Si Waterloo et son champ de bataille inspirent de nombreux artistes, les artistes commémorant la bataille de Waterloo se sont inspirés d'autres artistes allant puiser jusqu'à l'Egypte pharaonique.
Le monument aux hanovriens en est le parfait exemple.
Le professeur Eugène Warmenbol nous en parle dans son ouvrage «Le Lotus et l’oignon » : « la plaine de Waterloo reçut tout de même un monument égyptisant, le cénotaphe élevé en 1818 à la mémoire des officiers hanovriens.
Il s’agit d’une espèce de môle de pylône, massif, portant sur chacune de ses faces des inscriptions commémoratives.
Il symbolise avec d’autres, comment la fortune de Bonaparte a tourné « depuis le jour célèbre dans l’histoire, où le Nil consterné ploya sous [ses] efforts ». L’Égypte, d’abord « passion française », devient passion universelle. »
Ainsi, le monument hanovrien clôt symboliquement le geste de Napoléon de la campagne d’Egypte à sa défaite de Waterloo.