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 poèmes Impériaux

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Jean-Yves
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Jean-Yves


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MessageSujet: poèmes Impériaux   poèmes Impériaux Icon_minitimeLun 16 Mar - 18:44

[center]La Colonne, communication de Maryse Naudé

Paroles : Emile Desbraux (1818)


O toi, dont le noble délire

Charma ton pays étonné,

Eh ! quoi ! béranger, sur ta lyre,

Mon sujet n'a pas résonné ?

Toi, chantre des fils de Bellone

Tu devrais rougir, sur ma foi,

De m'entendre dire avant toi :

Français, je chante la Colonne !



Salut, monument gigantesque,

De la valeur et des beaux-arts,

D'une teinte chevaleresque,

Toi seul colore nos remparts

De quelle gloire t'environne

Le tableau de tant de hauts faits

Ah !qu'on est fier d'être français,

Quand on regarde la colonne !



Avec eux, la gloire s'exile,

Osa-t-on dire des proscrits,

Et chacun, vers le champ d'asile,

Tournait des regards attendris.

Malgré les rigueurs de Bellone,

La gloire ne peut s'exiler,

Tant qu'en France, on verra briller

Les noms gravés sur la colonne.



L'Europe qui, dans ma patrie,

Un jour pâlit à tonaspect,

En brisant ta têteflétrie,

Pour toi, conserva du respect.

Car des vainqueurs de babylone,

Des héros, morts chez l'étranger,

Les ombres, pour la protéger,

Planaient autour de la Colonne.


Anglais, fiers d'un jour de victoire,

Par vingt rois, conquis bravement,

Tu prétends, pour tromper l'histoire,

Imiter ce beau monument.

Souviens-toi donc, race bretonne,

Qu'en dépit de tes factions,

Du bronze de vingt nations,

Nous avons formé la Colonne.



Et vous, qui domptiez les orages,

guerriers, qui pouvez désormais,

du sort, mépriser les outrages.

les héros ne meurent jamais

vos noms, si le temps vous moissonne,

iront à la postérité,

Vos brevets d'immortalité

Sont burinés sur la Colonne.



Proscrits, sur l'onde fugitive,

Cherchez un destin moins fatal ;

Pour moi, comme la sensitive,

je mourrai loin du sol natal !

et si la France, un jour, m'ordonne

de chercher au loin le bonheur,

j'rai mourir au champ d'honneur,

Ou bien au pied de la Colonne.



Interprète : Raymond Souplex, 1971


Bicentenaire, de Lucette Moreau, lauréate de l'Académie Française, membre des APN (N°24)

Dans sa châsse de marbre, au sein de la grand'ville,

Bercé par la rumeur du peuple qu'il aimait,

Sous la coupole d'or qui le garde à jamais,

Napoléon le Grand dort d'un sommeil tranquille.

***

Car depuis deux cent ans une même ferveur,

Faite d'admiration et de reconnaissance,

Entretient sans faiblir dans le peuple de France,

Son vibrant souvenir, au plus profond des coeurs.

***

La Puissance de l'Aigle illumine son Front,

Qu'importent les corbeaux à la plume stérile,

Qui viennent le souiler de leur fiente hostile,

Le Soleil d'Austerlitz abolit tout affront.



La Varsovienne, communication de Maryse Naudé, membre APN

Paroles : Charles Sienkiewicz (adapté par Casimir Delavigne).

Musique : Charles Kurpinsky (harmonisée par Gustave Mathieu);


Il s'est levé, voici le jour sanglant ;

Qu'il soit pour nous le jour de délivrance !

Dans son essor, voyez notre aile blanc ?

les yeux fixés sur l'arc-en-ciel de France !

Au soleil de juillet dont l'éclat fut si beau,

Il a repris son vol, il fend les airs, il crie :

Pour ma noble Patrie

Liberté : ton soleil ou la nuit du tombeau !

***

Refrain :
Polonais, à la baïonnette !

C'est le cri par nous adopté,

Qu'en roulant le tambour répète !

Vive vive la liberté ! Vive vive la liberté !

Guerre ! A cheval, cosaques des déserts !

Sabrons, dit-il, la Pologne rebelle :

Point de balkans, ses champs nous sont ouvert ;

C'estle galop qu'il faut passer sur elle.

Halte ! n'avancez pas ! Ses balkans sont nos corps ;

La terre où nous marchons ne porte que des braves,

rejette les esclaves

Et de ses ennemis ne garde que les morts

***

Au Refrain.

***

Pour toi, Pologne, ils combattront, tes fils,

Plus fortunés qu'au temps où la victoire

Mêlait leurs cendres aux sables de Memphis

Où le Kremlin s'écroula sous leur gloire :

Des Alpes au Thabor, de l'Ebre au Pont-Euxin,

Ils sont tombés , vingt ans, sur la rive étrangère.

Cette fois, ô ma mère !

Ceux qui mourront pour toi, dormiront sur ton sein.

***

Au Refrain


***

Viens Kosciusko, que ton bras frappe au coeur

Cet ennemi qui parle de clémence ;

En avait-il quand son sabre vainqueur

Noyait Praga dans un massacre immense ?

Tout son sang va payer le sang qu'il prodigua,

cette terre en a soif, qu'elle en soit arrosée ;

Faisons, sous sa rosée,

Reverdir le laurier des martyrs de Praga.

***

Au Refrain

....


Chansons Bonapartistes sous les Cent-Jours, de Daniel Grand (n°23)

1815 : Lyon, le 10 mars (juste après que le futur Charles X eut tourné le dos), une chanson fut immédiatement composée par les Bonapartistes pour fêter l’événement :

Monsieur D’Artois, comme un lion,

Vole de Paris à Lyon,

Mais l’Aigle troublant ses esprits,

Il court de Lyon à Paris.Monsieur d’Artois dans les dangers,

Est un Achille…aux pieds légers.

Et, le 19 mars : Une chansonnette bonapartiste salue à sa manière le départ du roi :

Bon voyage, Monsieur de Bourbon,

Dans l’Albion, débarquez sans naufrage,

Bon voyage, Monsieur de Bourbon,

Rendez la place au Grand Napoléon,

Si vous eussiez été plus sage,

La chose irait d’autre façon

Et bien loin de plier bagage,

Vous resterez à la maison

(Sur l’air de « Bon voyage, M. du Molet)

Une chanson à succès de l’époque résume le sentiment pupulaire dominant :

Saute, saute, gros cotillon,

Rends la couronne au grand Napoléon !

Crois-tu, cagot, que c’est avec des messes

Que l’on gouverne aujourd’hui les Français ?



Le roi des fous, des émigrés, des prêtres,

Ne valait point un empereur chéri,

Et ne pouvait, appuyé par les traîtres,

Rester longtemps sur un tronc pourri



Souvenirs d'un vieux militaire

(paroles : Emile Debraux (1817), musique : Doche Père) (n°20)




Te souviens-tu, disait un capitaine

Au vétéran qui mendiait son pain,

Te souviens-tu qu'autrefois, dans la plaine,

Tu détournas un sabre sur mon sein ?

Sous les drapeaux d'une mère chérie

Tous deux jadis nous avons combattu ;

Je m'en souviens, car je te dois la vie ; (bis)

Mais toi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ? (bis)

Te souviens-tu de ces jours, trop rapides,

Où le Français acquit tant de renom ?

Te souviens-tu que, sur les Pyramides,

Chacun de nous osa graver son nom ?

Malgré les vents, malgré la terre et l'onde,

On vit flotter, après l'avoir vaincu,

Notre étendard sur le berceau du monde, (bis)

Dis-moi soldat, t'en souviens-tu ? (bis)

Te souviens-tu que les preux d'Italie

Ont vainement combattu contre nous ?

Te souviens-tu que les preux d'Ibérie

Devant nos chefs ont plié les genoux ?

Te souviens-tu qu'aux champs de l'Allemagne

Nos bataillons arrivant impromptu,

En quatre jours ont fait une campagne ? (bis)

Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en-souviens-tu ? (bis)

Te souviens-tu de ces plaines glacées,

Où le Français, abordant en vainqueur,

Vit sur son front les neiges amassées

Glacer son corps sans refroidir son cœur

Souvent alors, au milieu des alarmes,

Nos pleurs coulaient, mais notre œil abattu

Brillait encor lorsqu' on volait aux armes (bis)

Dis-moi, soldat, dis-moi, t' en souviens-tu ? (bis)

Te souviens-tu qu' un jour notre patrie,

Vivante encor, descendit au cercueil,

Et que l'on vit dans Lutèce flétrie

Des étrangers marcher avec orgueil ?

Grave en ton cœur ce jour pour le maudire

Et, quand bellone enfin aura paru,

Qu'un chef jamais n'ait plus besoin de te dire ; (bis)

Dis-moi, soldat, dis-moi, t'en souviens-tu ?

Te souviens-tu...Mais ici ma voix tremble,

Car je n'ai plus de noble souvenir.

Viens-t'en, l'ami, nous pleurerons ensemble,

En attendant un meilleur avenir.

Mais si la mort, planant sur ma chaumière,,

Me rappelait au repos qui m'est dû.

Tu fermerais doucement ma paupière, (bis)

En me disant : Soldat, t'en souviens-tu ? (bis)



Le Peintre Découragé (n°19)

Désirant célébrer le plus grand des Héros

Pour tracer son portrait, j'apprêtais mes pinçeaux ;

Je me flattais d'unir dans un tableau fidèle

Les Talents, les Vertus, la Grandeur du modèle

Téméraire ! me dit la sévère raison,

Enivré par le zèle et l'admiration,

Tu ne suis que ton cœur ; reconnais ta faiblesse ;

La Force, la Bonté, la Fierté, la Sagesse,

L'oeil perçant du Génie et cette Aménité

Qui décèle son Ame et son Humanité ;

Comment dans un tableau les peindre tous ensemble !

Son regard en impose à l'ennemi qui tremble,

Mais son œil sait sourire aux Sciences, aux Vertus ;

Il sait rendre l'espoir à ceux qu'il a vaincus ;

Tour à tour il étonne, il émeut, il attire,

Et ses soins paternels embrassent tout l'Empire.

Ton talent ne saurait suffire à son objet,

Laisses-là tes pinçeaux, renonces à ton projet.

Le Ciel nous l'a donné dans un jour de clémence,

Ses travaux, ses bienfaits passent notre espérance ;

IL n'a point de rivaux ; il a brisé nos fers ;

IL est l'Etonnement, l'Amour de l'Univers.

Et ses traits sont gravés dans tous les coeurs en France

Par le burin sacré de la Reconnaissance.

Général Lasalle (tiré du bulletin [/center]
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