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 Histoire de rues

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Marquise de Chissay

Marquise de Chissay


Nombre de messages : 97
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Date d'inscription : 02/11/2007

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MessageSujet: Histoire de rues   Histoire de rues Icon_minitimeSam 12 Sep - 20:04

Histoire de rues à Rueil Malmaison
(source : Société Historique de Rueil-Malmaison)


PLACE DE LA PORTE DE LONGBOYAU
(Longboyau est le nom d’un lieu-dit très ancien puisqu’on le trouve déjà au XIVe)

Histoire de rues Lboyau10

A cet emplacement eut lieu un épisode très meurtrier du siège de Paris, le 21 octobre 1870 au cours de la bataille dite de « Malmaison ».

Le Ve corps de l’armée prussienne sous les ordres du prince Frédéric guillaume, futur Frédéric III qui tenait la ligne Croissy-Bougival-Sèvres était opposé aux troupes françaises commandées par le général Ducrot, assisté par les généraux Berthaut, Noël, Martenot, Paturel, les lieutenants-colonels Cholleton, Colonieu, Franceschetti, les commandants Jacquot, Miribel et le capitaine Nismes dont l’objectif était Rueil, La Malmaison, la Jonchère et Buzenval.

Point stratégique : la porte des Longs Boyaux était un portail à claire-voie qui s’ouvrait dans le mur entourant le parc de Buzenval.

Sur les ordres du commandant de Miribel, l’artillerie du capitaine Nismes, aidée par les Francs-Tireurs, et les Mobiles abandonnant ses positions dans le Parc Richelieu, se porte vers la Porte de Longboyau où elle doit faire face à un violent combat.

Des Francs-Tireurs soutiennent la porte de leurs épaules pendant que l’ennemi de l’autre côté cherchait à la défoncer à coups de crosse. Les combattants se tuent à bout portant. Des canonniers et quinze chevaux sont tués.

A 17 heures, le général Ducrot ordonne de battre en retraite à la suite d’une dure contre-attaque prussienne. Le seul résultat de cette journée fut d’avoir obligé les Prussiens à se maintenir sur leurs lignes de défense.

Histoire de rues Img_4110

Nos troupes eurent 432 hommes mis hors de combat. L’intensité de cette fusillade est représentée dans un tableau du peintre Alphonse de Neuville dont une représentation est exposée sur le lieu du combat à l’orée du bois de Saint Cucufa.

L’emplacement de cette porte fut transformé lors de la construction du centre Madeleine Daniélou en 1970. Ces bâtiments élevés par la communauté Saint François-Xavier fondée par Madame Daniélou, sur des terrains faisant autrefois partis du château de Buzenval, accueillent un collège, un lycée et des classes d’enseignement supérieur.

A suivre
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Marquise de Chissay

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MessageSujet: Histoire de rues   Histoire de rues Icon_minitimeSam 12 Sep - 20:10

RUE DU 19 JANVIER 1871
(Cet ancien chemin du Ruel à Garches (1680) puis chemin vicinal n°9, dit chemin de Garches devient en 1907, la rue du Dix-Neuf Janvier))

Histoire de rues Img_4210

Le nom de cette rue rappelle la date où eut lieu la dernière bataille, l’ultime tentative pour dégager Paris de l’encerclement par les troupes prussiennes. Le général Carrey de Bellemarre propose une grande offensive entre Saint-Cloud, Garches et Malmaison, en vue de marcher sur Versailles.

La ferme de Fouilleuse et le château de Buzenval occupent le centre de ce champ de bataille. Près de 100.000 hommes sont engagés dont 42.000 gardes nationaux divisés en trois colonnes sous les ordres des généraux Vinoy, Carrey de Bellemare et Ducrot.

L’offensive commença à 7h. Les régiments marchèrent dans la boue sous le feu de l’artillerie ennemie alors que les canons français embourbés, disséminés ne purent prendre une part active à ces actions. Sur tous les points se sont des combats farouches.

Malgré des succès partiels, les troupes françaises épuisées de fatigue et démoralisées par le manque de prévisions et d’initiatives de certains généraux se replient sur le Mont Valérien.

Le général Trochu donne le signal de la retraite et c’est la débandade dans la nuit, dans une confusion inexprimable. Nos pertes furent de 4.070 officiers ou soldats, tués ou blessés grièvement, parmi lesquels on peut citer le marquis de Coriolis d’Espinouse, le pianiste Perelli, l’acteur Seveste, le peintre Henri Regnault, l’explorateur Gustave Lambert, les lieutenants-colonels François de Rochebrune et Philippe de Montbrison.

Dès le lendemain, un armistice est demandé et des négociations s’engagèrent. Le 29 janvier 1871, l’Etat-major général donnait l’ordre de reddition du fort du Mont-Valérien.

A venir, les portraits des différents protagonistes.
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