À Sainte-Hélène, Napoléon évoquant le destin tragique du duc d’Enghien, se justifie :
« Si je n’avais pas eu pour moi les lois du pays, il me serait resté les droits de la loi naturelle, ceux de la légitime défense. Lui et les siens n’avaient d’autre but journalier que de m’ôter la vie ; j’étais assailli de toutes parts et à chaque instant : c’étaient des fusils à vent, des machines infernales, des complots, des embûches de toute espèce. Je m’en lassai, je saisis l’occasion de leur renvoyer la terreur jusque dans Londres, et cela me réussit… ».
Aucun souverain français, Louis-Philippe excepté, n’a fait l’objet d’autant de tentatives d’assassinat que Napoléon à partir de 1800.
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/les-attentats-contre-napoleon/