Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales.
Dossier de la Légion d’honneur cote L2200055
Département de l’Yonne
Arrondissement de Joigny
Canton de Saint-Julien-du-Sault
Commune :
SAINT-MARTIN D’ORDONPORCHER (
Jean)
(1774-1820)
Grenadier
30è de ligneMembre de la Légion d’honneur
Né et baptisé le 6 juin 1774, à Saint-Martin d’Ordon (Yonne)
Fils du légitime mariage de Jean Porcher, laboureur, et de Geneviève Petitbon.
Propriétaire, domicilié à Saint-Martin d’Ordon (Yonne)
Décédé à Saint-Martin d’Ordon (Yonne), le 6 mai 1820 et inhumé dans le cimetière de cette commune.
Etat des services :Entré au service comme réquisitionnaire au 30e régiment d’infanterie de ligne, le 8 septembre 1793.
Grenadier au 3è bataillon du 30è régiment d’infanterie de ligne.
Réformé à 33 ans pour blessure reçue au passage du Bug, 24 décembre 1806, par décision du 17 juillet 1807.
Admis à la retraite à la date du 25 juillet 1807.
Campagnes de guerre :1793 : Armée du Nord.
Ans II, III et IV : Armée de Sambre-et-Meuse.
Ans V, VI et VII : Armée d’Italie, de Rome et de Naples.
Ans XII et XIII : Camp de Bruges.
An XIV, 1806 et 1807 : Grande Armée.
Blessures :- Atteint d’un coup de feu à la tête à la révolution de Rome.
- Atteint d’un coup de feu au genou droit à Castelfort.
- Atteint d’un coup de feu au pied, à la Trebbia, 1er messidor an VII.
- Atteint d’un coup de feu au bras gauche, au passage du Bug, 24 décembre 1806.
Campagnes de captivité :Prisonnier de guerre, 1er messidor an VII.
Echangé, 10 fructidor an VIII.
Certificat médical de l’officier de santé du 30e de ligne :«
Je soussigné officier de santé, attaché au dit corps, certifie que le nommé Jean Porcher, âgé de trente-trois ans, natif de Saint-Martin d’Ordon, département de l’Yonne, grenadier au 3e bataillon du dit régiment, a reçu un coup de feu au passage du Bug, à la face externe inférieure de l’avant-bras gauche qui a fracturé le cubitus près de son apophyse étirlide, détruit les tendons extérieurs des doigts, occasionné une cicatrice large et adhérente, et la perte de mouvement de cette partie »
« En conséquence, j’estime que le dénommé ci-dessus est dans le cas d’être mis à la retraite »
A Mayence, le 13 juillet 1807.
Signé :
Cavaré.
Décorations :Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret impérial du 14 avril 1807.