RACLOT (Pierre) - Capitaine - 9è Régiment de Cuirassiers -

Département de l’Yonne
Arrondissement de Joigny
Canton de Joigny
Commune : JOIGNY



Né le 2 octobre 1774, à Joigny (Yonne)
Fils du légitime mariage de Jacques Raclot et de Marie Gomon.
Domicilié 25, rue de la Paroisse à Versailles (Yvelines)
Décédé à Bercy (Seine), le 11 octobre 1844.
Père d’un seul fils héritier : Charles-Philippe Raclot, vinaigrier, domicilié 60, rue du Marais, à Paris (Seine)

Etat des services :
Entré au service en qualité de volontaire dans le 5è bataillon de Paris, 24 janvier 1792.
Incorporé avec son bataillon dans le 7è régiment d’infanterie de ligne, 22 septembre 1796.
Sorti de ce corps en vertu d’une permission du ministre de la Guerre, 11 février 1798.
Admis gendarme à cheval dans la compagnie de la Rouer, 25è légion, 8 juillet 1798.
Maréchal des logis dans la même légion, 23 février 1799.
Lieutenant par arrêté du Premier Consul, 22 avril 1802.
Breveté lieutenant, aide de camp du général Thirion inspecteur général de la gendarmerie impériale, par le ministre de la Guerre, 12 septembre 1808.
Capitaine dans le 9e régiment de cuirassiers, 16 mars 1810.

Rentré au corps, le 28 août 1814.
Licencié le 25 novembre 1815.

Campagnes militaires :
1792 et 1793 : Armée du Rhin ;
Ans VII et VIII : Armée du Rhin ;
1812 : Russie ;
1813 : Saxe ;
1815 : Grande Armée.

Campagnes de captivité :
1794 et 1795 : Prisonnier de guerre en Autriche.
1813 : Fait prisonnier de guerre à l’ambulance de Leipzig, le 19 novembre 1813.
1814 : Prisonnier de guerre en Russie. Rentré en France, fin 1814.

Blessures :
- Reçoit cinq coups de sabre sur la tête, un sur le côté droit, un autre sur la hanche droite et un coup de feu à la cuisse droite à l’affaire d’Aldenhoven (Prusse), 1er mars 1793.
- Prend quatre coups de sabre et 2 coups de lame, à la bataille de Leipzig (Saxe), le 18 novembre 1813.

Actions d’éclat :
A la bataille de Leipzig, où il commandait le régiment, ce brave capitaine par un dévouement si non sans exemple, mais rare, se sacrifia et arrêta l’ennemi, et par cette belle action, il sauva la division de cavalerie.

Décorations :
Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 24 avril 1813.