LECERF (Jean) Chass à pied GARDE IMPERIALE Triguères LOIRET

Département du Loiret
Arrondissement de Montargis et Gien
Canton de Château-Renard
Commune : TRIGUERES



Né le 22 mai 1777 à Triguères (Loiret)
Fils du légitime mariage de Etienne Lecerf, manœuvre à la Garenne, commune de Triguères et de Madeleine Jolly.
Marié en premières noces à Marie Robert, décédée à Gy-les-Nonains (Loiret)
Marié en secondes noces à Marguerite Riglet, décédée à Triguères (Loiret)
Père de deux fils :
- Jean Lecerf, cantonnier, domicilié à Avallon, commune de Triguères (Loiret)
- Louis Lecerf, journalier, domicilié au Bréau, à Triguères (Loiret)
Décédé à son domicile d’Avallon, à Triguères (Loiret), le 2 juin 1862, à sept heures du soir.

Signalement :
Taille : 1 mètre 70.
Cheveux - sourcils : châtains
Yeux : gris bleu.
Front : petit.
Nez : gros.
Bouche : grande.
Menton : rond.
Visage : ovale.
Teint : ordinaire
Pas de marque particulière.

Etat des services :
Entré au service en qualité de soldat au 75è régiment d’infanterie de ligne, 18 thermidor an VII.
Passé dans la Garde impériale (Vieille Garde) 10 mai 1813, avec rang de caporal dans la ligne.
Sert à la 1ere compagnie du 1er bataillon du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale.

Rayé des contrôle de l’armée, à Orléans (Loiret), le 10 octobre 1815, en vertu de l’ordonnance du Roi du 3 août 1815 relatif au licenciement de la Garde impériale.
Congé définitif accordé pour 17 années de services, le 20 novembre 1815.

Campagnes :
An VIII : Armée d’Italie.
Ans XII et XIII : Armée des Côtes de l’Océan - Camp de Boulogne.
1805 : Autriche - Combat sur le champ de bataille d’Austerlitz, le 2 décembre 1805.
1806 : Prusse
1807 : Pologne - Combat sur le champ de bataille de Eylau, le 8 février 1807.
1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 : Armée d’Espagne.
1813 : Saxe - Combat sur Bataille de Dresde, le 26 août 1813.
1814 : France.
1815 : France.

Blessures :
- Atteint d'un coup de feu à la jambe gauche dans le Tyrol (Autriche) au cours de la campagne d’Austerlitz.
- Atteint d'un coup de feu à la tête, joue droite, à la bataille d’Eylau, le 8 février 1807.
- Atteint d'un coup de feu à la jambe droite, à la bataille de Dresde, le 26 août 1813.

Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 30 août 1832.
- médaille militaire de Sainte-Hélène.


Nota :
- Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 17 février 1815, signé par l’Empereur le 20 avril 1815, non reconnu à la seconde Restauration.
- 200 francs de dotation transmissible à ses enfants, par décret de l’Empereur du 27 avril 1815, non reconnue à la seconde Restauration.

Les décrets, lois, dotations, récompenses, titres, nominations de l’Empereur au cours des Cent-Jours ont été annulés par l’ordonnance du roi Louis XVIII, lors de son retour aux Tuileries, à la seconde Restauration.