CAFFARELLI DU FALGA, officier du génie lors de l'expédition d'EGYPTE.
Né au Château du Falga (Haute-Garonne) le 13 février 1756.
Nommé lieutenant en 2ème à l’Ecole du Génie de Mézières en 1775 ; aspirant, le 1er mai 1777 ; lieutenant en 1er , le 22 mai 1781 ; capitaine, le 1er avril 1791 et attaché à l’armée du Rhin à Strasbourg, le 25 mars 1792.
Il est à Wissembourg lorsqu’il refuse de prêter serment au nouveau gouvernement ; suspendu de ses fonctions pour ce fait par les commissaires de l’Assemblée Législative, Carnot, Coustard de Massy, Prieur et Ritter, le 18 août 1792 ; se retire alors à Bourbonne-les-Bains.
Il est attaché au ministère de la Guerre par le ministre Pache en octobre 1792 ; incarcéré après le 2 février 1794 ; sort de prison en décembre 1794 et se retire au Falga.
Réintégré et nommé chef de bataillon sous-directeur des fortifications avec rang du 21 mars 1795, le 5 avril 1795 ; employé à Paris, le 16 mai ; à l’armée de Sambre-et-Meuse, le 12 juillet ; se distingue au passage du Rhin, le 6 septembre. Nommé chef de brigade, le 16 octobre 1795 ; avec Marceau à Meisenheim ; suspendu, le 25 octobre 1795 ; mais reste en fonctions ; réintégré chef de brigade, le 20 novembre 1795. Il suit la retraite de Marceau, le 8 décembre ; a la jambe gauche emportée par un des derniers boulets de canon lancés par l’ennemi à Staudernheim-sur-la-Nahe. Transporté à Luxembourg, il y subit l’amputation.
Nommé général de brigade, le 17 décembre 1795, il rejoint l’armée de Sambre-et-Meuse, avec une jambe de bois en 1796.
Membre du comité central des fortifications, le 22 septembre 1797 ; commandant le Génie à l’armée d’Angleterre, le 12 janvier 1798 ; chargé d’une mission à Boulogne à cette date pour étudier un projet de descente en Angleterre, le 12 février.
Remplacé le 11 mars par Boisgérard ; il devient commandant en chef le Génie de l’armée d’Orient, le 17 avril ; sert en Egypte à la prise d’Alexandrie, le 2 juillet ; au combat de Salahieh ; fortifie le Caire en novembre 1798.
Il devient membre de l’Institut d’Egypte, le 22 août ; suit Bonaparte dans l’expédition de Syrie ; sert à la prise de Jaffa, le 7 mars 1799 puis coopère activement au siège de Saint-Jean d’Acre. Est atteint d’une balle qui lui fracasse le coude droit, tandis qu’il visite la tranchée, le 9 avril 1799. Amputé par le chirurgien Larrey, il succombe à sa blessure au camp devant Saint-Jean d’Acre, le 27 avril 1799.
Il est enterré près de Saint-Jean d’Acre où on lui élève un tombeau.
Le nom du général Caffarelli est inscrit au côté Sud de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.
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