Né en 1808, toute sa carrière s'est déroulée en Afrique, après sa sortie de Saint-Cyr. Il se couvre de gloire à la prise de Sébastopol en enlevant la redoute de Malakoff. En 1859, il arrive à temps avec son corps d'armée à Magenta pour décider de la victoire dans une bataille compromise, à la suite de quoi il reçut le bâton de Maréchal.
Malheureux en 1870 à Reishoffen et à Sedan, il réussit à rester en poste après la guerre et succéda à Thiers comme Président de la République avant la fin de son mandat.
Le Second Empire était déjà loin et la reconnaissance du Maréchal fut bien minime à l'égard du régime déchu. Il est mort en 1893, deux ans avant Canrobert.
Source : Bulletin des Amis du Patrimoine Napoléonien, n° 2: "Les maréchaux de Napoléon III par André du Couedic