La communication impériale

Bonjour,
Je vous livre ces quelques lignes qui ne se veulent en aucun cas polémiques mais sont le simple fruit de mes lectures et recherches.

"La période du premier empire est, sans aucun doute, une des plus riches de l’histoire militaire française. Tout semble avoir été écrit sur les combats épiques, les grandes victoires de l’Aigle depuis deux cents ans. Beaucoup d’ouvrgaes actuels s’attachent désormais à faire revivre les parties moins connues de l’Epopée impériale en croisant l’histoire officielle avec des récits étrangers ou de combattants français, officiers ou simples troupiers. Tous s’efforcent d’offrir un éclairage nouveau, une vision innovante plus réaliste en marge de l’histoireofficielle .
En effet, ce qui frappe lorsque l’on étudie les nombreuses publications, c’est l’omnipotence, le sentiment d’une quasi-ubiquité de Napoléon 1er. Il semble être présent partout, diriger chaque assaut d’infanterie, pointer chaque pièce d’artillerie et commander chaque charge des cavaliers de la Grande Armée.
On oublie trop souvent que ses régiments, ses brigades, ses divisions et ses corps d’armée étaient commandées par des commandeurs qui, s’ils n’étaient pas tous des stratèges de haut vol, étaient le plus souvent des chefs valeureux. Parmi eux, certains avaient un vrai don du commandement, certainement pas aussi évident que celui de leur maître mais il serait injuste de prétendre qu’ils n’étaient tousque de simples exécutants.
Grand maître es communication, l’Empereur a magnifiquement construit sa légende. l’Epopée napoléonienne que nous connaissons encore aujourd’hui, n’est que le résultat de son action pour contrôler et manipuler l’opinion. Les bulletins de la Grande Armée sont à eux seuls des chefs-d’œuvre de propagande. L’histoire y est souvent édulcorée, parfois tordue afin de contribuer à la gloire personnelle de l’Empereur. Tout succès y est présenté comme étant le fait direct du maître ; un revers ne peut être dû qu’à l’erreur voire à une trahison d’un subordonné. Enfin, toute victoire remportée loin du maître n’est forcément que secondaire ou le fruit d’une action du niveau supérieur planifiée".
On est depuis toujours remercié et reconnu au travers des succès de ses chefs.
Cordialement votre,
MONTBRUN.