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 GAUSSART Louis-Marie

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rémy Godbert
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MessageSujet: GAUSSART Louis-Marie   GAUSSART  Louis-Marie Icon_minitimeJeu 24 Déc - 18:53

GAUSSART Louis-Marie

Général de brigade et baron d'Empire

Né le 7 novembre 1773 à Binson et Orquigny (Marne)
mort le 9 décembre 1838 à Paris

Il fut d'abord destiné à suivre la carrière du barreau; mais il s'enrôla, comme volontaire , le 15 juillet 1792, dans une compagnie du district d'Épernay, avec laquelle il alla servir à l'armée de la Moselle.

Sa compagnie ayant été incorporée dans le 5' bataillon de la Moselle, il y fut nommé sergent-major des grenadiers, le 6 octobre de la même année, et fit, avec ce bataillon, une campagne à l'armée des Ardennes. Il fit partie d'une compagnie de flanqueurs, tirée de tous les corps de la garnison de Philippeville, et qui fut chargée de s'emparer des avant-postes que les ennemis avaient à l'abbaye de Florennes. Il coopéra fortement à la prise de ces divers postes, il fut nommé, le 8 juillet 1793, lieutenant dans le 7ème bataillon du département de la Marne, qui fut incorporé plus tard dans la 52ème demi-brigade d'infanterie de ligne.
Il fit, avec ce corps, les campagnes de 1793 et 1794 et celle de 1795, aux armées des Ardennes, de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, et se trouva aux différentes affaires qui y eurent lieu. A la suite des bivouacs, il éprouva des douleurs sciatiques, qui le privèrent momentanément de l'usage du bras gauche; mais elles ne l'empêchèrent point de se trouver à la prise des lignes de Weissemhourg, où il commanda un détachement de tirailleurs, qui gravirent les premiers la montagne de Klimbach. ll fut blessé dans cette action, et faillit être fait prisonnier.
Il se trouva à la prise de Lanterbourg, au déblocus de Landau et à la prise de Spire : il fit partie de l'avant-garde française qui força les ennemis de se retirer dans Manheim.
Il se trouva aux affaires de Saint Vandel et de Kayserslautein.
Après avoir bivouaqué , pendant l'hiver de 1794 , sur les bords du Rhin , il se rendit aux eaux de Bourbonne-les-Bains, et de là dans ses foyers, pour y rétablir sa santé. Nommé, le 24 août 1795, aide-de-camp du général Pinon, il fit, avec ce général, la campagne de l'armée du Nord, et le suivit ensuite dans les différentes subdivisions qu'il commanda. Il fut, ainsi que son général, réformé, le 22 septembre 1796, lors de la suppression de l'armée de l'intérieur.
Nommé capitaine à la 73ème demi-brigade d'infanterie de ligne, le 25 février 1797» il passa, de nouveau, aide-de-camp du général Pinon, le 25 octobre de la même année, et fit, en cette qualité, les campagnes de l'armée de l'Ouest, à la suite desquelles il obtint, le 7 août 1800, le grade de chef de bataillon. Il commanda, en cette qualité, la 1" subdivision de la 2ème division militaire, dont le général Pinon avait le commandement en chef.
Il passa premier aide-de-camp du général de division Desjardins, le 23 septembre 1801, et fut nommé membre de la Légion-d'Honueur, le 26 juin 1803. Il fit, avec le général Desjardins, les campagnes de 1803, 1804, 1805, 1806 et 1807, à la Grande-Armée d'Allemagne.
Il combattit à la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806,
et s'y distingua de manière à faire demander pour lui de l'avancement.
Il fut blessé d'un coup de biscayen à la cuisse gauche, au combat de Golymin , en Pologne, le 26 décembre suivant.
Il eut un cheval tué sous lui, le 8 février 1807, à la bataille d'Eylau, où le général Desjardins fut blessé mortellement à ses côtés. Après la mort de son général, il fut employé au grand quartier-général de l'armée jusqu'au 5 mars suivant, époque à laquelle il fut nommé major au 96ème régiment de ligne, dont il alla joindre les dépôt à Landau.
Il obtint la croix d'officier de la Légion d'honneur, le 10 septembre de la même année.
Il reçut, le 10 novembre suivant, l'ordre de se rendre à Metz, pour y prendre le commandement du 4e régiment provisoire, qui fit partie de la 2' brigade de la 1ère division du corps d'observation des côtes de l'Océan.
Il fit, avec ce régiment, la campagne de 1808, en Espagne; se trouva, le 27 juin, au passage de la rivière de Quarck, et se jeta le premier à la nage, pour donner l'impulsion à son régiment. Il eut, dans cette affaire, un cheval tué sous lui. Le lendemain , 28 juin, à l'affaire de Valence, étant à la tête du 3ème régiment, dont il avait pris le commandement, après que le chef de ce corps eut reçu une blessure mortelle, il eut lui-même le corps traversé par une balle, et fut obligé de quitter l'armée pour aller prendre les eaux de Baréges.
A la suite du traitement qu'il y reçut, il ne put marcher qu'avec des béquilles : ce qui l'obligea de rejoindre , à Thionville , le dépôt de son régiment.
Il fut nommé , le 31 mars 1809 , colonel en second de la 13éme demi-brigade provisoire qui s'organisait à Metz, et avec laquelle il se rendit à Vienne en Autriche.
Il fut nommé, le 15 août 1809, chevalier de l'empire, avec une dotation annuelle de 2000 fr.
Après la dislocation de la 13ème demi-brigade il fut nommé, le 29 août de la même année, colonel en second de la 2ème demi-brigade d'infanterie de ligne, faisant partie du corps du maréchal Oudinot.
Il passa , le 21 septembre suivant, colonel titulaire du 18ème régiment d'infanterie légère, avec lequel il fit la campagne d'Illyrie. Il le commanda aussi, en 1812, à la grande-armée de Russie.
Pendant la retraite de Moscou, le colonel Gaussartcombattit, le 24 octobre 1812 à la bataille de Maloïaroslawelz, et y fut blessé d'un coup de biscayen qui le frappa au pied droit.
Il eut un cheval tué sous lui à l'affaire de Smolensk, le 16 novembre suivant, et fut encore blessé à l'œil droit au combat de Krasnoï, en commandant la 1ère brigade de la 14ème division du 4ème corps d'armée, avec lequel il fit toute la retraite jusqu'à Glogau en Silésie.
Après avoir organisé deux compagnies danscette place, le colonel Gaussart se rendit, avec quelques officiers et sous officiers, à Grenoble, où se trouvait le dépôt de son régiment.
Le jour même de son arrivée dans cette dernière ville, il y reçut l'avis de sa promotion au grade de général de brigade, datée du 12 avril 1815.
On lui donnait en même temps l'ordre de se rendre en poste à la Grande-Armée d'Allemagne. Il fit le commencement de la campagne de Saxe , et fut nommé baron d'empire , avec dotation de 2000 francs, le 24 juillet.
Souffrant toujours de ses blessures, il sollicita, pendant l'armistice, la permission d'aller prendre les eaux dt Tœplitz; mais, par des considérations politiques, le major-général de l'armée l'engagea à se rendre à celles d'Aix-la-Chapelle.
Lorsque l'époque de la reprise des hostilités approcha, il sollicita l'ordre d'aller rejoindre l'armée; mais le ministre de la guerre, qui connaissa1t le mauvais état de sa santé, jugea plus convenable de lui donner un commandement dans l'intérieur et lui expédia , le 28 septembre , l'ordre d'aller prendre le commandement du département du Lot-et-Garonne.
Il parvint, en 1814, à préserver ce département de l'invasion de l'armée anglaise, avec laquelle il eut plusieurs engagements, particulièrement à la Renie et à Marmande.
Après la Restauration du trône des Bourbons, il fut confirmé dans son commandement, et obtint la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 13 février 1815.
Il commandait encore le département du Lot-et-Garonne lors du retour de l'Empereur, en mars de la même année. Il n'adhéra au gouvernement de Bonaparte que le 7 avril suivant, époque à laquelle les villes de Bordeaux et de Toulouse s'y étaient égalemeut soumises.
Il reçut alors l'ordre de se rendre à Paris, où on lui donna, le 10 mai, le commandement d'une brigade de gardes nationales dans le corps d'observation du Jura. Chargé de la défense du passage des Rousses, en avant de Moret, il y fut attaqué , le 2 juillet, par un corps de 7 à 8ooo Autrichiens. Il défendit sa position avec 5oo hommes du 81ème régiment de ligne, et quelques compagnies de gardes nationales, et soutint pendant douze heures un combat des plus opiniâtres.
Ayant perdu beaucoup d'hommes de sa troupe, et craignant d'être tourné par l'ennemi et de perdre son artillerie, il crut devoir profiter de la nuit pour effectuer sa retraite sur Moret, d'où il se rendit à Salins.
Après la capitulation de cette place, il fut chargé, par le lieutenant-général Laplane, de porter à Paris la soumission de la 4ème division du corps d'armée au gouvernement de S. M. Louis XVIII.
Il reçut alors, du maréchal Gouvion-SaintCyr , ministre de la guerre, la permission de se rendre dans ses foyers, pour y attendre la réorganisation de l'état-major de l'armée. Il fut mis en activité, le 1 janvier 1816 , et y fut maintenu jusqu'au 1 janvier 1819, époque à laquelle son rang d'ancienneté le fit classer dans le cadre de l'état-major-général.

Il meurt le 9 décembre 1838 à Paris,il est inhumé au cimetière Montparnasse.


source:dictionnaire historique et biographique des généraux français.








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