Généalogie du général O'Connor, (bulletin nn°26)Arthur O'Connor naquit à Michelstown, comté de Cork en Irlande de Roger O'Connor. Sa mère était une longfield. il fit son droit et fut un des principaux chefs du parti qui voulait la liberté républicaine et l'alliance avec la france de 1782 à 1796. Réfugié en france dès 1789, il devint volontaire à l'état-major de La Fayette en 1792. De retour en Angleterre, il siégea au Parlement d'Irlande de 1792 à 1795 et s'affilia à la Société des Irlandais Unis. Il prit part à des troubles en Irlande et fut emprisonné six mois par le gouvernement anglais pour avoir négocié avec Hoche, ce qui lui valut de perdre son titre, sa fortune, et l'obligation de se réfugier à nouveau en France puis il participa à l'expédition de Hoche en Irlande.
Envoyé à Morlaix pour y être employé dans le grade de général de division à la formation de la brigade irlandaise le 24 février 1804, il fut attaché au camp de Brest jusqu'à sa suppression en septembre 1805 et placé en disponibilité avec traitement du général de division par décret du 27 décembre 1805. Il se retira au château du bignon (aujourd'hui le Bignon-Mirabeau, Loiret). Mis en traitement de non-activité, il fit allégeance à Napoléon pendant les Cent-Jours ce qui provoqua sa destitution en 1816. Réintégré et mis à la retraite, il ne put obtenir sa pension complète et fut naturalisé français en 1818.
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Le château du Bignon-Mirabeau (45) à côté d'Egreville (77). Il s'agit du 3e château à cet endroit, construit à l'initiative d'Elisabeth de Ganay épouse d'arthur marie o'Connor, à la fin du XIXe siècle, à l'emplacement de celui, rénové par Mirabeau cent ans auparavant et apporté en dot par Alexandrine Sophie de Caritat de Condorcet au général Arthur O'Connor.
En 1825, le lieutenant-général O'Connor faisait fonction de "commissaire-voyer gratuit des chemins" et sous Louis-Philippe, le sous-préfet le nomma maire du Bignon. Agé de 63 ans, il n'avait pas un caractère facile. Cependant c'est durant son mandat que fut créée une école au bignon sur un terrain gracieusement offert par lui en 1833. Le 25 avril 1852, le général O'connor disparaissait à l'âge de 85 ans. La sépulture de famille setrouve au cimetière du village.
Il avait épousé en juillet 1807, Alexandrine Louise Sophie de Caritat de Condorcet dite Liza, née le 17 mai 1790 à Paris quai Conti, fille de Jean Antoine Nicolas marquis de Caritat de Condorcet, mathématicien, économiste, philosophe, et homme politique (17.09.1743 à Ribémont, Aisne, assassiné le 28.03.1794). sa mère était Sophie de Grouchy, Meulan 8.04.1764-paris 6.09.1822, soeur du maréchal de France sous l'Empire.
le général Arthur O'Connor
Sophie Condorcet, née Grouchy
Arthur O'Connor et Alexandrine Caritat de Condorcet eurent un fils prénommé Daniel, né le dimanche 21 janvier 1810 à paris,décédé en 1851. Le 16 mai 1843, à Paris, il épouse Madeleine Ernestine Duval de Fraville, née le lundi 6 mars 1820 à Chaumont (52) fille de Laurent Martin Duval de Fraville, député-maire, décédée en 1877.
De leur union naquirent :
1)Arthur Marie O'Connor, chevalier de la Légion d'Honneur, né le 20.05.1844, à Paris, mort en 1909, époux de Marguerite Elisabeth de Ganay 1859-1940. Il fut officier des mobiles.
2) Fernand Marie O'Connor commandeur de la légion d'honneur, né le 21.01.1847 à Paris, mort en 1905. Il entre à Saint-Cyr en 1866, affecté comme sous-lieutenant au 6eme hussards en 1868, puis au régiment des guides de la Garde Impériale en 1869 et au 9eme hussards en 1873, puis capitaine en 1876 au 10eme et 18eme chasseurs. officier d'ordonnance du Ministre de la Guerre de 1877 à 1879, il participe alors à l'expédition en Algérie dans l'état-major de 1879 à 1883. On le retrouve en Tunisie et au Tonkin en 1885 jusqu'en 1887. Il rejoint l'Algérie comme lieutenant-colonel en 1887 dans différents régiments de cavalerie. Promu colonel en 1891 au 2eme chasseurs d'afrique. Il est général de brigade en 1896 à la tête de la 2eme brigade d'Algérie et promu général de division en 1902. Il était reconnu pour son instruction et sa vigueur mais aussi pour son mauvais caractère.
D'Arthur Marie O'connor et Elisabeth de Ganay sont nés deux filles et un fils :
1) Brigitte O'Connor, 6 maes 1880 paris VIIIeme, 18 août 1948 au Bignon-Mirabeau (45). Elle avait épousé le 3 août 1904 à Paris VIII, René Thomas Ernest François de la Tour du Pin Chambly de la Charce, 28 janvier 1878 Saint-germain-Lespinasse (42), lieutenant au 298eme régiment d'infanterie, mort au Champ d'Honneur à Réez Fosse-Martin (60) le 27 septembre 1914. Inhumé dans le carré communal de Brégy (Oise).
2) Fernand Henri O'Connor
3) Elisabeth Ernestine O'Connor, 11.10.1881 Paris VIIIeme, 24.01.1974, épouse en 1908 Alexandre Etignard de Lafaulotte, 26.08.1876 Bréau (77), 13.05.1957 Bréau.
François de la Tour du Pin Chambly de la Charce et Brigitte O'Connor eurent trois enfants :
1) Phylis de la Tour du Pin Chambly de la Charce.
2) Aymar de la Tour du Pin Chambly de la Charce, né le 2.11.1906 à Paris, décédé le 12.07.1979 à Arrancy (02).
3)Patrice de la Tour du Pin Chambly de la Charce, poète du XXeme siècle, né à Paris le 16 mars 1911 et y décéde le 28 octobre 1975. voici ce qu'en dit l'encyclopédie Wikipédia : "Son père est tué à la bataille de la Marne dès le début de la Première Guerre Mondiale. Il grandira élevé par par sa mère et grand-mère avec sa soeur phylis, et son frère aîné entre Paris et Bignon-Mirabeau dans le Gâtinais. il fait ses études à Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, puis à Janson, et entre à l'Ecole libre des sciences politiques.
Il s'est fait particulièrement connaître à ce moment-là sur la publication de "Quête de joie" à 19 ans. C'est Jules Supervielle, à qui il avait apporté son manuscrit, qui fit publier ce poème dans "la Nouvelle Revue Française". La "Quête de joie" est publiée aux éditions de la Tortue en 1933. Puis paraissent aux éditions de Mirages dirigés par armand guibert, "L'Enfer" (1935) et le "Lucernaire" (1936). Il commença aussi à publier des poèmes qu'il rassemblera en la "Somme de poésie", "le don de la passion" en 1937 dans le "Cahiers des poètes catholiques", les "Paumes" en 1938 chez gallimard, "la vie recluse en poésie" en 1938 chez plon, "les anges" en 1939 chez Monomotapa à Tunis...
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il fut fait prisonnier dès le 17 octobre 1939. Il resta en Allemagne trois ans. A son retour, il épousa sa cousine Anne de Bernis-calvière,e t continua à publier la "Somme de poésie".
Il a joué aussi un grand rôle dans la rédaction d'une traduction de la Bible pour la lithurgie catholique francophone, suite à la décision de vatican II d'utiliser les langues vernaculaires pour la messe. Il participera particulièrement à partir de 1964 à la rédaction des psaumes dans le cadre de la Commission lithurgique de traduction. Il a aussi rédigé un grand nombre des premiers chants lithurgiques postconciliaires pour la lithurgie catholique en langue française.
Il publie encore en 1970 "une lutte pour la vie" (pour lequel il reçoit le Grand Prix catholique de littérature) et en 1974 "psaume de tous les temps".
Portrait de Patrice de la Tour du Pin
Notes de la rédaction : Les quatre filles de Patrice de la Tour du Pin et d'Anne Pierre de Bernis-Calvière :
1)Marie-Liesse, baronne Jérôme d'Aboville dont Christophe, Noelle, Tristan 1973, Alice 1979.
2)Anne-Dauphine, vicomtesse Arnaud de Pontac dont Mathieu 1972, Roman-Arthur 1974 et Delphine 1976.
3)Aude, comtesse Yves de Pelet dont Cyril 1974, Guillaume 1976, Laurène 1979, Amaury 1981.
4)Laurence, Madame de La Forest-divonne dont Foulques 1976, Phylis 1977, Alexis 1981, Augustin 1986.
Sources : -Biographique des généraux et amiraux de la Révolution et de l4Empire par G. Six, Saffroy éditeur, Paris 1934.
-Bottin Mondain 1995
-Internet : Wikipédia l'Encyclopédie libre.