GAUTHIER Philippe - Capitaine - 36e de ligne -

Département de l’Yonne
Arrondissement d’Auxerre
Canton d’Auxerre
Commune : AUXERRE




Né le 2 mai 1778, à Auxerre (Yonne)
Baptisé en la paroisse Saint-Pierre d’Auxerre (Yonne), le 3 mai 1778.
Fils du légitime mariage de Simon Gauthier, et de Reine Gremerel.
En résidence à Auxerre (Yonne), à la date du 23 décembre 1816.
Décédé à Auxerre (Yonne), le 14 mai 1820 et inhumé dans le cimetière Saint-Amâtre.

Malheureusement, la sépulture n'existe plus.

Etat des services :
Entré au service à la 45e demi-brigade comme soldat, 22 frimaire an V.
Passé par ordre en qualité de conducteur en chef d’artillerie à l’armée d’Italie, 1er nivôse an VII.
Garde d’artillerie de la citadelle de Turin, 24 floréal an VII.
Passé aux grenadiers de la Garde des Consuls, 16 fructidor an VIII.
Fourrier, 25 ventôse an X.
Sergent, 1er fructidor an XII.
Sergent-major de grenadiers à pied de la Garde impériale, 17 thermidor an XIII.
Lieutenant en second dans les grenadiers à pied de la Garde impériale, 1er mai 1806.
Passé capitaine au 36e régiment d’infanterie de ligne, 16 février 1807.
Retraité pour cause de blessures graves, 22 novembre 1811.

Campagnes :
Ans V, VI, VII et VIII : Armée d’Italie.
Ans XIV, 1806 et 1807 : Grande Armée.
1808, 1809 et 1810 : Armée d’Espagne et du Portugal.

Campagnes de captivité :
Prisonnier de guerre à Coimbra, 7 octobre 1810.
Renvoyé d’Angleterre sur parole, le 12 juin 1811. Echangé définitivement le 1er mai 1812.

Actions d’éclat :
En messidor an VII, pendant le siège de la citadelle de Turin, un détachement ennemi incommodait par un feu très vif les canonniers d’une batterie de cette place ; M. Gauthier en sortit seul et tua d’un coup de carabine l’officier qui commandait ce détachement, ce qui fut cause que l’ennemi se retira.
Le 2 mai 1809, M. Gauthier avec trois compagnies de grenadiers qu’il commandait, a effectué au pas de charge et à la baïonnette sous la mitraille de onze pièces de canon, le passage du pont d’Amarante au Portugal, lequel était miné et que l’ennemi n’eut pas le temps de faire sauter, il enleva avec ses braves grenadiers ces onze pièces de canon ainsi que les ouvrages qui défendaient le passage de ce pont et ensuite il s’empara en poursuivant l’ennemi, d’un convoi de vivres et d’une partie de ses bagages.

Blessures :
- Coup de feu à la jambe gauche au siège de la citadelle de Turin, 21 messidor an VII.
- Coup de feu qui lui a fracturé l’épaule gauche à la bataille de Busaco (Portugal), 27 septembre 1810.

Décorations :
Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 14 mars 1806.