Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales.
Dossier de la Légion d’honneur cote L1740027
Département de l’Yonne
Arrondissement : Auxerre
Canton : Auxerre
Commune :
AUXERREMARIE (
Edme-François)
(1775-1840)
2è bataillon de la GirondeSous-lieutenant
30è de LigneMembre de la Légion d’honneur
Né à Poilly-près-Aillant, aujourd’hui Poilly-sur-Tholon (Yonne), le 1er août 1775.
Fils légitime de François Marie, laboureur, et de N. Trollé.
Marié à Marie-Françoise-Louise Baillif.
Décédé à Auxerre (Yonne), le 16 mars 1840.
Inhumé dans le cimeyière Saint-Amatre, à Auxerre (Yonne).
La sépulture n'existe plus de nos jours.Etat des services :Entré comme réquisitionnaire dans le 2è bataillon de la Gironde, 8 septembre 1793.
(
Bataillon devenu 30è régiment d’infanterie de ligne par la suite)
Caporal, 5 ventôse an VII (5 mars 1799)
Fourrier, 1er pluviose an X (21 janvier 1802)
Sergent, 11 ventôse an XI (2 mars 1803)
Sergent-major, 1er jour complémentaire de l'an XI (18 septembre 1803)
Sous-lieutenant, 28 octobre 1806, 4è compagnie, 3è bataillon du 30è régiment d’infanterie de ligne.
Reformé et mis à la retraite pour cause de blessure, en octobre 1807.
Campagnes :1793 : Armée du Nord.
Ans II, III et IV : Armée de Sambre-et-Meuse. S’est trouvé au siège de Maastricht
Ans V, VI, VII, VIII et IX : Armée d’Italie, de Rome et de Naples.
1806 et 1807 : Grande Armée.
Blessures :- Atteint gravement d'un coup de feu à la jambe gauche, à la bataille d’Eylau, 8 février 1807.
Certificat de l’officier de santé du corps :«
Je soussigné officier de santé attaché au dit corps, certifie que M. Edme François Marie, âgé de 32 ans, natif de Poilly, arrondissement de Joigny, département de l’Yonne, sous-lieutenant à la 4è compagnie du 3è bataillon du 30è régiment d’infanterie de ligne, est attaqué de la perte de l’usage de la jambe gauche, par suite d’un coup de feu reçu à la bataille de Eylau, lequel a détruit la partie supérieure du tendon d’Achille, occasionnée une grande déperdition des muscles gastronomiens et du soleaire, suivi d’un amaigrissement de cette extrémité et d’une cicatrice large, profonde et adhérente.
En conséquence, j’estime que cet officier est dans le cas d’obtenir sa retraite »
A Mayence, le dix octobre 1807.
Signé :Cavaré.
Décorations :Membre de la Légion d’honneur (Chevalier), par décret de l’Empereur, le 1er octobre 1807.