GARAT Dominque Joseph, né à Bayonne en 1749, fils d'un médecin, reçun avocat à la fin de ses études à Bordeaux, Garat s'intalle à Paris en 1774 et loge chez Mme Suard, où il se lie avec les " Philosophes "...
Il publie de 1778 à 1784, Les Eloges de Suger, Michel de L' Hôpital, Montlausier, Fontenelle... dont certains sont couronnés par l'Académie Française. Il collabore au Mercure de France, à l'Encyclopédie Méthoqique. Il est nommé professeur d'histoire, suppléant de Marmontel, à l'Athénée en 1785.
Elu aux Tiers-état par le bailliage de Bayonne. Il analyse les débats dans le Journal de Paris et se fait un nom. En 1792, il est désigné par Danton pour le remplacer au Ministère de la Justice. Garat minimise les Massacres de Septembre , le jugeant "nécessaires"...C'est lui qui notifie au roi sa condamnation à mort.
Passé, en mars 1793, au Ministère de l'Intérieur, il le quitte accusé de dilapidation par les Montagnards qui le traite de " Jacobin malgré lui "...
Se mettant à l'écart en ces époques troublées, il entre à l'Ecole Normale comme professeur d'Idéologie...
En 1798, élu député de Seine-et-Oise au Conseil des Anciens.
Favorable à Brumaire, il prononce un discours justifiant le coup d'état. Il est récompensé par un siège au Sénat ...
" Cet enfileur de mots " comme le disait Bonaparte, est fait membre de la Légion d'Honneur en 1803, membre de l'Institut de l'Académie Française, en 1804, puis comte de l'Empire en 1808.
" Opposant honteux à l'Empereur, philosophe qui par hasard s'est cru obligé de gagner quelques bataille " Garat est un instant soupçonné de trmper dans la conspiration de Malet.
En 1814, rallié aux Bourbons et toujours aussi lyrique il célèbre l'arrivée des Alliés. Louis XVIII le tient à l'écart de même que napoléon durant les Cent Jours...
Cependant Garat réussit à se faire élire par les Hautes-Pyrénées. Après Waterloo, à la tribune de la Chambre des Représentants, on l'entend à la séance du 30 juin, parler des " émotions héroïques que faisait éprouver aux soldats les mots de Nation, de Patrie et de Représentants du Peuple. Il est vrai que le nom de Napoléon II est dans toute les bouches "...
A quoi répondent de nombreux députés :
" Eh bien oui ! Oui, comme l'armée, disons Vive Napoléon II !!! "
Lors de la Seconde Restauration, il est exclu de l'Institut et Garat se gare dans son pays natal...
Il est rappelé en 1832 à l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
Il meurt en décembre 1833...
A ne pas confondre avec le chanteur Garat, chanteur très réputé et ami de Mme Récamier