Le 5e Dragons

27 : Le régiment reconnait 4 gués dans cette rivière.
30 : Le général Digeon apprend que Wellington est arrivé à Carvajalez, de l'autre côté de l'Esla.
1.06 : Digeon arrive à Toro.
2 : Un affrontement à lieu à Toro, suite auquel le général Digeon doit retraiter. Il fait repasser à ses troupes le rio Badajoz, et fais tirer le canon sur les masses ennemis, qui s'arrêtent et restent en observation jusqu'au lendemain. A midi, les français se replient sur Torrelobaton, sans être suivis par l'ennemi.
3.06 : Digeon, avec 3 régiments, s'établit à Penaflor, communiquant à Valverde avec la cavalerie de l'armée du Portugal. Dans la nuit, il eçoit l'ordre de se retrer sur Cigales, où il rejoint, le 4, le général en chef et l'armée.
Le soir, presque toute l'armée repassa le rio Carriou, et la division bivouaqua au village de Banos, près Ducnas.
7 : L'armée se replie sur Torquemada.
8 : On se porte sur le pont de Guimpanar.
9 : " " " vers Burgos, où on prend position.

(A suivre)

13 : Digeon reçut l’ordre de passer au point du jour, avec sa division, à Burgos et de la mettre en batille sur les quais de la ville. Le soir, la division coucha à Valladolid.

14 14 au soir : A Santa-Maria où elle séjourne le 15.

16-18 : A Arminon

19 : La division traverse le défilé de la Puebla, et coucha à Arinitz

20 : la division a ordre de s’établir dans un village non occupé, à hauteur de Vittoria, en arrière d’Ali, où était la division de dragons du général Tilly. Le village choisi est Arriaga.

21 : Le 5e dragons exécuta 3 charges, et le colonel Morin se couvrit de gloire. Chargé de garder le pont d’Arriaga, le colonel Morin exécuta plusieurs charges dans lesquelles il enfonça l’ennemi. Blessé d’un coup de feu, criblé de coups de sabez en se précipitant au milieu des escadrons anglais, il y serait resté si le régiment ne l’en avait retiré dans une nouvelle charge.

Après la triste et glorieuse bataille de Vittoria, l’armée française s’arrêta sur la frontière des Pyrénées, où elle contint l’ennemi, qui n’osa rien entreprendre. Le maréchal duc de Dalmatie, envoyé en qualité de lieutenant de l’Empereur à l’armée d’Espagne, arriva à Bayonne le 12.07. Il réorganisa ses forces qui s’élevaient à 69.000 hommes, dont 6.000 de cavalerie (non compris 9000 hommes répartis dans les places) et 80 bouches à feu. Cette armée gardait les passages des Pyrénées, depuis St-Jean-Pied-de-Port jusqu’à l’embouchure de Bidassoa.

Le 5e dragons, composé de ses 1er et 2eme escadrons, sous les ordres du colonel Morin, formait avec le 12e dragons la 3e brigade (général De Sparre) de la 1ere division de cavalerie, commandée par le général baron Soult.

Le 3e escadron du 5e Dragons était à la Grande Armée, dans la 4e division de grosse cavalerie. Les 5e et 6e escadrons étaient au dépôt à Provins.

(A suivre)

24.07 : Ordre est donné d'envoyer immédiatement leur complément aux 5e, 12e, 14e et 17 dragons, qu n'ont que 2 escadrons et demi à l'armée d'Espagne.
La cavalerie eut ordre de rejoindre l'aile gauche, général Clauzel, à St-Jean-Pied-de-Port. Les pluies et le mauvais état des chemins causèrent quelques jors de retard dans l'exécution des mouvements préparatoires.
25 : Clauzel déboucha de St-Jean-Pied-de-Port et s'empara d'un rcher élevé, défendu par l'avant-garde de l'armée anglaise. Un brouillard épais, qui avança la nuit, l'onligea à remettre au lendemain l'attaque du plateu d'Altabiscar, en avant du col de Roncevaux, occupé par 3 divisions d'infanterie et 1 brigade de cavalerie ennemies. Le 27, le général Clauzel continua son mouvement par la route de Pampelune, appuyé à sa droite par le général Reille. L'ennemi se retira sur Zubizy et prit posiion sur les hauteurs d 'Oriçain. Le maréchal allait ordonner l'attaque, lorsqu'un orage épouvantable l'obligea à attendre le lendemain.
Cet incident donna le temps au général anglais d'arriver avec 25.000 hommes et de renforcer ainsi les corps que l'armée française avait devant elle. Le 28, Clauzel commença l'attaque, hélas, l'artillerie et la cavalerie qui se trouvaient dans l'étroite vallée de Zubizy ne purent en déboucher ni prendre part au combat. Plusieurs colonnes essayèrent de gravir la montagne, mais arrêtées par les escarpements et les pointes de rochers, écrasées par le feu de l'ennemi, elles furen constamment repoussées. L'engagement ne cessa cependant qu'à l nuit. On le reprit le le lendemain, mais sans plus de succès. Le maréchal Soult dut se retirer sur ses premières positions.
(A suivre)

1814

10.01 : Le maréchal Soult reçut l’ordre d’envoyer dans l’intérieur, pour renforcer la Grande Armée, 2 divisions d’infanterie, la gendarmerie à pied, 1 division de dragons, 1 brigade de cavalerie légère, 4 compagnies d’artillerie avec 28 pièces de canon, et près de 2 000 hommes pour le recrutement impériale.

La brigade du général Sparre (5e et 12 dragons) fit partie de ces troupes.

20.01 : La brigade part de Tarbes pour se diriger sur Orléans et de là sur le 6e corps de cavalerie (général Roussel d’Hurbal).

6.02 : Le dépôt du régiment venant de Provins, reçoit l’ordre de se diriger sur Versailles.

9 : tout le régiment est réuni,et compte 522 hommes à l’effectif.

22 : La brigade de Sparre se porte d’Orléans à Montereau.

25 : Elle est à Nogent.

26 :Elle reçoit l’ordre de rejoindre à Arcis-sur-Aube la division Roussel.

27 : A Arcis

28 : Aux Herbettes et rejoint, ce jour-là, sa division à Sézannez.

3.03 : La division Roussel part pour la Ferté-sous-Jouarre, où elle doit bivouaquer,car le pont a été rompu et ne peut être rétabli que le lendemain, à la pointe du jour.

4 : Elle franchit le pont au matin, marche sur Fère-en Tardenois et d’aller à Fismes. En arrivant sur les hauteurs qui dominent le village, le général Roussel aperçoit la cavalerie de la Garde, qui est ramenée par l’ennemi sur la route de Braine ; il détache aussitôt le 5e dragons, qui est en tête de colonne. Le régiment descend au trot dans la vallée, arrête non seulement l’ennemi, mais le culbute et le poursuit son tour, jusqu’à 2 lieues au-delà de Fismes. Les dragons prennent position à Bazoches et la cavalerie légère, en arrière de Courcelles

6.03 : Sur ordre de l’Empereur, à deux heures du matin, Braine, occupé par un millier de Cosaques, est enlevé. L’ennemi y abandonne 100 chevaux et plusieurs de nos prisonniers de la veille.

La division doit ensuite se rendre de Braine à Berry au Bac par la route de Reims à Laon, dès l’arrivée du duc de Trévise. Le soir, la division passe la nuit à Berry au Bac.

(A suivre)

7.03 : Craonne : Victor, soutenu par Ney, par l’infanterie de la Vieille Garde, et par les dragons Roussel réuni sur le petit plateau, en arrière du moulin, culbute tout ce qui est devant lui, franchit le ravin de Vauclerc et vient prendre position à la scierie de bois de St-Martin.

La Vieille garde et les dragons Roussel se portent sur le moulin, en arrière de la ferme d’Hurtebise. L’ennemi, avec de grands efforts, empêche les escadrons de déboucher, et jette le désordre dans notre infanterie.

Grouchy étant blessé, le général Belliard le remplace à la tête de la cavalerie. Plusieurs charges de la division Roussel, faits avec succès, arrêtent le mouvement de l’ennemi et rendent confiance.

Sur ordre de l’Empereur, nos dragons doivent appuyer la gauche du maréchal Ney et chercher à déborder l’ennemi, en se liant avec la cavalerie de la Garde du général Colbert.

Note cavalerie fait plusieurs belles charges, culbute la cavalerie ennemie et la poursuit vigoureusement.

8 : La division se met en marche sur la route de Chivy à Urcel.

9 : A deux heures du matin, elle quitte Urcel pour suivre le mouvement du prince de la Moscowa sur Laon. Le mouvement à peine commencé es tinterrompu au pied de la montagne, par la mitraille de douze pièces d’artillerie qui tue quelques hommes et le chef d’escadron d’avant-garde. L’armée ennemie est là : Il faut se retirer hors de portée du feu et prendre position en attendant l’infanterie. L’Empereur, reconnaissant l’inutilité des tentatives, ordonne la retraite.

10 : La division part à huit heures du soir, et s’établit à Etouvelles, laissant un escadron au général Roussel, chargé de l’arrière garde.

11 : La division s’établit, au faubour g St-Vaast de Soissons.

12 :Dans la même position.

13: A la pointe du jour, la division passe sur la rive gauche et se met sous les armes dans la plaine enavant de Soissons, observant la route de Laon. Elle y reste jusqu’à la nuit et repasse sur la rive droite, pour venir s’établir à St-Crespin, laissant 100 chevaux à Crouy, comme poste avancé. Elle fait la même chose les 14 et 15.

16 : La division laisse 100 chevaux pour remplacer la brigade Grouville à Thezy, garder le passage qu’elle observait et se mettre en communication avec elle sur Compiègne.

La division, après avoir tiraillé et échangé quelques coups de sabre, s’établit à Neuvillette

(A suivre)

19 : A Six heures et demie du matin, elle reçoit l’ordre de se retirer sur Fismes, avec le général Christiani, chargé de faire l’arrière-garde. Celle-ci doit partir du premier faubourg de Reims à sept heures du matin. L’ordre, arrivé trop tard, la division ne peut partir à l’heure fixée à cause du temps nécessaire au relèvement des postes et auretour des reconnaissances envoyées sur tous les points, en sorte que le mouvement ne commence qu’à 10 heures. La division passe la Vesle sur le pont de St-Brice, qu’elle détruit ensuite, et s’établit sur les hauteurs de Champigny, pour protéger la sortie des troupes de Reims. Puis, elle continue son movement sur fisme et forme l’arrière-garde. A une lieue de là, elle reçoit l’ordre de marcher sur reims et d’occuper de nouveau la ville. Sur le retour, elle rencontre l’avant-garde ennemie qui a déjà traversé la ville à la charge, la culbute, et lui fait évacuer Reims, qu’on occupe avec 2 escadrons et cela en présence de l’ennemie. Elle y reste de deux à sept heures, malgré les sommations réitérées de l’ennemi et les tentatives qu’il fait pour y pénétrer. A la nuit, d’après de nouveaux ordres, la division évacue la ville et se retire sur Fismes.

27.03 : Le capitaine Perron, du 5e dragons, est tué à la Ferté-Champenoise.

La Bataille de Paris : L’avis de l’armistice ayant tardé au corps de Langeron, ce général continua son mouvement sur l’extrême gauche de l’armée française. La gauche du duc de Trévise ne dépassant pas Montmartre, depuis la barrière de Clichy jusqu’à celle de Neuilly, l’enceinte et les faubourgs extérieurs n’étaient défendus que par les 1er et 2eme légions de la Garde Nationale. La cavalerie du général Belliard (5e dragons) peu considérable, occupait seule la plaine Clichy ; 9 pièces de canon seulement étaient en batterie sur Montmartre.

Lorsque le duc de Conegliano s’aperçut de l’approche des troupes russes, depuis le bois de Boulogne jusqu’à Montmartre, il prit ses dispositions de combat et l’ennemi fut contenu quelques temps en avant de l’arc-de-triomphe de l’Etoile. Mais il n’en n’était pas de même devant la barrière de Clichy. Plus de 40 bataillons, précédés d’une artillerie formidable, s’étaient avancés sur Clignancourt, à portée de fusil de la cavalerie du général Belliard. Vainement, ce général les fit charger le général Caulaincourt, avec les chasseurs de la garde, par le général Sparre, avec les 5e et 12e dragons. Débordée des deux côtés, mitraillée par 30 bouches à feu, notre cavalerie est obligée de céder et remonte au galop les pentes escarpées de la butte Montmartre. L’ennemi y est arrêté un instant, mais bientôt après parvient à couronner ces hauteurs. Enfin, l’armistice est annoncé et met fin à la lutte.

Dans cette journée, le 5e dragons eut le sous lieutenant Guillaume blessé à la jambe d’un éclat de projectile. ; le capitaine Fondeur, mortellement blessé par la mitraille (il expira le 13.04) ; le capitaine Cézière, héros des campagnes d’Espagne, trouva une mort glorieuse dans une des charges fournies par le régiment ce jour-là.

(A suivre)

12.05 : Le 5e dragons devient le 3e de l’arme et prend le nom de Dauphin. Celui qui portait alors le n° 5 prend celui de d’Angoulême.

1815

Au retour de l’Empereur, le régiment redevient le 5e dragons.

L’armée du Nord, commandée par l’Empereur en personne, s’élève à 122.000 hommes, dont 10.600 de cavalerie, sous les ordres du comte Grouchy.

Le 5e dragons appartient au 2eme corps de cavalerie (général Exelmans) et fait brigade avec le 13e dragons.

Après avoir enlevé Charleroi, le 1er Hussards de Pajol et les Dragons d’Exelmans poursuivent la division Prussienne de Pirch II qui évacue le village de Gilly et s’établit derrière un petit ruisseau, près de l’abbaye de Soleilmont . Napoléon donne l’ordre à Grouchy de forcer le ruisseau dès qu’il aura de l’infanterie sous la main, de fouiller les bois et de pousser une reconnaissance vers Fleurus.

Le corps d’Exelmans chargea l’ennemi, dans la plaine au-dessus de Cathelineau et le poussa jusqu’à Ronchamps ; ayant rejeté au loin sa cavalerie, il tomba sur ses carrés d’infanterie, les enfonça et fit plus de 400 prisonniers.

Les dragons d’Exelmans se répartissent la nuit à Lambersard en arrière au défilé de Ronchamps ; le 5e dragons à Lambersard même

16.06 : Ligny : L’Empereur donne l’ordre à la cavalerie de Grouchy de se porter immédiatement sur Sombref, appuyée par l’infanterie de Vandamme. Lui-même amènera la garde à Fleurus entre 10 et 11 heures du matin.

Les colonnes de Grouchy aperçoivent au-delà de Fleurus l’armée de Blücher sur les plateaux du moulin de Bussy, la gauche au village de Sombref, la cavalerie fort en avant sur la route de Namur, et la droite à St-Amand, couverte par un ravin profond. Grouchy attaque Sombref, et, à 7 heures du soir, nous sommes maîtres des villages touchant le ravin qui couvrait la position ennemie, mais l’ennemi est encore sur le plateau du moulin de Bussy. L’Emperuer débouche alors, avec sa garde à Ligny. A sept heures et demie, nous avons déjà pris 45 pièces de canon, beaucoup de voitures,des drapeaux et des prisonniers. A dix heures, la lutte est finie.

17 : L’Empereur comptant empêcher par cette victoire la jonction des prussiens et des Anglais, quitte Grouchy pour se porter contre ces derniers. En le quittant, il lui laisse l’ordre suivant : « mettez-vous à la poursuite des Prussiens et complétez leur défaite, en les attaquant dès que vous les aurez joints, et ne les perdez jamais de vue ».

Les dragons Exlemans marchent donc , avec les troupes de l’aile droite, vers Gembloux. Le 5e dragons s’établit le 17, au soir, à Baudeset.

18 : Vandamme reçoit l’ordre de se porter à six heures du matin sur Wavres, et de se faire précéder par les dragons d’Exelmans. On entend bientôt le canon de Waterloo. En dépit des instances de Gérard, Grouchy reste sourd à son appel. Les dragons exelmans fournissent plusieurs belles charges qui rejettent en désordre dans Wavres l’arrière-garde prussienne.

(A suivre)

Après le désastre de Waterloo, l’ennemi arrive en peu de jours sous Paris. Le général Exelmans occupe alors Montrouge.

1.07 : Exelmans donne l’ordre au général Piré de se porter du village d’Issy avec les 1er et 6eme chasseurs et le 44e de ligne, sur Ville d’Avray et Rocquencourt, et de s’embusquer pour recevoir l’ennemi quand il repasserait sur ce point ; Exelmans se porte lui-même par Villesse avec l’intention de pénétrer dans Versailles par 3 points différents : Il rencontra à hauteur du bois de Verrières une colonne ennemie forte de 1500 chevaux qui s’avançait rapidement en criant « Paris ! Paris ! ». Aussitôt les 5e et 6e dragons, qui se trouvent entête, chargent les Prussiens avec une rare intrépidité, tandis que le 6e Hussards et le 20e Dragons les prennent en flanc. Culbutée sur tous les points, la cavalerie prussienne laisse jusqu’à Versailles la route couverte de ses morts et de ses blessés.

Pendant ce temps, Piré exécutait son mouvement sur Rocquencourt. La colonne Prussienne, toujours pourchassée par les 5e, 6e, et 20e dragons et le 6e Hussards, donna tête baissée dans l’embuscade de ce général : elle essuya à bout portant une fusillade du 44e de ligne, et, au même instant, elle était chargée par les 1er et 6e chasseurs, tandis que le 6e hussards et le 5e dragons l’attaquant par derrière, lui barraient complètement la retraite sur Versailles. Le résultat de cette affaire de cavalerie fut l’entière destruction des deux régiments de Hussards de Brandebourg et de Poméranie, les plus beaux de la cavalerie Prussienne.

30.08 : Le 5e devient « Le régiment de dragons de l’Hérault »

(A suivre)

1816

Septembre : Le colonel De Calvière remplace le colonel Boris de Vintimille qui avait réorganisé le régiment.

1817

2.01 Le régiment quitte Carcassonne pour tenir garnison à Auch.

1818

25.11 : Il se rend à Libourne. Le marquis d’Hanache est le nouveau colonel.

1819

24.11 : Le régiment est dirigé sur Lyon.

1821

14.10 : A Dôle.

1823

20.01 :4 escadrons de guerre du 5e dragons partent de Dôle, pour l’expédition d’Espagne et forment , avec le 3e régiment, la 1ere brigade de la 2e division de dragons.

1824

9.02 : Le régiment tient garnison à Gray.

1825

24.05 : Le 5e dragons part de Gray pour St-Mihiel

1827

18.04 : Il part pour Lille

1829

5.06 : Il se rend à Maubeuge.

1830

12.08 : le rgt passe sous les ordres du lt-colonel de La Fitte, nommé colonel le 17 du même mois.

(A suivre)

1831

9.08 : les 4 escadrons du 5e dragons, sous les ordres immédiats du duc d’Orléans, prennent part à l’expédition de Belgique

1832
16.11 : Le 5e dragons part pour la Seconde expédition de Belgique.

1833
2.01 : 3 escadrons du 5e dragons viennent s’établir à Amiens et à Abbevile
7.07 :Il passe sous les ordres du colonel Koenig.
1.09 : Au camp de St-Omer
22.10 :En garnison à Arras

1834
30.03 : A Heslin
23.05 : A Lunéville
8.12 : A Compiègne

1837
17.08 : A Arras et à Béthune
31.10 : Au Mans

1842
28.04 : A Paris

1844
29.10 : A Thionvile

1847
2.10 : A Givet, Sedan et Charleville

1849
30.05 : A Lunéville et Schlesladt

1850
A St-Etienne

(A Suivre)

1851
A Villeurbanne, près de Lyon
Le 5e dragons reçoit des mains du prince président un étendard brodé d’or en souvenir de ce que son père, Louis Bonaparte, roi de Hollande, commanda ce régiment.

1854
A Limoges

1856
A St-Mihiel et à Commercy

1857
Au camp de Lunéville

1858
A Gray et à Dôle

1859
A Verdun

1860
A Rouen

1862
A Pont-à-Mousson

1865
A Châlons-sur-Marne

1866
A Paris

1867
A Lunéville

1868
A Maubeuge et Landrecies, où le surprennent les événements de 1870

(A suivre)

Nombre de messages : 72 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007

Avec un peu de retard. Rolling Eyes

Le 5e Dragons - Page 3 Dragons-5eme_regiment_Cie_Elite

Ce n'est pas grave ARGAL ... !!! Wink

Très Amicalement FRIEDLAND sunny

_________________
"Sur quoi pourrait-on m'attaquer qu'un historien ne puisse me défendre ? ... Les faits parlent d'eux-mêmes, ils brillent comme le soleil ..." NAPOLEON 1er

Encore merci, Argal, pour cette belle illustration.
Je reprends le cours de l'histoire :

1870
18.07 : Le 5e dragons reçoit l'ordre de mobilisation. Il est commandé pr le colonel Euchêne. Le 5e escadron, fomant dépôt, reste à Maubeuge.
23 : A Metz, où il fait partie de la division de cavalerie Clérambault.
24 : Il bivouaque sur les glacis de la place, à la porte Chambières.
25 : ll quitte Metz, à 5 heures du matin, pour Charleville.
26 : A Charleville.
27 : Une reconnaisance est faite sur la frontière par toute la division. Le 5e reconnaitles villages de Rémering et de Berweiller.
31 : Le régiment reçoit l'ordre de rompre pour St-Avold
4.08 : Le 4e escadron fait une reconnaissance sans importance.
5 : Le capitaine Lamy, avec le 1er escadron, à 6 heures du soir,s'établit en grand'garde pour la nuit.
6 : La 3e brigade, à dix heures du matin, général de Juniac (5e et 5e dragons) marche sur Forbach par Hombourg. Elle arrive sur le champ de bataille de Spicheren vers 4 heures. A la fin du combat, ordre lui est donné d'aller bivouaquer à Merlebach,situé à un km en arrière du champ de bataille.
Le 4e escadron va s'établir à 3 km en arrière de Bening.

7 : A Puttelange, avec une partie du 2e corps.
8 : La retraite continue sur St-Avold. On s'y arrête de deux heures à minuit, puis on se dirige sur Metz. Les hommes bivouaquent à Faulquemont.
9 : A Bionville. A une heure de l'après-midi, les 3e et 4e corps quittent Bionville ; la division de cavalerie forme l'arrière-garde. A 17 h, nous traversons la Nied française, derière laquelle l'armée vient camper.
Nuit du 10 au 11:Le régiment est en grand'garde en avant de Courcelles-Chaussy.
Les jours suivants se passent au bivouac de Borny. Le régiment forme un petit dépôt dans Metz, à la caserne Chambières.
14.08 : Les 1er et 2eme escadrons, sous les ordres du commandant Legendre, sont envoyés en reconnaissance. Une légère escarmouche se produit avec les éclaireurs ennemis, au cours de laquelle un cheval est tué et le dragon Kergoat blessé d'un coup de feu à la cuisse. Vers quatre heures, la bataille est engagée.
La division prend sa position de combat en colonne serrée, la gauch appuyée à la route de Sarrebrück. Le régiment se trouve à quelques mètres derrière uneatterie de mitrailleuses. Il reste dans cette position, sous le feu de l'ennemi, jusqu'à la fin de la bataille. A la tombée de la nuit, la retraite continue sur Metz.
Vers minuit, le régiment traverse Metz, pase sur la rive gauche de la Moselle et vient bivouaquer avec la division dans l'île Chambières.
(A suivre)

15.08 : Le 5e et le 8e dragons bivouaquent dans l’après-midi près de la ferme de Leipzig.

18 : Le régiment se trouve dans un vallon, la droite appuyée à la ferme de Moscou. Il y reste jusqu’à la fin de cette triste et mémorable journée de St-Privat et à la nuit se retire sur Metz par Moulins.

19 : Vers 3 h. du matin, il bivouaque à l’Ile Chambières, où il restera jusqu’au 22.

22 : Tout le 3e corps passe sur la rive droite de la Moselle ; la division de cavalerie quitte dès le matin son bivouac pour se diriger vers un pont de bateaux construit enaval de la place. Le peloton d’éclaireurs de M. de Juillac est renforcé de 13 hommes. Entre 3 et 4 heures, le régiment s’établit définitivement sur les glacis de la ville, à droite de la porte des Allemands, au camp de Plantières..

26 : Une grande reconnaissance offensive de toute l’armée, sur la rive droite, alieu. Le régiment quitte le camp dans la matinée, avec la division ;: il y rentre vers 6 heures.

28 : les1er et 2e escadrons, sous les ordres du commandant Legendre, font un fourrage à Magny-sur-Seille 3 compagnies d’infanterie délogent les prussiens ; les escadrons occupent les abords du village, et, pendant que nos vedettes tiraillent avec celles de l’ennemi, nous réquisitionnons des voitures. A 4 h., nous rentrons avec 4 jours de paille et de foin.

29 : Les 5e et 8e dragons retournent à Magny pour y reprendre du fourrage. Le 5e dragons rentre avec 20 voitures de paille et de foin. Pendant cette expédition, le 5e dragons eut pour mission de protéger le côté gauche du village et den tenir l’ennemi éloigné.

30 : A Noisseville. L’escadron commandé par le capitaine de Guizelin du 5e dragons forme la tête de colonne de la division : A la sortie d’un défilé au nord du village de Coincy une batterie allemande se démasque et reçoit la colonne par un feu très vif et à petite portée : plusieurs obus éclatent dans nos rangs. La division se retire. Le 1er escadron, sours les ordres du capitaine Lamy, met pied à terre dans la soirée pour défendre ce même village contre l’infanterie prussienne. Les dragons Bonnet, Laborde, Groite sont blessés ; le dragon Bieron a la cuisse emportée par un éclat d’obus, et, meurt, le surlendemain à l’hôpital de Metz. 6 chevaux sont tués dans cette journée et 5 blessés, parmi lesquels celui du capitaine de Guizelin, devenu depuis colonel du 5e cuirassiers.

(A suivre)

1.09 : La bataille recommence ; le feu cesse vers midi. Le régiment rentre, à 4 heures, à Plantières, où il campe les jours suivants avec sa division.

7 : Le 1er escadron est détaché à Vallières pour l’escorte du général Metmann. Les Prussiens brûlent les fermes devant Metz. L’ère des rigueurs de Metz s’ouvre.

11 : 40 chevaux du régiment sont livrés à l’intendance pour être abattus et livrés à la boucherie. Une proclamation annonce la catastrophe de Sedan..

19 : Les denrées ne cessent de renchérir dans la ville. Le régiment livre encore 12 chevaux à la boucherie, et les jours suivants, 16, 12, puis 13 autres. Un ordre défend aux hommes d’aller à Metz, les officiers doivent être rentrés au corps à quatre heures.

22 : A une heure, la division de cavalerie monte à cheval, avec le 3e corps, pour aller chercher du fourrage et des vivres.

Le 5e dragons se dirige sur Colombey, pendant que l’infanterie attaque Lauvallier. L’ennemi, en force supérieure nous oblige à battre en retraite. Dans cette sortie, le régiment n’a puy mettre en ligne que 198 chevaux

23 : ce jour-là, ainsi que les 4 suivants, le régiment livre encore 92 chevaux à la boucherie.

27 : A sept heures et demie, les chevaux qui restent sont montés et partent avec les 2e et 3e corps, chercher du fourrage et des vivres à Colombey et à la Haute Bevoye. Une expédition se dirige en même temps sur Peltre.

28 et 29 : le régiment livre 8 chevaux à la boucherie. on distribue du tourteau et des beteraves à ceux qui restent. les forts tient toute la journée. Les prussiens élargissent lecercle et brûlent tout en se retirant.
3.10 : Le régiment touche 4 jours de vivres de campagne, avec ordre de les conserver. il livre encore 40 chevaux, il ne lui en reste plus que 80
7.10 : Le 1er escadron , détaché à la 3e division d'infanterie, prend part à la sortie de cette division qui va soutenir le corps Canrobert, engagé à Ladonchamps. 30 chevaux sont encore envoés à la boucherie.
10 : le régiment se fractionne : l'état-major et une partie du 4e escadron (13 officiers et 50 hommes de troupe environ) restent au campement de Plantières. La 2e fraction, sous les ordres du lieutenant-colonel Guérin, forte de 17officiers, 257 homes et 33 chevaux,va predre ses campements près du fort des Bordes pour concourir à la défense de cet ouvrage. les dernierscevaux sont livrés à la boucherie. une commissionestime ceux des officiers.
16 : A 5 heures du soir, ordre est de se tenir prêt à partir au premier signal, en laissant à Metz lbagage des officiers.
17 : On parle d'une convention militaire. les prix ne cessent d'augmenter et le temps est toujours pluvieux.
28.10 : Signature de la capitulation qui met fin à ctte première période de la guerre.
(A suivre)

Le 5e dragons, formé d'escadrons venus des 7e, 8e, 9e et 12e dragons, s'organise à Angers début novembre.
4.11 : Le lt-colonel d'Ussel prend le commandement du régiment.
18.11 : Le régiment reçoit l'ordre de partir par voie ferrée pour rejoindre le 18e corps.
19 : Arrivée à Nevers. le colonel Billot fait appeler les chefs de corps et donne l'ordre de se porter sur Montargis.
21 : Le régiment part en tête de colonne, à 7 heures du soir ; il suit la rive droite de la Loire et forme l'avant-garde. les coureurs ennemis snt signalés dans les environs de Clamecy. A son arrivée à la Charité, le 5e envoie un escadron à l'Est pour fouiller le pays.
22 : Les Lanciers se mettent en mouvement à deux heures ; ils sont suivis par les mobiles, l'artillerie et les cuirassiers. Le 5e dragons reste à l'arrière-garde, il ne quitte la Charité qu'à 8 heures du soir et attend pendant 10 heures, et par une pluie torrentielle, que la tête de colonne se remette en marche.
23 : Il arrive, à 7 h30 du matin, à Châtillon ; en passant près de Sancerre, le lieutenant-colonel d'Ussel détache le 2e escadron à Cosne. cet escadron fouille le pays au-delà de la ville, sur la rive droite de la Loire.
24 : Le 5e franchit ce fleuve à Châtillon, vers deux heures, et après,avoir poussé des reconnaissances à 20 km en avant, suit la rive droite et repasse à Briare. A 10 heures du soir, il s'établit au bivouac à la Bussière.
(A suivre)

25 : Le 18e corps se porte à la rencontre du 20e, ce dernier est dans les environs de Bellegarde, en présence de l'ennemi. p'endant la nuit, le 2e escadron, laissé à Cosne, vient rejoindre le régiment, après une marche de 80 km acomplie d'une seule traite.
26 : La brigade reçoit l'ordre de se porter rapidement sur la route de Montargis. Le 5e dragons prend l'avant-garde et, après avoir traversé Chevillon, arrive, à 5 heures du soir, à St-Blaise. 2 escadrons du 5e, sous les ordres de M. Zeude, commandant en second le régiment, reçoivent l'ore de pousser une reconnaissance sur Mignères, Corbeil et Lorey. Les avant-postes ennemis sont forcés et rétrgradés. a la tombée de la nuit, l'avant-garde, attaque par de l'infanterie, se replie en bon ordre et au pas, sous une grêle de balles : quelques chevaux sont blessés.
28 : Mézières est attaquée et brillamment enlevée par la brigade Bonnet. 2 esadrons, commandés par l chef d'escadron Zeue, prennent part à cette affaie. 2 escadrons de lanciers, sous les ordres du commandant Renaudeau, relèvent les dragons. Un seul peloton du 5e escadron, commandé par le maéchal des logis Bertignon, reste en soutien derrière une batterie.
Après avoir repoussé les Prussiens à Mézières, le 18e corps attaque Juranville. Le maréchal des logis Bertignon charge avec son peloton, en même temps que les Lanciers, et ses hommes aident le capitaine Porteret à enlever la pièce, qui est ramenée à la ferme des Paturauges. 2 ragons sont blessés, dont un grièvement. Bertignon est nommé officier.

(A suivre)

29 : Le régiment pousse une reconnaissance au-delà de Mézières, où l'on a perçu unrégiment de cavalerie ennemie, mais il ne put ni le rejoindre ni même le découvrir. Le régiment est ramené au bivouac.
30 : Lerégiment quitte Ladon pour aller se mettre en bataille à la ferme de Montigny.
1.12 : La division a un jour de repos à Bellegarde. Le 4e escadro, commandé par le capitaine Rieu, sous les ordres du chef d'escadron Vincent, chefd'état-major de la division de cavalerie, fit une reconnaissance dans les environs de Bois-Commun, et arrive près de ce village occupé par l'ennemi. Le brigadier Jacquemin pénètre dans la grande rue : il se retire sous une grêle de balles, son cheval est tué et il eut lui-même le pied traversé, mais éussit à rejoindre son escadron et rendit compte de ce qu'il a vu.
2 : Les troupes se mirent en mouvement de bonne heure ; la division de cavalerie, dont le général de Brémond d'Ars venait de prendre le com-mandement, était en soutien au centre derrière l'artillerie. Le 18e corps conserve ses positions ; la neige et la gelée commencent les épreuves de l'hiver. le 5e est au bivouac à Flevecourt.
3 : A 3h30, le lieutenant-colonel d'Ussel reçut l'ordre de rejoindre la brigade Bonnet ; une reconnaissance devait avoir lieu à l'ouest, dans la directio de la ferme des Miranges et de Beaune-la-Rolande. La brigade se met en route, précédée par le 5e dragons. L'heure avancée et nuit des plus obscures obligèrent le général Bonnet à revenir à la ferme de Montigny. La neige tombait à gros flocons, les pelotons firent des reconnaisances dans toutes les directions.
4 : La défaite de l'armée de la Loire à Orléans força le 18e corps à la retraite. Le général Bourbaki prit alors le commandement des 18e et 20e corps, et le 4e escadron du 5e dragons luifutenvoyé pour escorte.
l'armée dut se replier sur la Loire et par 3 route différentes sur Sully ; le 5e dragons, à l'extrême arrière-garde, passa le fleuve le dernier. Il bivouaqua à Aubry, où il arriva à minuit, par 12 degrés de froid. le lieutenant Demonchy, enleva aux Prussiens un troupeau de 350 moutons. Il eut, avec les uhlans, plusieurs rencontres heureuses, en tua plusieurs et ramena 5 prisonniers et 3 chevaux, sans qu'aucun de ses hommes soit blessé.
(A suivre)

7 : Une partie du 18e corps s'est dirigé vers Gien où le canons'estf ait entendre.
8 : A 7heures du matin, une forte détonation annonce que le pont vient de sauter. Toutes les troupes reviennent sur leurs pas, se dirigeant sur Autry ; la route est couverte d'une épaisse couche du verglas et rend la marche pénible.
le 5e draonslaissé à l'arrière,reçoit l'ordre derevenir sur Gien ; le pont n'est démoli qu'en partie et est encore praticable. Le lit-colonel d'Ussel doit, avec l'artillerie de la division, achever l'oeuvre du Génie.
Le 5e repasse à Autry, et, à minuit seulement rejoint la division à Barlieu où il bivouaque dans 30 cm de neige ; il ya 40 heures que les hommes n'ont mangé et que les chevaux n'ont bu. Le pain est gelé, et jusqu'à la fin de la campagne (1.02) il en est presque toujours ainsi.
Les jours suivants, la retraite continue par La Chapelotte, Henrichemont et Chaumont. Le froid est el qu'on est obligé d'envoyer les pelotons faire les reconnaissances à pied ; on bivouaque dans la neige, et comme il est impossible d'enfoncer des piquets, ni de dresser les tentes, les hommes se serrent les uns contre les autres. On se conforme aux ordres donnés, défendant alors de cantonner les troupes.
le 5e dragons a à peu près la moitié de son effectif en reconnaissance.
(A suivre)

15 : Le 5e dragons est cantonné à Sainte-Solange et y reste 3 jours.
16 : L'armée passe la Loire.
21 : La division de cavalerie arrive à la Charité, et sans s'arrêter, bivouaque à Chaulgnes (Nièvre).
L'armée se porte alors dans l4est, pour combattre l'armée de Werder. le régiment bivouaquant par 13 ° de froid, attend pendant 6 jours (du 22 au 28.12) son tour d'embarquement.
Les 15e, 18e et 20e corps mirent plus de 10 jours pour être transportés de Nevers à Chagny. Pendant que les 15e et 20e corps, avec legénéral Bourbaki, se dirige sur Châlons sur Saône, le général Billot à la tête du 18e corps, doit marcher dans la diection de Vesoul.
29 : Le régiment quitte Chagny.
30 : Il fait séjour à Masse
31 : Il rejoint la division de cavalerie à Chivres.

1871

1.01 : Il arrive à St-Jean-de-Losne
2 : A Soissons, au-delà d'Auxonne
3 : A Tromarcy
4 : A Frasne Le Château, avec une partie du corps d'armée.

(A suivre)

5 : La division de cavalerie quitte Frasne-le-Château et seporte directement sur Vesoul. Dans la soirée, le 5e dragons s'établit à Raze.
6 : Il fait une reconnaissance vers la Saône et s'établit à Pennezières.
Les jours suivants, le capitaine Boiseau, du 5e cuirassiers, avec 25 dragons du 5e, commandés par le lieutenant Demonchy, font des pointes hardies du côté de Port-sur-Saône et de Vesoul, et s'emparent d'un convoi estimé 73 000 thalers.
Après 2 jours passés à Pennezières, le régiment part pour Montbozon ; 2 pelotons doivent se tenir, l'un sur la route de Vesoul, l'autre sur celle de Mailen par Chasselot, pour empêcher un mouvement tournant de ces côtés. Arrivé à 11 h. à Montbozon, le 5e dragons doit continuer sa route. Le canon gronde, en avant, sur Villersexel. Le lieutenant-colonel d'Ussel rejoint la division de cavalerie que le général Billot réclame à Esprels, et le régiment y arrive à 5 h. du soir.
11 et 12.01 : Pendant que le général Bourbaki continue de se porter vers l'Est, le 18e corps passe 2 jours à Villersexel.
13 : le 5e dragons quitte son cantonnement de Villersexel. l'armée prends ses dispositions de bataille en arrière de Villargent ; le 20e corps se at dans les bois de Saunot, à Ste-Marie et à Arcey, où le général Bourbaki attend avec impatience le 18e corps.

(A suivre)

15 : Le général Billot quitte ses positions pour se porter , par Moffans et Lyoffans, sur Sagey et Chenebier. Le 5e dragonsest envoyé en reconnaissance au loin, pendant que le reste de la division de cavalrie fouile les bois ; et, après avor quitté Moffans,il arrive à Lyoffans à 2 hueres.
16 : Pendant que toute l'armée attaque les Prussiens, la cavalerie surville les routes de Lure à Vesoul, de Villersexel à Giromagny et garde ainsi les derrières de l'armée. Celle-ci se bat à Sagey et à Chenebier pendant 2 jours. Manteufel, qui a remplacé Werder dans son commandement, finit par nous forcer à la retraite. Le 5e dragons marche en tête.
Le 18e corps, après avoir passé à Rougemont, Avilley et Châtillon, continue à marcher sur Besançon.
Le 5e dragons est cantonné à Ecole, d'où il envoie des reconnaissances vers l'Ouest.
23 : La division de cavalerie biouaque à la ferme de l'Hôpital, pendant que les autres troupes du 18e corps couronnent les montagnes à l'Ouest de Besançon.
26 : Le corps d'armée se dirige sur Pontarlier. Le 5e dragons traverse la ville, se porte dans la direction de Baume-les-Dames pour protéger le flanc gauche de l'armée, et cantonne à Masseray.
27 : La division arrive à Beaumotte
28 : La division quitte Beaumotte et se dirige vers l'Est. Après avoir traversé Fallerans, Nods, Saint-Gorgon, le 5e draons arrive le même jour, à minuit, à Doubs où il cantonne.
(A suivre)

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