Une dépêche de Davout, datée du 20, informe l'Empereur de l'arrivée d'un corps russe à Varsovie ...
Six jours plus tôt, la Prusse, dont l'armée avait été balayée, avait signé une suspension d'armes au Château de Charlottenbourg.
Napoléon n'avait pas voulu paraître et avait confié la signature de la France à Duroc.
Des négociations de paix devaient s'ensuivre, et, si elles n'aboutissaient pas, les deux parties s'étaient promis de respecter un préavis de dix jours avant toute reprise des hostilités ...
Ce fut Frédéric-Guillaume, "le battu à plate couture", qui d'Osterode où il s'était réfugié, dénonça la convention d'armistice :
"Je ne pourrais pas en exécuter les clauses, écrivit-il, parce qu'une partie de mes Etats est occupée par les Russes."
En réalité, il comptait sur les Russes pour vaincre Napoléon ...