GUÉTARD - Sergent au 2è bataillon de carabiniers du 9è Léger

Département de l’Yonne
Arrondissement d’Avallon
Canton de Guillon
Commune : SAINT-ANDRÉ-EN-TERRE-PLAINE



Né le 31 juillet 1773, à Brécy, hameau de Saint-André-en-Terre-Plaine (Yonne)
Baptisé en la paroisse de Saint-André-en-Terre-Plaine (Yonne), le 1er août 1773
Fils du légitime mariage de Edme Guétard, manouvrier, à Brécy, et de Edmée Ségault
Domicilié en retraite à Saint-André-en-Terre-Plaine (Yonne)
Décédé à Saint-André-en-Terre-Plaine (Yonne), le 3 août 1839 et inhumé dans le cimetière communal.

Malheureusement, a sépulture de ce brave n'existe plus de nos jours.

Etat des services :
Gendarme à cheval, en fonction à la 2e Légion, 3è escadron, en en résidence à Blangy, puis à la brigade du Havre (Seine Inférieure) en Nivôse an XII de la République de l’an 10 à l’an 11.

Entré au service dans le 9è régiment d’infanterie légère, 20 vendémiaire de l’an II de la République.
Attaché au 2è bataillon de carabiniers de ce régiment.

Campagnes :
Ans II, III, IV, V, VI VII VIII et IX : Armées de la République.
Ans XII et XIII : Armée des Côtes de l’Océan.
An XIV : Sur le Rhin et le Danube – Grande Armée.

Mentions :
« Ce gendarme a fait une belle action dans la nuit du 4 au 5 Germinal an 10, revenant de tournée de Neufchâtel à Blangy. Sur le soir, il entra chez la veuve Verlel, propriétaire, commune de Parrecout, ferme isolée à quelques distances de la grande route, on l’invita à y passer la nuit. Vers minuit, une bande de 8 brigands armés, soit disant 15, frappent à la porte de la ferme, demandant du pain. Guétard, espérant du secours des gens de la maison ouvre, aussitôt les voleurs forcent pour entrer et un seul des gens de la maison qui se trouvent sur leur main fut terrassé. Le brave Guétard ne perd point courage et sans se déconcerter, le sabre en main, se bat contre eux pour les disperser, en blesse un qui fut fait prisonnier et fit découvrir la fuite des autres qui furent arrêtés le lendemain par intelligence .de Guétard qui fut blessé de deux coups de baïonnette. Il fut cité avantageusement dans l’ordre du jour du 1er Inspecteur Général du 25 Germinal et reçu une gratification du gouvernement de 150 francs »

Proposé pour cette action pour l’obtention de la Légion d’honneur.

Décorations :
Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 14 mars 1806.