D'une très ancienne famille de noblesse (son grand père était un héros de la bataille de Fontenoy), né en 1788 il fut colonel de la Garde de Napoléon Ier en 1813, un des 3 plus jeunes de toute l'armée.
Sa soeur,avait, en 1810, épousé Fouché, duc D'Otrante. Son avancement traîne sous la Restauration, car il est resté Bonapartiste, mais est quand même général avant la prise d'Alger où l'on refuse sa demande de participer à la campagne. Le commandant en chef Bourmont ne veut pas voir ce bonapartiste à ses côtés. Furieux Castellane publie un quatrain:
Alger est loin de Waterloo
On ne déserte pas sur l'eau
Du général Bourmont
Ne craignons pas la trahison
Cela paraît au moment de la Révolution de juillet 1830, Castellane accueille avec joie le drapeau tricolore et exerce alors d'importants commandements. Révoqué en 1848 par les révolutionnaires parisiens, il se rallie avec éclat à Louis-Napoléon qui le nomme commandant en chef à Lyon. Maréchal de France le 2.12.1852 comme Magnan et Saint-Arnaud. Il exercera ce commandement jusqu'au jour de sa mort en 1862. Décédé à 15 heures il avait, en uniforme, travaillé toute la matinée avec ses aides de camp. Il avait 58 ans de services.
Source : Bulletin des Amis du Patrimoine Napoléonien, n° 2 : "Les maréchaux de Napoléon III par André du Couedic