A ce propos, Georges BLOND dans "
La Grande Armée" explique que dans Borissov, la plupart des maisons de bois avaient brûlé, mais que sur la place du marché se dressait une grande maison de pierre, presque intacte.
Les Russes en avaient fait une prison pour les femmes, les jeunes filles et les enfants, qui n'avaient pu passer la Bérézina...
Il y avait là plus de trois cents femmes ...
Les confrères de Van Roos, médecin principal du 3ème Régiment de Chasseurs à cheval wurtembergeois, lui demandaient pourquoi ce grand nombre accompagnant les militaires.
Et il leur expliquait que les règlements autorisaient deux ou trois femmes vivandières ou blanchisseuses, par compagnie ou escadron, dans les régiments allemands de la Grande Armée, et davantage dans les autres unités ...
Enfin, il ajoutait que, beaucoup de Français résidant à Moscou, ils avaient suivi l'armée, avec ou sans leurs enfants ...