extrait tiré du Livre de Pierre Miquel : le second Empire, édition Duponchelle, collection trésors de la photographie
A l'atelier , les nouveauxouvriers d'usine étaient soumis à la dictatue du contremaitre. Ils ne connaissaient plus les patrons. les "curés" (surnom des contremaitres) et leurs "vicaires" faisaient régner une stricte discipline : interdit de fumer, de boire, de chanter....le curé organisait les équipes, distribuait les amendes, surveilait la cadence. Cet adjudant de l'industrie mettait au pas les "grosses culottes", cs hercules de forges des aciéries de jadis, capables de forger seuls des roues de locomotives de deux mètres de haut. Les "grosses culottes" devaient se soumettre àla discipline ou organiser des équipes de tâcherons qui travaillaient à la pièce, pour casser les prix et les grèves....Les aciens ouvries d'élite, ivrognes, hâbleurs et indisciplinés, disparaissaient. On demandait d'autres qualités à l'ouvrier : la ponctualité, la sobriété, l'ordre. l'usine moderne se mettait en place.
(A suivre)