Séjour à l'Ile d'Elbe

Je suis en partance pour l'île d'Elbe.
Départ ce jeudi 27 et retour le samedi 5 avril.
Le général Bertrand sera notre mentor sur place. C'est un habitué de l'endroit et il nous fera découvrir les multiples attraits de l'île du repos.
Le séjour mariera les découvertes culturelles et les spécialités gastronomiques. Un plaisir pour l'épicurien que je suis !
Il va de soi que je compte mettre en ligne les plus belles photos de mon séjour sur place et que je vous livrerai mes impressions de voyage...

Cela me fait plaisir de voir que vous concrétisez enfin ce voyage que vous désiriez tant. Bonne détente culturelle !

Bicentenaire

Merci à vous deux pour vos aimables souhaits.
C'est un voyage que je prépare de longue date et qui me tient particulièrement à coeur.
La petite équipe de passionnés que nous formons pour nous y rendre devrait assurer l'ambiance sur place.
Les valises sont bouclées.
Je décompte les heures avant le départ...

J'spère, Percy, que votre voyage à l'île d'Elbe se passera le mieux du monde et que vous rapporterez un tas d'agréables souvenirs.

Merci Jean-Yves., vous pouvez compter sur moi.
Je vais me transformer en envoyé spécial des APN et vous concocter un petit reportage de derrière les fagots.

Y'en a qui ont de la chance...

Jaloux, mon cher Sukolsky ?
J'essaierai de satisfaire virtuellement votre légitime curiosité à mon retour...

Je suis allé à l'Ile d'Elbe il y a un paquet d'années.
En bateau, comme l'Empereur et à la voile, comme l'Empereur.
Nous avons mouillé dans la rade de Porto Ferraio car le port était plein (en août, normal).
Vers 18 heures 30 : La nuit est tombée (en août) et nous avons pris une tornade : De la grêle horizontale (en maillot de bain, c'est un supplice).
L'ancre a dérapé et nous sommes partis à la dérive.
Nous avons parcouru au moins 800 mètres en dérapage.
Lorsque nous avons mouillé la deuxième ancre : C'était la dernière chance.
Bonne fortune de mer : le bateau s'est arrêté. A 10 mètres d'un gros Grand Banks.
Toute la nuit, les vedettes de sécurité italiennes ont sillonné le mouillage à la recherche d'objets perdus.
Le port a dégusté plus encore : une douzaine de bateaux montés sur la quai !
Je vous souhaite un bon séjour à l'Ile d'Elbe.

Jemeskuze : Je n'ai cliqué qu'une fois (à ma connaissance).
Si un Admin peut virer le message en trop, qu'il ne se gène pas.
Gilles.

C'est fait !

Citation :

Je vous souhaite un bon séjour à l'Ile d'Elbe.

Merci dragon Gilles !
Mais à la lecture de votre post, j'en suis à me demander s'il n'y a pas une pointe d'ironie dans votre propos...

C'est absolument authentique.
Les parages de l'Ile d'Elbe sont coutumiers de ce type de phénomène.
Sur place, vous trouverez des cartes postales de ces fameuses mini tornades.
Vous n'en verrez pas en cette saison. L'eau est trop froide.
Pour l'ironie, c'est dans ma nature mais je ne me moque de personne.

Percy a écrit:

Jaloux, mon cher Sukolsky ?
J'essaierai de satisfaire virtuellement votre légitime curiosité à mon retour...

envieux, oui... Mais muni de vos conseils et renseignements je crois que je pourrai aussi faire un beau voyage i

Mon cher Percy, je vous souhaite un excellent voyage.

Saluitations

Me voici de retour de cette île paradisiaque, enchanté des découvertes que j'y ai faites, ravi par les merveilleux paysages que j'y ai admiré, conquis par le caractère jovial et hospitalier des Elbois.
Nous avons eu un temps superbe avec une pointe jusqu'à 27° !
Que de souvenirs j'ai ramené dans mes bagages et combien trottent encore dans ma tête et dans mon coeur.
Je retournerai certainement un jour sur place afin de parfaire mes connaissances et m'imprégner plus profondément de cet "Elba spirit" si particulier.
Comme promis, je vais vous livrer un mini-reportage de mon séjour là-bas en illustrant mes commentaires de quelques clichés choisis.
Cette découverte virtuelle se fera par étapes.
Voici donc pour vous faire patienter la première d'entre elle : l'arrivée dans la rade de Portoferraio.
La traversée de 10 km s'effectue en ferry au départ de Piombino et dure une petite heure.
On y respire l'air vif du large et l'île se dévoile progressivement aux yeux émerveillés des passagers...

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Sur la 3ème photo, à l'avant-plan à droite : la célèbre tour du Marteau.
Et derrière, sur les hauteurs, les Mulini et la demeure du général Cambronne.

Seconde étape de ce petit voyage virtuel : la résidence des champs située à San Martino.
Située dans une vallée à six kilomètres à peine de Portoferraio, elle servira de demeure d'été à l'Empereur.
Le climat trop chaud de la cuvette empêchera cependant Napoléon d'y séjourner longtemps et il n'y fera que quelques brefs séjours.
C'est pourtant dans cette résidence secondaire que sont conservés les témoignages les plus significatifs de son séjour à l'île d'Elbe, ne serait-ce que par l'originalité des décorations.
Aujourd'hui, la villa est précédée d'une imposante galerie construite en 1851 par Niccolo Matas, sur l'odre du prince Anatoly Demidoff, lointain parent de l'empereur.
Celle-ci a actuellement une fonction de musée.
Lors de ma visite, elle abritait une collection de caricatures anglaises visant la personne impériale.

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Le jardin de la résidence accueille la seule statue de l'Empereur présente dans l'île.

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L'allégorique fresque avec les colombes qui tirent un ruban dans des directions opposées, resserrant le noeud qui est au centre. Ceci symbolise la séparation des époux qui bien qu'éloignés restent unis dans leur malheureux destin, la séparation semblant resserrer leur union.

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La chambre de Napoléon meublée sobrement avec un lit de manufacture lombarde.

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La Salle Egyptienne dont le style et le sujet des peintures et objets évoquent le souvenir de la campagne d'Egypte.

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La terrasse avec vue sur la rade de Portoferraio.
C'est ici que se tenaient les réceptions par beau temps.
De cet endroit, j'ai ressenti pleinement la signification de la phrase prononcée par l'Empereur en exil : "Dieu, que mon île est petite !"

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Suite du périple virtuel : Portoferraio (le port)

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Visite guidée du palais des Mulini qui doit son nom aux moulins qui s'élevaient autrefois à cet endroit et qui devint la résidence citadine de Napoléon qui logera au rez-de-chaussée, alors qu'à l'étage supérieur, il fera placer des tables de jeu et aménagera l'emplacement destiné à accueillir l'orchestre destiné à égayer les soirées de la cour et les fêtes auxquelles sont conviés les Elbois illustres.

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La statue de Pauline dans les jardins.
Ce n'est en fait qu'une copie, l'original se trouvant dans la Galerie Démidoff à San Martino.
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Et voici l'original :
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Et pour terminer : le théâtre dans lequel l'Empereur assista à plusieurs représentations de ses pièces favorites.
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Je vois avec plaisir que tu as pu résoudre tes problèmes de publications de photos sur les foras et je m'en réjouis.

Mais juste un petit détail, la photo 2008-031, n'est pas le théatre, mais l'hôtel de ville ou Napoléon logea dès son arrivée, endroit connu à l'époque comme "biscotteria"

Toujours precise ma chère Diana

Tout à fait exact, ma chère Diana !
Je me suis mélangé les pinceaux dans mes photos.
Heureusement que tu as su rendre à César ce qui lui appartenait.
Cette mise au point étant faite, nous pouvons à présent passer à la suite de notre voyage virtuel.
Ce soir, je vous propose quelques vues éparses prises dans l'île au cours de mon séjour, commentaires à l'appui.

Le fort Falcone à Portoferraio, ancienne caserne des lanciers Polonais.
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Plaque placée sous la châsse contenant une couronne, symbole impérial, qui témoigne de l'oeuvre de Napoléon, tout en soulignant la caducité de toute vanité humaine. Eglise San Christiano à PortoFerraio.
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Le port de Marciana Marina où Marie Walewska réembarqua pour le continent après son bref séjour dans l'île.
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La maison de Pons de l'Hérault, administrateur des mines, sise à Rio Montana.
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Le théâtre municipal à Portoferraio, que j'avais inconsidérément confondu avec la maison communale.
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La baignoire de l'Empereur à la villa San Martino.
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Les symboles impériaux présents sur les murs de la Galerie Démidoff.
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(A suivre)

Nous arrivons tout doucement au bout de ce voyage dans l'île du repos.
Deux étapes restent toutefois au programme et je vous livre sans plus attendre la première d'entre elles.
Une petite visite s'impose à l'ermitage de la Madonna del Monte, où Napoléon, qui aimait particulièrement ce lieu, conduisit Marie Walewska, à la fin de l'été 1814, lorsque celle-ci le rejoignit pour le consoler des douleurs de l'exil et l'informer de l'agitation politique sur le continent.

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Nota : Le serveur servimg m'étant momentanément inaccessible, je suis contraint de postposer la suite de ce reportage à un autre moment.
Veuillez m'en excuser.

Voici la suite des clichés promis sur l'ermitage de la Madonna del Monte :

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Et au loin, à l'horizon, ce sont les contours de la Corse qui se profilent dans le jour déclinant...
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Magnifique reportage ! Merci, Percy.
J'en profite pour vous signaler que j'ai écrit une pièce de théâtre qui a en partie pour sujet la fin du Premier Empire (premier tableau de la pièce). Nous essayerons de la jouer dès le 17 mai à Bordeaux. Sa durée est de 20 minutes environ, complète. Pour le tableau qui vous intéresse, la durée sera d'un peu moins dix minutes.

Bicentenaire

La dernière étape de notre périple nous emmène à La Chiusa, une ferme qui produit d'excellents vins et de l'huile que visita l'Empereur au début de son séjour dans l'île.
Le cadre est idyllique et il est possible de louer une résidence sur place.
Mon coup de coeur.

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Un pêcheur, figure typique de l'île du repos.
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L'île Pauline où paraît-il la princesse Borghèse avait pour habitude de se baigner nue...
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Et enfin, en guise de cadeau, cette oeuvre due à un artiste anonyme...
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J'espère que je vous aurai fait rêver et surtout que je vous aurai communiqué l'envie de visiter cette île paradisiaque qui sut séduire Napoléon au point de confier la veille de son départ à Madame Mère : "Pourvu que nous ne regrettions pas l'île d'Elbe !"

FIN.