RENVOYÉ (Jean-Baptiste) - Capitaine - 6è Léger -

Département de l’Yonne
Arrondissement de Sens
Canton de Villeneuve-L’Archevêque
Commune : LES SIEGES



Né et baptisé le 3 février 1767, aux Sièges (Yonne)
Fils du légitime mariage de Antoine Renvoyé, manouvrier, et de Angélique Goudou.
Epoux de Jeanne-Louise-Cécile de la Fouallaye qui lui donnera un enfant :
- Agathe-Jérôme-Marie-Anne Renvoyé, épouse de Ferdinand Marie-Emmanuel de Trémaudan, employé des Contributions indirectes, domicilié à Lille (Nord)
Décédé à son domicile, à Sens (Yonne), le 29 novembre 1838 et inhumé dans le cimetière de cette commune.

La sépulture n’existe plus de nos jours.

Etat des services :
Soldat dans les troupes provinciales de Sens, 8 mars 1788.

Sergent dans le 2è bataillon de volontaires de l’Yonne, 22 septembre 1791.
Sergent-major, 13 mai 1793.
Passé avec sa compagnie pour la formation du 5è bataillon d’Orléans, 20 mai 1793.
Sous-lieutenant, 22 mai 1793.
Lieutenant, 18 juillet 1793.
Passé à la 6è demi-brigade d’infanterie légère par l’effet de l’embrigadement opéré le 1er nivose an V.
Nommé capitaine à l’ancienneté,9 fructidor an XI, en remplacement du capitaine Chalons, retraité.

Campagnes :
1792-1793 : Armée du Nord
Ans II, III, IV, V, VI et VII : Armée de l’Ouest.
Ans VIII et IX : Armée d’Italie.
Ans XII et XIII : Armée des Côtes de l’Océan et au camp de Montreuil (Vendée)
An XIV, 1806 et 1807 : Grande Armée dans le 6e corps du maréchal Ney.
1808 : Grande Armée et Espagne.
1809, 1810, 1811 et 1812 : Armée d’Espagne.
1813 : Armée d’Espagne et en Allemagne.
1814 : Participe à la défense du siège de Phalsbourg.

Campagnes de captivité :
- Fait prisonnier de guerre à l’affaire de Guttstadt, 8 juin 1807. Rentré en France, 28 août 1807.
- Fait prisonnier de guerre, à l’affaire de Villafranca, en Galice (Espagne), 8 mars 1809. S’est échappé du ponton la « Vieille Castille » en rade de Cadix, 15 mai 1810. Rentré au corps, 5 juillet 1810.

Action d’éclat :
A commandé le poste de Salina d’Anïena, en Espagne, qui fut attaqué le 7 janvier 1813, par 4500 Espagnols et 7 pièces de canon ; s’est défendu jusqu’au 10 janvier 1813 après avoir perdu la moitié de la garnison forte de 137 hommes, et avoir soutenu deux assauts, s’est trouvé au pouvoir de l’ennemi, manquant de vivres et de munitions, la caserne étant entièrement rasée à coups de canon, il a été échangé le 6 février 1813, en considération de la belle défense qu’il avait faite dans ce poste.

Blessures :
- Blessé à l’affaire de Holingen près de Ulm, 22 vendémiaire an XIV.
- Atteint d’un coup de baïonnette à la main droite, à l’affaire de Guttsadt, 8 juin 1807

Décorations :
Nommé Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret impérial du 14 avril 1807.