Pensées douloureuses ...

Quand je relis les derniers jours de la vie de l'Empereur, quand je tente d'imaginer quel pût être l'intensité de ses souffrances, autant physiques que morales, l'isolement dans lequel tout son entourage l'a laissé, sans compter l'infâme comportement de l'Angleterre et ses vils agissements , je vois alors le Grand Homme plus Grand que jamais dans une dignité qu'Il a gardée jusqu'au bout, impériale, majestueuse, résignée ...

L'Angleterre avait gagné de peu sa victoire ; elle ne lui suffisait pas pour humilier le Grand Capitaine, ce Chef dont tous avaient envié le génie !

Il a fallu qu'elle prive son Captif de tout ce qui est nécessaire à la vie ...
Il a fallu qu'elle l'enlève à son peuple, et l'éloigne à tout jamais, faisant de la France une grande orpheline ...

Mais le Captif avait l'âme bien née , et savait, depuis son plus jeune âge, endurer les souffrances et les privations de toute nature ...

Il a souffert et pleuré en silence, des jours, des mois, des années, avant de mourir dignement , envahi de pensées pour son Armée, sa Joséphine et son Pays ...

Quel Grand Homme que NAPOLEON !



VIVE L'EMPEREUR !

Citation :

avant de mourir dignement

Quand on connaît l'évolution de la maladie, l'étendue clinique de ses symptômes et leur progression inéluctable sur plusieurs mois, les souffrances endurées et l'état psychique du malade, je ne sais pas si c'est le terme que j'aurais choisi pour décrire ce décès.
Il suffit de lire les Mémoires de Marchand chargé de le changer régulièrement et de tenir le bassinet dans lequel son maître vomissait pour s'en convaincre.
L'Empereur avait de fréquentes pertes de conscience et ses pensées étaient pour le moins confuses au cours des dernières heures.
Sa mort fut certainement une délivrance, mais la qualifier de "digne" me semble quelque peu inadéquat...

Ce n'est pas les circonstances précises du décès dont je parlais, mais j'évoquais la dignité de l'Empereur dans l'acceptation de son exil et de ses souffrances, jusqu'à son dernier jour ..

A cet égard, digne, il le fût, sans conteste...

De ce point de vue, nous nous rejoignons.
La déchéance physique qui accablait l'Empereur n'affecta guère ses facultés mentales, sauf aux dernières heures de son existence.
Je comprends dès lors mieux le sens de vos propos.