Projet d'ecriture de roman d'aventure

J'ai comme projet d'écrire un roman d'aventure sur les guerres napoléoniennes.

L'aventure sera centré sur la vision de la guerre par les soldats d'un bataillon.

Vu que je suis un passionné d'histoire et en particulier de la Révolution et du Premier Empire, je voudrais me rapprocher au mieux de la vérité historique.
Ma question est la suivante:

Je vous présente mon héros: le fusilier Théophile Delcourt, un conscrit de 1803 âgé de 25 ans.

Je l'ai intégré au Corps de Davout; au 12e de ligne. La raison est que ce régiment a réellement participé à toutes les grandes batailles: d'Austerlitz à Waterloo en passant par Auerstadt, Eylau, Friedland, Wagram...

Donc ma question est:

-Comment aborder l'histoire d'un personnage fictif dans la tourmente de la guerre ?
- A partir de quel grade je devrais intégrer les personnage réel, par exemple dois-je intégrer le colonel Vergez ou inventé un officier fictif ?

En faites, mon but est d'écrire mon roman d'aventure comme un Mémoire mais je ne sais pas par où commencer...

Voilà; merci d'avance pour vos réponses.

Bonjour,

Commencez par la fin, et remontez son histoire.
A quel grade finit il son service ? Quand (sous la Restauration en Algérie, en demi solde, immigré et proscris en Amérique ?)
Dans quelle unité ? il est fort peu réaliste que si sa carrière est longue et qu'il devienne officier, il reste de 1803 à 1815 dans le même régiment.
Quelles aventures souhaitez vous lui voir décrire ? uniquement des souvenirs de bataille ? des amourettes? comme conscrit, se voit il rester toute sa vie à l'armée ? des duels ? Qui rencontre-t-il ?
Où va -t-il ? en Allemagne ? en Russie, un petit détour par l'Espagne (pour pimenter le tout) ?
De quel milieu social est il issu ? rural et bouseux , urbain et éduqué
cette question est primordiale puisqu'elle influera son destin ( et montrera la cohérence psychologique du personnage).

J'espère que mes réponses ne vous décourageront pas .

Gboue

Vaste programme ! Quelques bons romans historiques ont été commis, vous pourriez déjà prendre exemple sur ceux ci, après attention au piège du roman cul cul la praline, ou au contraire trop sourcé.
Après tout dépend si votre personnage évolue sur la toile de fond des guerres impériales, ou si vous voulez donner l'illusion au lecteur de lire un mémoire d'époque ? Dans ce dernier cas, l'exercice sera très intéressant mais particulièrement ardue ( bonne connaissance des réglements, de la vie quotidienne du soldat, des us et coutumes d'une armée en campagne).

Un des meilleurs que j'ai pu lire :
http://www.rue-des-livres.com/livre/2020864819/le_hussard.html

Sinon les incontournables de Patrick Rambaud : (Source Wikipédia )

Citation :

Avec La Bataille, Il neigeait, l'Absent et le Chat botté, il raconte de manière romancée des épisodes historiques napoléoniens. Dans chacun de ces quatre romans il crée ou approfondit un personnage secondaire (soldat, officier de l'armée napoléonienne, français moyen...), ce qui lui donne l'occasion de montrer Napoléon et ses proches. l'(sic) du village reprend le thème de l'immersion dans le passé. Il explique que c'est pour lutter contre la dépression qu'a causée en lui l'élection du nouveau président de la république, qu'il a écrit Chronique du règne de Nicolas Ier. En 1997, il a obtenu le prix Goncourt pour son roman "La Bataille".

Bon courage et peu être au plaisir de vous lire peu être.

Tache difficile...le tout est d'afficher ses prétentions: coller à l'histoire et s'attacher à y intégrer un personnage de roman qui ne dénote pas dans l'ensemble, cela devient crédible si on y parle que de ses amours,..de sa cuisine,..de ses marotes, dans un environnement qui ne laisse pas de place à de fausses vérités...ou faire un roman en faisant abstraction des détails de l'histoire, rester dans les généralités historiques, et centrer le roman sur le personnage lui-même. Et puis et surtout il y a le style,l'écriture etc...il faut soigner aussi l'emballage et ce n'est pas aisé... reprenez les débats "passionnés" qui ont lieu ici sur le sujet, vous comprendrez la difficulté.
Moi-même je rame comme un beau diable.Satisfait la veille, je laisse refroidir et quand je reprends mon "oeuvre" je suis assez déçu..Voilà deux ans que ça dure, mais je n'abandonne pas...
pour vous mettre sur la voie tapez sur GOOGLE "comment écrire un livre" il y a quelques conseils pour démarrer un roman....

Bon courage, j'ai lu "la bataille" un superbe livre.
Pour ma part, je compte réaliser une BD, j'ai voulu être réaliste et me suis payé des bouquins, car j'aurais aimé les lire même sans ce projet.

C'est sympa de voir des gens qui ont des projets similaires, on pourrait s'échanger des informations?

Théophile Delcourt naît à Saint-Brieuc le 29 juillet 1778 (la ville et l'année ne sont pas choisit au hasard). Fils d'Armand Delcourt et de Philomène Meynard,

Mon héros retrace ses mémoires qu'il aura griffoné sur un cahier tout au long de son incroyable aventure, Théophile sait donc lire et écrire. Au sujet de ses première; je n'ai pas encore mon idée. Peut-être que je devrais commencer le roman par la fin. Et revenir à l'aventure comme un flash-back.

Qu'en pensez-vous ?

Pour ma part, je vous laisse à votre création Davout. Comment répondre à votre question ?

Juste un point malgré tout. Si vous décidez de mettre des personnages ayant existés dans votre intrigue, vous serez tenus aux faits.

Pour un roman, cela peut être réducteur en ce qui concerne l'intrigue.

Bon courage et amusez-vous bien.

Merci mon lieutenant.

Mais je peux vous affirmer que Théophile n'aura pas la vie facile... ainsi que son ami qui ne verra jamais son fils... j'en dis trop là...

ah bon ,il meurt. à waterloo?.

et bien pour ma part ,je commencerai du début.
son incorporation, ses premières impressions sur la vie d'un régiment ,sa vie loin de sa famille ,sa première grande bataille, la perte d'amis engagés en meme temps que lui , sa première distinction ,son premier grade ,ses nouvelles sur la cruelle vérité d'une bataille.
mais bon je ne suis pas écrivain , relater la vie d'un soldat fidèle à son empereur pret à payer le prix fort peut etre vraiment intéressant.

A qui voulez-vous vous adresser et quel message voulez-vous faire passer ?
De l'accessible au grand public, une oeuvre pour les puristes, un approche psychologique qui s'inscrit dans un contexte en ignorant la réalité (cf une BD complètement idiote parue sur l'Empire et relatant la vie d'un chasseur à cheval dont la moitié du tome 1 est consacré par l'auteur à dire qu'il se fout de l'histoire) ?
Les choix que vous ferez détermineront la structure de votre bouquin.
Maintenant, je rejoins Lapointe. Ces choix doivent être les vôtres et pas influencés par les envies de lecture des uns et des autres.
Quand Rambaud sort des conneries dans "la bataille", il n'a qu'à s'en prendre qu'à lui (quoique...)

Réellement si tu veux écrire un Best Seller tu peux utiliser la méthode de Dan Brown, tu prends trois ou quatre anecdotes plus ou moins croyables, avant la page cinquante tu mets une conspiration des francs-maçons et les templiers lui mélanges tout dans un mixeur et ale hop tu as déjà un best seller.

Selon moi une bonne base peut etre une legende par exemple cette qui a ses origines au "...legende de la mer des cannes..." (champ de bataille a Czarnowo 23/24 Decembre 1806).
Excusez-moi si vous etes fautes d'orthographe.
Alors, quand cette bataille a ete l'un des soldats blesses. Il avait un visage inonde de sang de tant de compagnons cru qu'il etait mort le laissa a l'un des arbres. Une fois les plans calmee, l'un des chirurgiens en contournement du champ de bataille est arrive la-bas dans les buissons et chassa de corbeaux et de corneilles loin prit soin des blesses. Un soldat a survecu et a regagne son regiment. A l'ete de 1807 etait en garde devant le palais de Tilsit. Napoleon marchait en compagnie du Tsar Alexandre. Car s'approcha et dit a l'empereur - Quel type de soldats qui ont de telles blessures. Napoléon regarda un instant et dit, "et ceux qui les infligent". Le soldat ne peut pas s'aider lui-meme - vous ne sont plus en vie Sire
La fin de l'histoire decrite Marco Saint Hillaire.
Mes amities et bonne chance

Des bêtises dans la bataille? j'aimerais bien avoir des exemples, je les ai pas relevés.....
Bah la réussite dépend du plaisir qu'on a lire ton roman, si y'a des choses pas très logiques, les puriste te le pardonnerons si ils y trouve leur compte ailleurs.
Me trompais je?

Il y a des approximations et pour se rendre compte des erreurs il faut quand même avoir une bonne culture militaire et uniformologique.

Cela n'enlève rien aux qualités d'écritures de Patrick Rambaud, c'est très agréable à lire ( très bon français) ce qui ne gâche rien.

Ben, au sujet de authenticité,j'ai toujours eu la fâcheuse tendance "d'enculer les mouches", je vais savourer un détail en le prenant pour argent comptant "ouwah, c'est comme ça que çà se passé à l'époque?"
Dans les tuniques bleu, j'ai fort apprécié quand le dessinateur à plus détaillé les uniformes par exemple, en fait voilà, je cherche juste à satisfaire mon esprit curieux "d'enculeur de mouches", je dit enculeur, parce que defois je le fait un peu naïvement.

Ben à mon avis écoutons les autres, les romans sont fait pour être agréable a lire et les manuels pour apprendre.

oula mon gary ,enculeur de mouches?? c'est au stade vélodrome que tu as appris ce terme?.

heu, les footbaleurs? des nouveaux priviligiers, à la guillotine!

tu as raison . ah ça ira ,ça ira,ça ira les aristocrates à la lanterne.

J'ai peut-être un défaut, c'est que je ne pardonne jamais les erreurs historique et je suis le premier à être déçus à ce sujet (Braveheart, Soldat Ryan, Napoléon avec Clavier ou encore le Jeanne d'Arc avec Milla Jovovich...). Si je l'applique au autres... je l'appliquerai pour moi-même.

Mais j'ai mon idée pour le début.


"Claire montait les escaliers quatre à quatre, de là, elle atteignit une porte qui résistait à ces élans vigoureux. Elle finit par pénétrer[...] Enfin, elle trouva un carnet poussiéreux dans une malle, elle s'en saisit et commença à lire...
"Je m'appelle Théophile Delcourt, je suis né le 29 juillet 1778 à Saint-Brieuc...".