Miracle!

Et oui!! Miracle!!
AUjourd'hui était notre dernier jours de cours, et notre proffesseur d'histoire, sachant ma passion pour le 1er empire, nous a passé le documentaire "Austerlitz, la victoire en marchant", et comptait sur moi puor raconter 2/3 petit truc, que j'aurais adoré dire, si j'y étais allé....
Mais je trouve que c'est un miracle qu'il ai passé ce documentaire, et j'ose espérer que des profs ont fait pareil, car même si la qualité est parfois discutable, c'est un grand pas en avant (bah oui, dans le programme de 2de, ca passe d'Auterlitz à Waterloo en baclant l'ile d'Elbe, et en précipitant Ste Hélène)

Tu as de la chance Nyckten, mon prof de seconde , qui était néanmoins le meilleur prof que j'ai jamais eu, me repétait à chaque fois que j'allais le voir pour savoir si "on ferait" le premier empire, me repondait que ca arriverait "bientot"...

Effectivement, lors du dernier cours de l'année, on a le droit à deux polycopiés sur le sujet et basta .

Néanmoins vu qu'on avait la moitié de l'année sur la seconde guerre mondiale, je pouvais difficilement lui en vouloir.

Cordialement

Pour ma part, j'ai du faire le cours à sa place et je viens de voir que les feuilles que je lui ai passé son devenu le cours de toutes les classes au lycée.
Mon dieu, je suis célèbre maintenant
Mais bon, quand on voit se que disais mon prof de français, je me cache :
"A oui,Napoléon a fait un concorde avec le Pape"
"Napoléon 3 est le troisième fils de Napoléon"

Enfin, ca a toujours été comme sa, on aime aps parler de Napoléon

Cet échange rejoint celui que nous avons eu autour d'une tribune d'un prof dans un journal .... Je crois aussi qu'on ne peut pas trop faire une fixation sur l'enseignement qui est délivré ou pas à propos de Napoléon. C'est le sort de l'Histoire en général qui passe à la trappe et ça ne date pas d'aujourd'hui. Et l'Empire n'est pas le seul. Une histoire de l'Allemagne qui commence en 1933 ... exemple déjà donné.

J'ai l'exemple d'un ouvrage universitaire paru en 2002 à Clermont Ferrand qui s'intitule l'identité de l'Auvergne. Un pavé très lourd de 715 pages. Comme le disait un de mes anciens profs : un gros morceau de gruyère ou d'emmenthal ... plein de trous dedans. On saute de la veille du 18 brumaire à la restauration. Il n'y a pas eu d'Empire en Auvergne .... voilà ce livre j'ai dû m'acquitter de la somme de 60 euros il y a quelques années pour ... un fromage. C'ets vrai l'Auvergne est un plateau de fromages comme l'affirme la pub....

Elle est chère la fourme cette année.

C'était en 2002 donc les prix n'ont pas baissé ... et puis des trous dans la fourme ce n'est pas bon signe cher Corso.... la tome n'a pas été assez pressée, gare au petit lait et aux artisous...

"Enfin, ça a toujours été comme ça, on n'aime pas parler de Napoléon" (géniemilitaire) ...


Vous avez tout-à-fait raison, Cher génie militaire, et autour de cette petite phrase qui ne semble pas virulente au premier abord, s'articule l'immobilisme géant des "autorités officielles", trainant inlassablement dans leurs besaces cette volonté de ne pas faire, ce mutisme exaspérant ou cet absentéisme indécent lors des plus belles commémorations de notre Histoire ...

Pour en revenir au sujet posté par Nyckten, il est agréable de lire de tels propos ; malheureusement les cas sont rares !

Et je ne pense pas que toutes les pages de notre Histoire subissent le même traitement ; pour preuve, interrogeant au fil des années, de jeunes étudiants sur les périodes de l'Histoire abordées, la réponse tombe , invariable, "Les grandes guerres mondiales" ...

Ces "oeillères" sont franchement regrettables.

Citation :

la réponse tombe , invariable, "Les grandes guerres mondiales" ...

Mais non, on ne parle pas que des guerres mondiales (si si, je vous assure). La preuve, le sujet d'histoire au brevet de l'an dernier, c'était "le totalitarisme nazi pendant les années 30.
Mais c'est vrai que c'est triste de voir qu'on a tendance à valoriser cette période... L'histoire de notre pays mérite tellement mieux!

En belgique,on parle que de la première, car la roi a coopéré pendant la deuxième. Et puis, on ne parle plus d'hisoitre, mais de compétences synthétiser, savoir se poser des questions et autres débilités. bref, le cours d'histoire sert plus a rien, sauf si le prof ne suit pas trop le programme et les obligations et si il communique sa passion et son amour de l'histoire aux élèves.

En effet, il faut avoir la chance de croiser un professeur amoureux de l'Histoire qu'il enseigne ...

Alors là, peut-être, trouverons- nous également un passionné du Premier Empire, comme je l'avais personnellement trouvé ... sans le chercher.

Chère Joséphine,

Qui désignez-vous sous l'expression "autorités officielles"....?

Car ma petite expérience me dit qu'il suffit qu'un prof vueille bien enseigner pour que cela se fasse .... L'exemple de votre professeur en est un exemple parfait.

Il y a des programmes et ces programmes prévoient bien l'enseignement du Premier Empire... donc s'il y a silence sur cette période c'est que certaines personnes ont adopté une position "idéologique", je demande pardon mais je ne vois pas d'autre terme.... Tout comme il y a des personnes qui ont une crise de gros boutons quand on leur parle de royauté ....

Dans l'exemple que je citais, le livre sur l'identité d'une province française... il s'agit bien d'un parti pris... qui ne correspond à aucune instruction "officielle". Il s'agit d'un choix d'auteur. On rejoint mon idée première...

Et pour défendre tout de même l'enseignement de l'histoire (une fois n'est pas coutume) il suffit de parcourir le répertoire des thèses pour s'apercevoir que le Premier Empire tient une place notable. Des personnes comme Lentz ou Boudon et d'autres sont là je pense pour l'attester. Il suffit de consulter les sujets de thèses ...
J'ajouterai que pour avoir, au cours des dernières années, fréquenté l'EOGN de Melun l'Empire y est très présent à tel point qu'une des sources utilisées pour la certification ISO de cette grande école a été un ouvrage écrit par un thésard de Sciences Po Paris portant sur le management napoléonien. Ceci signifie que les autorités officielles, politiques, laissent libre cours à l'inspiration napoléonienne. Il suffit que les échelons subordonnés fassent preuve d'un peu d'imagination et de courage intellectuel au lieu de laisser le cours à faire par les élèves. Ce qui valorise sans nul doute ces derniers mais qui est un abandon de leur propre mission.

Et si la période des deux guerres mondiales est "plus"enseignée c'est qu'elle est plus fraîche, plus "facile"... on en revient donc à la paresse intellectuelle .... CQFD. Qe l'on rencontre d'ailleurs chez les historiens enfin certains ....

geniemilitaire a écrit:

En belgique,on parle que de la première, car la roi a coopéré pendant la deuxième. Et puis, on ne parle plus d'hisoitre, mais de compétences synthétiser, savoir se poser des questions et autres débilités. bref, le cours d'histoire sert plus a rien, sauf si le prof ne suit pas trop le programme et les obligations et si il communique sa passion et son amour de l'histoire aux élèves.

Ne généralisons quand même pas trop !
Je connais des profs d'histoire qui enseignent aussi la seconde guerre mondiale et notamment l'holocauste à leurs élèves.
Je vous rejoins par contre sur la manière d'enseigner ce cours.
On donne effectivement trop la prééminence au savoir-faire (analyse de documents) par rapport au savoir (connaissance des faits).
Cette manière de procéder conduit à une mauvaise rétention des événements qui ont fait l'Histoire.
Ceux-ci sont relégués au second plan et les jeunes n'arrivent plus à faire de liens entre eux.
C'est très dommageable et c'est un peu de notre patrimoine qui part en quenouille...

Bonjour,

Percy vous rejoignez dans votre conclusion la conversation que nous avions ailleurs. C'ets effectivement la connaissance des faits qui fait défaut. En quelque sorte d'un côté de la frontière comme de l'autre on met la charrue avant les boeufs.

C'est très bien de proposer le joli documentaire sur Austerlitz mais après ??? ou avant du moins, que fait-on ? Car ce qui compte comme base c'est la connaissance des faits et leur enchaînement.

Je reviens sur le propos de géniemilitaire qui écrit que le Roi des Belges a coopéré pendant la seconde guerre mondiale. Use-t-on de ce mot en Belgique pour dire collaborer ??? Je trouve que cela rend la faute plus douce.... une manière de voir les choses .... Une manière de banaliser.

Je reviens sur le propos de géniemilitaire qui écrit que le Roi des Belges a coopéré pendant la seconde guerre mondiale. Use-t-on de ce mot en Belgique pour dire collaborer ??? Je trouve que cela rend la faute plus douce.... une manière de voir les choses .... Une manière de banaliser.

(Bergisel) ...

Bonjour,

Je ne vois pas, personnellement de "banalisation" dans ce propos, mais plutôt une manière plus élégante d'exprimer certaines choses, manière que je cautionne ...

Qui s'en plaindrait ?

Pour en revenir à la diffusion des films, l'idéal reste bien évidemment la visualition en salle de classe.

Une façon intéressante d'associer aux images projetées des questions qui ne manqueraient pas d'être exprimées, et qui oeuvreraient dans l'évolution de la connaissance historique ...

La "collaboration" du Roi Léopold III fait toujours débat actuellement.
Il y a ceux pour qui elle ne fait aucun doute, et il y en d'autres qui la remettent en question ou tout au moins qui la nuancent.
Ce qui semble établi, c'est qu'il a eu une vision pangermaniste de l'évolution du conflit durant les premiers mois de la guerre.
Son remariage avec une roturière d'origine allemande n'arrangea pas les choses.
Mais de manière générale, son rôle durant ces années sombres reste assez flou et cela ne facilite évidemment pas l'enseignement des faits concernant cette période...