Qu'auriez-vous fait à la place de Napoléon ?

Qu'auriez vous fait à la place de Napoléon après la deuxième abdication ?
Vous seriez-vous rendu aux Anglais ou pas ?

Les pensées honorables de l'Empereur et sa ligne de conduite que ces dernières lui tracèrent, ne lui laissèrent pas d'autre choix que de se rendre aux Anglais.

Maintenant pour ce qui est de savoir ce qu'un autre aurait fait à sa place, cela devient délicat, tant de paramètres nous échappent encore ...

Toutefois, il me semble pouvoir affirmer en toute sincérité, qu'animés du même bon sens que l'Empereur, et dans le contexte que nous connaissons, nous aurions agi de la même façon.

A l'ile d'Aix, des projets d'évasions furent soumis à l'Empereur, ce dernier les refusa tous. Il craignait trop d'être couvert de ridicules si jamais il était capturé par les Anglais en tentant de s'évader. N'oublions pas que l'Empereur avait, une très haute opinion de sa charge d'Empereur et qu'il ne voulait pas voir celel-ci déshonoré.A sa place, eussions-nous bravé le ridicule ? C'est dificile à savoir !

Le plus sérieux fut probablement celui du lieutenant de vaisseau Victor Besson command un vaisseau de commerce Danois "Le Magdalena" qui projetait de faire évader l'Empereur, caché dans une cuve aménagée dans la cale. Napoléon hésita longuement avant de refuser ce projet.

Antoine a écrit:

Joséphine a écrit:

Les pensées honorables de l'Empereur et sa ligne de conduite que ces dernières lui tracèrent, ne lui laissèrent pas d'autre choix que de se rendre aux Anglais.

Pourriez-vous m'expliquer pourquoi ? (Antoine)


Pour la simple raison que jamais l'Empereur n'aurait voulu susciter une guerre civile.

Dans les Mémoires de Lucien, on retrouve ses propos à ce sujet :

"Suis-je plus qu'un homme pour ramener mille députés égarés à l'Union qui peut seule nous sauver ? Ou suis-je un misérable Chef de Parti pour allumer inutilement la guerre civile ? Non, jamais.
En Brumaire, nous devions tirer l'épée pour le bien de la France, pour le bien de la France, nous devons aujourd'hui jeter cette épée loin de nous". ....

Joséphine a écrit:

Maintenant pour ce qui est de savoir ce qu'un autre aurait fait à sa place, cela devient délicat, tant de paramètres nous échappent encore ...

Toutefois, il me semble pouvoir affirmer en toute sincérité, qu'animés du même bon sens que l'Empereur, et dans le contexte que nous connaissons, nous aurions agi de la même façon.

Le tout est le contraire en deux phrases , voudriez-vous vous lancer en politique ? Trève de plaisanteries. Dans la première phrase vous nous expliquez de manière un peu confuse, qu'il est difficile de se prononcer sur notre manière d'agir tant les paramètres nous échappent, et dans une deuxième phrase vous affirmez de manière tout aussi peu claire que comme nous connaissons le contexte, nous aurions agi comme Napoléon . Il y a des subtilités qui parfois m'échappent :scratch: . (Antoine)

Je m'en rends compte !

Je suis navrée d'un certain manque de perspicacité de votre part, qui vous donne l'impression d'une confusion dans mon intervention.
Loin de moi ce travers.

Je m'explique donc autrement.

Tout d'abord, ce n'est pas parce que nous connaissons un certain contexte que nous en maîtrisons absolument tous les paramètres.
A plus forte raison lors de l'analyse d'un évènement antérieur de deux cents ans.
Et vous-même venez d'affirmer que vous seriez bien incapable de livrer vos états d'âme et d'esprit pour déterminer votre choix en pareille circonstance.
Enfin, si vous relisez mon intervention, vous comprendrez que si , pour répondre à ce sondage, j'évoque la même décision que celle prise par l'Empereur, c'est à la condition de partager avec lui le caractère inconcevable du déclenchement d'une guerre civile, et la pensée honorable que pour la France et son bien-être, il aurait tout tenté, mais que pour lui et lui seul, il n'aurait, au contraire rien voulu entreprendre.

Citation :

Le tout est le contraire en deux phrases , voudriez-vous vous lancer en politique ? Trève de plaisanteries. Dans la première phrase vous nous expliquez de manière un peu confuse, qu'il est difficile de se prononcer sur notre manière d'agir tant les paramètres nous échappent, et dans une deuxième phrase vous affirmez de manière tout aussi peu claire que comme nous connaissons le contexte, nous aurions agi comme Napoléon . Il y a des subtilités qui parfois m'échappent .

Point d'excuses et d'explications supplémentaires Majesté, c'était pourtant BIEN CLAIR pour tout le monde ! Vos interventions sont si logiques et pleines de bon sens, dommage que certain ne s'y accomode pas, peut être que leur " égo " en est écorné !

Bonsoir,

Il est plus évident de dire que les autres comprennent mal votre pensée que de reconnaître votre tord . De toute façon votre analyse historique suivante : le caractère inconcevable du déclenchement d'une guerre civile ne repose que sur une vision étriquée et anti-française.
Le syncrétisme de l'Histoire de France qui vous contraint à accepter tout ce qui s'est fait soi-disant en son Nom sous le sceptre de n'importe lequel de ses maitres d'un moment, ne sert que les intérets de la Révolution et de ses suites sous lesquelles nous continuons de vivre. Pour ma part , je réclame "un droit d'inventaire" et je me réserve de renier ce qui s'est fait au nom de mon pays, mais qui, à mon sens, ne se rattache pas à l'idée que je m'en fais pour une vocation permanente. Que Napoléon se soit rendu ou non aux anglais je m'en fiche éperdument. Je suis catholique et légitimiste. La France est là où est mon Roi en union avec le Pape au service de la paix et du respect de l'infinie valeur de toute ame et de toute vie humaine. Je ne vois rien de tout cela chez Bonaparte. Pour moi, son oeuvre est dans la continuité agressive, belliqueuse et désordonnée de la Révolution Française, tout comme celle de Napoléon III et de la III° République.... Selon votre gourou, une guerre en Europe était une guerre civile, mais qu'a-t-il fait pendant 15 ans ? Lui le grand faucheur de la jeunesse européenne .