Né le 25.11.1784, à Dijon, fut admis en 1802, à l'Ecole Polytechnique, et, en 1804, à l'ecole d'application. Nommé lieutenant d'artillerie en 1806, il fit ses premières armes en Calabre, fut quelque temps prisonnier de guerre en Autriche (1809) et se distingua, durant la campagne de Saxe, aux affaires de Dresde, de Pirna et de Grossen-Hagen, où il passa chef d'escadron (1813), ainsi que durant la campagne de france qu'il fit tout entière, quoique souffrant et le bras en écharpe. A Waterloo, il commanda l'artillerie de deux divisions du trosième corps. Licencié en 1815, il reprit du service deux ans plus tard, mais il ne fut promu au grade de colonel qu'après la révolution de Juillet. En 1836, il se trouvait à Strasbourg, à la tête du 4e d'artillerie à pied ; il entra en relation avec le prince Louis-Napoléon Bonaparte,se dévoua à sa pesonne et à sa cause, favorisa ses projets et les fit, en partie, réussir. traduit devant la cour d'assises de Strasbourg, il fut acquitté par le jury avec tous les accusés, mais il fut mis d'office à la retraite et rentra dans la vie privée. Vaudrey reparut en 1848, à côté du prince Louis-Napoléon qui, élu président de la République, l'attacha à sa personne en qualité d'aide de camp, et le nomma successivement gouverneur des Tuileries et du Louvre, avec les titres de général de brigade honoraire (31.01.1852), membre du Sénat (31.12.1852), et grand officier de la Légion d'honneur (7.09.1854).
Vaudrey mourut le 11.03.1857, au château de cessay (Côte-d'or). Il laissa deux dils, l'un ingénieur des ponts-et-chaussées, l'autre capitaine d'artillerie dans la Garde Impériale de Napoléon III.
Source : Dictionnaire des Contemporains, de G. Vappereau, 1861