le feu incertain et hasardé que la soldatesque lâche et effrénée de Rome continuait à faire sur le champ du massacre.

Le corps de l’infortuné Duphot fut trouvé dépouillé, percé de coups, et couvert de pierres.

La mort du général Duphot fut vengée par la prise de Rome par les troupes françaises sur ordre du Directoire exécutif. Le gouvernement papal fut renversé.

Le général Duphot fut dans un premier temps inhumé dans l’église San Giovanni della Marte, à Rome, 30 décembre 1797.

Le général en chef Berthier, étant entré à Rome, 15 février 1798, fit faire une cérémonie funèbre, 23 février 1798 (5 ventôse an VI), en l’honneur du général Duphot, dont le corps, ,placé dans une urne, fut monté au sommet d’une colonne antique, sur la place du Capitole. Ce monument funéraire fut renversé par la populace romaine, et les restes de Duphot furent outragés, pour la seconde fois, en novembre 1798, lorsque Ferdinand, roi de Naples, fit son entrée à Rome, après avoir, momentanément, forcé le général en chef Championnet d’évacuer cette ville.

La colonne antique qui supportait l’urne funéraire du général Duphot subsistera jusqu’en 1849, année au cours de laquelle elle sera détruite en accord avec l’ambassadeur de France en poste à cette époque.

Le gouvernement de la République Romaine accorda à la famille Duphot un dédommagement de 150 000 francs.

Le nom du général de brigade Duphot est inscrit sur le pilier Sud de l’arc de triomphe de l’Etoile, à Paris (Seine)
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