COURTOIS (Louis) Lieutenant - 16e de ligne - Joigny (YONNE)

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales.
Dossier de la Légion d’honneur cote L0616049
SHAT Vincennes - Dossier de pension 1801-1817 - N° 139.276

Département de l’Yonne
Arrondissement d’Auxerre
Canton de Joigny
Commune : JOIGNY

COURTOIS (Louis)
(1773-1852)

Volontaire de 1792
2è bataillon de l’Yonne
Lieutenant
16e de ligne
Membre de la Légion d’honneur

Né le 7 octobre 1773, à Joigny (Yonne)
Fils du légitime mariage de Edme Courtois et de Aimée Marchant.
Décédé à Joigny (Yonne), le 31 mai 1852, inhumé dans le cimetière de Joigny (Yonne)

LA SEPULTURE N'EXISTE PLUS EN 2008.

(Suite à la décision prise par la municipalité de Joigny)

Etat des services :
Entré au service, dans le 2è bataillon de l’Yonne, 15 septembre 1792.
Caporal, 12 juin 1793.
Sergent, 27 floréal an II (16 mai 1794.)
Sergent-major, 27 floréal an III (16 mai 1795.)
Incorporé au premier amalgame dans la demi-brigade de l’Yonne, 13 juin 1795, puis au second amalgame, dans la 16è brigade d’infanterie de ligne, 20 février 1796.
Nommé sous-lieutenant sur le champ de bataille, par le général Masséna, 19 messidor an VII (7 juillet 1795.)
Lieutenant dans le 16è régiment d’infanterie de ligne, nommé à titre provisoire par le général Lauriston, 5 juin 1805.
Retraite, 1er octobre 1814, avec pension de 450 francs. (1)

Campagnes :
1792 - Ans II à IX : Armée du Nord, armée de Sambre-et-Meuse, armée de Mayence, armée du Danube, armée
d’Allemagne, armée d’Angleterre et armée du Rhin.
Ans XIII à XIV : Embarqué sur mer, à bord de «l’Intrépide », puis du vaisseau « Le Fougueux » où il fut fait prisonnier de guerre par les Anglais, au combat naval de Trafalgar devant Cadix, 29 ventôse an XIV.

Campagne de captivité :
1805 à 1814 : Prisonnier de guerre, en Angleterre.
Resté en captivité, en France, 8 juin 1814.

Blessures :
- Atteint d'un coup de feu à la cuisse droite, au cours de l’affaire de Werwick, 6 juin 1794.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret du 14 brumaire an XIII (5 novembre 1804)
- Admis à porter la décoration du Lys, par ordonnance du 9 juillet 1814.

(1) Cette pension fut annulée par l’ordonnance du 1er août 1815, après que cette pension fut portée à 664 francs par le décret impérial du 9 juin 1815, annulant toutes les nominations, promotions mesures prises par l’Empereur, pendant les Cent-Jours.