Texte de Route Napoléon :
Sujet: LENDEMAINS D' AUSTERLITZ
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Tout le monde connaît la bataille d'Austerlitz qui s'est déroulée un lundi au soleil...
Le mardi 3 décembre, à 4 heures du matin, Napoléon a un long entretien avec le prince Jean de Liechtenstein, venu solliciter un armistice.
Puis il organise la poursuite avec Murat qui raflera encore des prisonniers par milliers. Beaucoup viendront en France soumis au travaux obligatoires. Notre ami du Forum APN Dominique Contant est le spécialiste de cet épisode.
A 6 h. il parcourt le champ de bataille et va s'installer au château d'Autserlitz, y
C'est là qu'il rédige la célèbre proclamation " Soldats je suis content de vous...Il vous suffira de dire j'étais à la bataille d'Austerlitz pour que l'on vous réponde Voilà un brave ! " ...
Il écrit à sa Joséphine : " Hier j'ai battules Russes et les Autrichines.... Je suis un peu fatigué ..."
Il a mal au yeux et on le soigne avec des lotions chaudes d'eau de rose coupées d'eau...
Le mercredi 4 décembre, Napoléon quitte Austerlitz avec la Garde. Il accorde une entrevue à François empereru d'Autriche. En route il apprend que cette entrevue doit avoir lieu à l'endroit fixé par Ségur, en avant du I° corps arrêté près de Zarovice. Il y arrive vers 14 h. et l'entrevue dure une heure et demie. En remontant à cheval, il dit " Messieurs la paix est faite, nous retournons à Paris ! "
Il galope jusqu'au château où il s'entretient avec son aide de camp le général Jean Rapp blessé la veille, qui sera bientôt divisionnaire...
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Texte de Joséphine :
Sujet: LENDEMAINS D' AUSTERLITZ
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Bonjour mon Cher Route,
En effet, c'est au cours de l'action menée par le brave Bessières, envoyant coup sur coup trois escadrons de Grenadiers à cheval, puis deux escadrons de Chasseurs, avant de déployer toute l'artillerie à cheval, que Bernadotte détacha de son corps une division pour mieux riposter aux coups de l'ennemi.
C'est à ce moment que l'Empereur, suivant ce combat à la lorgnette, s'adressa à Rapp :
"-Général, il y a là du désordre. Allez le réparer."
Rapp était alors Commandant en second des Grenadiers à cheval de la Garde.
Il chargea avec deux escadrons de Chasseurs et les Mameluks...
L'appoint fut décisif ... La Garde russe retraita, laissant sur le terrain, outre des centaines de morts et de blessés, toute son artillerie.
Rapp, blessé, couvert de sang, conduisit à Napoléon un prisonnier de marque en la personne du Prince Repnine, Colonel des Chevaliers-gardes.
L'Empereur les félicita tous les deux, puis, en rendant au Prince son épée, s'adressa aux Officiers chamarrés qui l'entouraient :
"-La journée est finie, Messieurs. Nous les tenons."