"Le chef de bataillon Chartenr, commandant dudistrict d'Andujar, nous annonce que cinuante habitans (sic) de cette ville étant sortis sous les ordres de D. Rafael Rando Partera, pour aller à la recherche de dix-sept malfaiteurs échappés des prisons, rencontrèrent un parti de trente brigands à cheval et bienarmés : ils les attaquèrent avec la plus grande intrépidité, leur tuèrent trois hommes, en blessèrent douze et firent trois prisonniers. les citoyens e plusieurs autres villes marchent aussi cntre les brigands chemins. Ces nouvelles, qui paroissent (sic) d'abord insignifiants, sont cependant d'une importance majeure, parce qu'elles prouvent que dans les provinces qui ont été le théâtre de l'insurrection, ls habitans (sic) eux-mêmes sentent les besoins de rétablir la tranquillité, et se réunissent avec les Français pour hâter la pacification de l'espagne, et rendre aux lois toute leur vigueur".
Source : Le Journal de l'Empire du mardi 1er octobre 1811