CHOPARD Joseph - Chef de bataillon - 50e de ligne -

Département de l’Yonne
Arrondissement d’Avallon
Canton d’Avallon
Commune : AVALLON




Né le 9 mars 1773, à Cousin-la-Roche, l’un des faubourgs d’Avallon (Yonne)
Fils du légitime mariage de Jean Chopard, menuisier, et de Françoise Rolley.
Marié à Anne Rolley, le 17 janvier 1817.
Décédé à Avallon (Yonne), le 21 septembre 1852, à l’âge de 79 ans et inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Lazare d'Avallon.

La sépulture menacée de reprise, existe encore de nos jours (vieux carré)

Etat des services :
Entré au service comme volontaire dans le 2e bataillon de l’Yonne, 25 mai 1793.
Caporal, 12 frimaire an II (2 décembre 1793)
Brigadier dans le 21e régiment de chasseurs, 4 nivôse an III. (24 décembre 1794)
Grenadier de la garde du corps législatif, 7 thermidor an VI (25 juillet 1798)
Sous-lieutenant dans là 65e demi-brigade de ligne, 25 floral an VII (13 juin 1799)
Lieutenant au choix du gouvernement, 10 frimaire an X (5 octobre 1803)
Capitaine dans le 65e régiment d’infanterie de ligne, le 29 mars 1807.
Chef de bataillon dans le 14e régiment d’infanterie de ligne, par décret impérial du 19 avril 1812.
Entré dans le 50e régiment d’infanterie de ligne, 29 mai 1812.

Colonel en retraite sous la Restauration.

Campagnes :
1793 - Ans II - III - IV - V - VI - VII - VIII et IX : Armées des Pyrénées Occidentales, de l’Intérieur et du Rhin.
Ans X - XI - XII et XIII : A Belle-Isle-sur-Mer, au camp sous Brest. Armée des Côtes de l’Océan.
1807 - 1808 et 1809 : Grande Armée.
1810 - 1811 - 1812 - 1813 et 1814 : Espagne, Portugal et Grande Armée.

Blessures :
- Blessé à la bataille de Lutzen, le 2 mai 1813.
- Blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche, devant Ciudad Rodrigo (Espagne), le 18 juin 1813.

Actions :
Dans la journée du 11 juin 1811, M. Chopart, capitaine de grenadiers dans le 65e régiment d’infanterie de ligne, escortant avec sa compagnie, un convoi de Salamanque à Cuidad Rodrigo fut attaqué par la troupe de guérilleros de la guérilla, dont la force était d’environ 3000 hommes, tant infanterie que cavalerie et 4 pièces d’artillerie. Cette troupe malgré sa supériorité ne put jamais venir à bout et s’emparer de cette compagnie de grenadiers français. La bonne et prudente précaution que ce capitaine prit dans cette circonstance difficile fut le résultat de sauver sa compagnie du danger ou elle se trouvait. La blessure grave qu’il reçut à la cuisse gauche dans cette affaire périlleuse ne l’empêcha point d’employer tous les moyens, la bravoure dont il a donné la preuve si souvent.

A la bataille de Lutzen, le 2 mai 1813, capitaine, se trouvant placé à gauche de l’Armée, il reçut plusieurs charge de cavalerie qui ne purent enfoncer ou ébranler le 4e bataillon du 50e régiment d’infanterie de ligne dont il était le commandant. Il résista également à une charge de 800 fantassins russes. Il conserva pendant toute la journée sa position, ce qui contribua beaucoup aux résultats avantageux que l’armée française obtint de cette journée.

Le 9 mai 1813, il reçut l’ordre de se porter avec 300 hommes qui lui restaient de son bataillon, sur la rive droite de l’Elbe afin de protéger la construction d’un pont sur ce fleuve, point d’appui nécessaire pour le passage de l’Armée, sous le tir de batterie et de mousqueterie de l’ennemi qui dura cinq heures. Il conserva toujours cette position, malgré une perte de 150 hommes. Cette affaire qui se passa sous les yeux de l’Armée est due à la bravoure de cet officier supérieur qui lui fit honneur.

Décorations :
- Membre de la Légion d’honneur (Chevalier), par décret impérial du 1er octobre 1807.
- Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 21 juin 1813.
- Chevalier de Saint-Louis à la Restauration..