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 BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


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Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007

BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade Empty
MessageSujet: BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade   BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade Icon_minitimeJeu 15 Oct - 17:07

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français. Tome 1
Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/111/38


BARBOT (Marie-Etienne)
(1770 – 1839)

Baron de l’Empire
Vicomte
Général de brigade
Lieutenant-général

BARBOT (Marie-Etienne) Baron - Général de brigade Barbot10


Né le 2 avril 1770, à Toulouse (Haute-Garonne)
Fils légitime de Pierre Barbot, lieutenant particulier au Sénéchal et Présidial de Toulouse, et d’Antoinette de Chamouin.
Marié avec Elisabeth d’Aubian, dont cinq enfants :
- 1) Adèle Barbot épouse de M. de Carrere ;
- 2) Emile, chef d’escadron de cavalerie, marié à Mlle de Puthaux ;
- 3) Marc-Antoine-Joseph-Théophile de Barbot, procureur du roi, marié à Mlle d’Aldeguier
- 4) Nathalie Barbot, épouse de M. de Laparre de Saint-Sernin ;
- 5) Louise Barbot, épouse de M. de Chauliac.
Décédé le 17 février 1839, à Toulouse (Haute-Garonne)
Héritier : Son fils Marc-Antoine-Joseph-Théophile de Barbot, propriétaire, demeurant à Verdun-sur-Garonne, est le seul ayant droit aux termes d’un acte de partage, à percevoir le paiement de l’aréage de la Légion d’honneur pour l’année 1838, soit la somme de 1130 Francs.
Inhumé dans le cimetière de terre-Cabade, à Toulouse.
(Très belle stèle, ornée d'un excellent bas-relief de Griffoul-Dorval, signé et daté (1841). Travail évoquant la Grèce antique.)
Elles représentent, sur la face antérieure, un génie casqué posant une couronne sur un canon entouré de branches de chêne et de laurier. Sur les faces latérales on voit, d'un côté, un trophée d'armes et de drapeaux avec les épaulettes et les décorations du général, et de l'autre un écusson portant ses armes
: le barbeau avec les deux épées croisées.

Etat des services connus :
Entré à l’Ecole de Sorèze, en 1781.
Sous-lieutenant, puis capitaine de grenadiers dans la garde nationale de Toulouse.
Capitaine dans un des bataillons de volontaire du département de la Haute-Garonne, en septembre 1791.
Lieutenant-colonel, en 1792.
Chef de brigade, en 1794.
Colonel, chef d’état-major, en 1805.
Général de brigade, 6 août 1811.
Employé dans la 11è division militaire, (Gers) en 1813, 1814 et 1815.
Maréchal de camp, commandant supérieur de la ville de Bordeaux, en mars 1815.
Chef d’état major à Toulouse, en juillet 1815.
Commandant du département de l’Ariège, en 1816.
Lieutenant-général, 3 juillet 1816.
Commandant du département de la Haute-Garonne, en novembre 1816, emploi qu’il conservera jusqu’à l’avènement de Louis-Philippe, en 1830.
Admis à la retraite en 1835.

Campagnes :
1792 : Employé en Savoie.
1793 : Employé au siège de Toulon.
1794 : Employé contre l’Espagne, à l’armée des Pyrénées.
Prend part à l’affaire du Boulon, au siège d’Elme, aux batailles de la Montagne Noire et au siège de Roses.
1795 : Employé comme chef d’état-major à l’armée de l’Ouest et de Cherbourg et sert pendant quelque temps en Vendée.
1799 : Il mâte le soulèvement des royalistes toulousains à Montréjeau, en août-septembre 1799.
1804 : Embarqué sur mer pour les Antilles, en qualité de chef d’état-major du général Lagrange.
Contribua puissamment à la tête de 500 hommes, à la prise du Roseau, capitale de la Dominique et la prise de l’île de Saint-Christophe, en février 1805, qu’on évacua après avoir enlevé toutes les munitions de l’île et brûlé plusieurs navires richement chargés.
1808 à 1812 : Envoyé à l’armée d’Espagne.
Il prend part aux affaires de Rio-Seco, (14 juillet 1808) ; de Burgos, (10 novembre 1808) ; de La Corogne, (16 janvier 1809) ; de Braga, (20 mars 1809) ; d’O porto, (29 mars 1809) ; de Busaco, (27 septembre 1810) ; de Sabuyal, (3 avril 1811) ; d’Almeida, (16 mai 1811)
Il participe à la bataille des Arapiles, près de Salamanque, 22 juillet 1812.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 15 pluviôse an XII (5 février 1804)
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 26 prairial an XII (14 juin 1804)
- Commandeur de la Légion d’honneur, par ordonnance du 9 août 1815.
- Chevalier de Saint-Louis, en 1814.

Titres :
Baron de l’Empire par décret du 22 novembre 1808.
Vicomte, par lettres patentes du 24 octobre 1825.

Mentions :
Barbot était un homme de conscience et un cœur noble qui se singularisa plus d'une fois au cours de sa carrière ; et nous évoquons ici deux actions où il se signala : La première fois, envoyé en 1799 comme Adjudant-Général dans le département de Haute-Garonne, il écrase à Montréjeau avec sa petite troupe les 5000 insurgés royalistes commandés par le Comte de Paulo. Jules de Paulo, ancien Sorézien, est lui-même fait prisonnier. On peut comprendre là que le compte de ce ci-devant Comte était bon. Mais Etienne Barbot avec été condisciple de Paulo à l'Ecole de Sorèze ; et, pris de pitié, Barbot le laissa s'enfuir. Jules alla se cacher en Espagne et de là, quand arriva l'amnistie, revint à Paris.

La seconde fois, en 1807, Barbot toujours Adjudant-Général, était avec ses troupes près d'Hersfeld où un officier français venait d'être assassiné. Il reçoit l'ordre de l’Empereur d'aller dans cette ville, de fusiller 30 habitants, d'en envoyer 100 autres en exil en France et d'ordonner le pillage de la ville. Il arrive à Hersfeld et vite convaincu de l'innocence des habitants, Barbot n'arrêta ni ne fusilla personne et ne fit pas piller la ville par ses troupes. Les habitants reconnaissants voulurent lui faire un présent qu'il refusa. Etienne Barbot qui avait interprété à son gré les ordres donnés par Napoléon s'en tira bien mais n'eut pas de longtemps d'avancement.
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