BOUGAULT - Colonel-major du 9è Voltigeurs GARDE IMPÉRIALE

Département de l’Yonne
Arrondissement de Sens
Canton de Pont-sur-Yonne
Commune : VILLENEUVE-LA-GUYARD

« D’azur à deux baïonnettes en sautoir d’argent, chargées d’une épée en pal d’or et surmontées chacune d’une étoile d’argent ; au comble chargé d’un lion passant de sable ; au franc-quartier des barons militaires »

Né le 10 novembre 1768, à Villeneuve-la-Guyard (Yonne)
Baptisé le 11 novembre 1768 en l’église de Villeneuve-la-Guyard (Yonne)
Fils du légitime mariage de Louis Loup Bougault, aubergiste de « La Souche », à Villeneuve-la-Guyard,
et de Agathe Marguerite Michel.
Marié à Marie Françoise Séraphine Réal, le 11 octobre 1810.
Père de 4 enfants :
- 1° - André Marie Loup Bougault.
- 2° - Félix Marie Bougault.
- 3° - Marie Victoire Louise Bougault
- 4° - Marie Adélaïde Adelphine Bougault.
Décédé à son domicile - 4, Rue des Casernes de Bonne, à Grenoble (Isère), le 17 février 1826, à 5 heures du soir. Obsèques, 19 février 1826, en la paroisse Saint-Jean-Saint-Louis de Grenoble.
Inhumé le 19 février 1826 au cimetière Saint-Roch, à Grenoble.

La sépulture existe encore de nos jours, située dans la 13e allée.

Etat des Services :
Enrôlé volontaire au 2e bataillon de l’Yonne, 15 août 1791.
Nommé par le bataillon, capitaine, 22 septembre 1791.
Nommé capitaine au premier amalgame à la demi-brigade de volontaire de l’Yonne, 3 juin 1795.
Capitaine à la 16e demi-brigade de ligne comprenant le 2e bataillon de l’Yonne, le 1er nivôse an IV (20 février 1796)
Chef de bataillon à titre provisoire, à la 16e demi- brigade d’infanterie de ligne, 5 germinal an V (17 avril 1797)
Confirmé chef de bataillon, par décret du 25 mars 1801.
Major du 10e de ligne, le 30 frimaire an XII (22 décembre 1803)
Major du 5e de ligne, 1er avril 1807.
Colonel en second à la disposition du Gouvernement, 15 avril 1811.
Colonel en second du 116e de ligne, 3 juillet 1811.
Colonel du 7e de ligne, 18 février 1812.
Nommé colonel-major, par décret impérial du 5 janvier 1814, au 9e régiment de voltigeurs de la Garde impériale, 1er mars 1814.

Nommé colonel, à titre provisoire, à la suite du 38e de ligne, 16 août 1814.
Nommé colonel titulaire du 38e de ligne, 18 novembre 1814.
Retraité, 1er septembre 1815.
Retenu comme trésorier du Conseil d’administration du 40e de ligne, ex.- 38e de ligne, du 1er février jusqu’au 1er mars 1816.

Campagnes :
1792 et 1793, an II : Armée du Nord, sous les ordres de Rochambeau, Suclker, Dumouriez et Pichegru.
Ans III, IV et V : Armée de Sambre-et-Meuse, sous les ordres de Jourdan et de Hoche.
An VI : Armée d’Angleterre, sous les ordres de Moulins.
Ans VII, VIII et IX : Armée du Rhin, sous les ordres de Moreau.
An XIV : Armée d’Italie, sous les ordres de Masséna.
1809 : Italie, sous les ordres du prince Eugène.
1811, 1812, 1813 et du 1er février 1814 au 14 février 1814 : Espagne - Armée d’Aragon, sous les ordres de Suchet, duc d’Albuféra.
Du 15 février au 28 février 1814 : France, sous les ordres de Augereau, duc de Castiglione.
De mars au 4 avril 1814 : France - Grande Armée, sous les ordres de l’Empereur.

Actions d’éclat :
- Au passage du Rhin effectué sur toute la ligne par les Autrichiens, dans la nuit du 29 au 30 vendémiaire an V, cet officier avec un faible détachement les force à s’embarquer, après leur avoir pris 49 hommes.
- A sa constance et sa présence d’esprit, fut due, la conservation de 3 compagnies et du 3e escadron du 11e régiment de chasseurs qui trouvaient leur passage coupé à Lérin-sur-Salin, 30 germinal an V.
- Etant le 13 février an VIII, en embuscade avec cinq compagnies et 50 chasseurs, il a fait 45 prisonniers.
- Cet officier a pris 26 hommes sous les ordres d’un lieutenant, à la bataille de Biberach, 19 floréal an VIII (9 mai 1800)
- A la bataille du 25 octobre 1811, pris Sagonte, ce colonel, en enfonçant à la tête de deux petits bataillons le centre de l’armée ennemie, se fit assez remarquer du général de division qui pour récompenser sa belle conduite, en cette occasion, lui fit obtenir la croix d’officier de la Légion d’honneur.
- S’est distingué dans l’affaire du Coldordul, 17 septembre 1813.

Blessures :
- Coup de feu à la cuisse gauche, à l’affaire de Dingermunster près de Courtrai, 22 floréal an III (11 mai 1795)
- Coup de feu au flanc gauche, à la poursuite de l’ennemi, 23 floréal an III (12 mai 1795)
- Fracture de la jambe droite, 11 novembre 1811.
- Coup de feu dans un combat prés d’Ordal, 12 septembre 1813.
- A eu un cheval tué sous lui, 17 septembre 1813.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 25 mars 1804.
- Officier de la Légion d’honneur, par décret du 11 janvier 1812.
- Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, par ordonnance du 31 janvier 1815.

Titres :
- Baron de l’empire, par décret de l’Empereur du 20 janvier 1814 et par lettres patentes du 22 mars 1814.