CapitaineCOIGNET
Nombre de messages : 1455 Localisation : Vierzon (CHER) Date d'inscription : 29/10/2007
| Sujet: FOURNIER-SARLOVEZE (François) - Comte - Lieutenant-général Ven 9 Mai - 23:59 | |
| Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET - APN FOURNIER-SARLOVEZE ( François-Louis) (1773 - 1827) COMTEGénéral de division (destitué) Lieutenant-généralCommandant de la Légion d'honneurLE DÉMON DE L'EMPIRE
Né le 6 septembre 1773, à l’Endrevie, quartier de Sarlat (Dordogne) Fils de Jean Fournier, marchand, et de Marie Bone Décédé, sans prospérité, le 18 janvier 1827, à Paris (Seine), à l'âge de 54 ans.
Etat des services : Sous-lieutenant au 9° régiment de Dragons, 25 janvier 1792. Lieutenant au 9° régiment de dragons, 15 février 1793. Capitaine au 9è régiment de dragons, juin 1793. Chef d’Escadron au 16° régiment de chasseurs à cheval, 12 septembre 1793. Il commanda un régiment de chasseurs à cheval à la bataille de Fleurus, 26 juin 1794. Chef de brigade du 12è régiment de hussards, 23 mai 1798; il n'était alors âgé que de 23 ans. Colonel du 12è régiment de hussards (1800) Chef d'état-major du général Lasalle (1807) Général de brigade, (1807) Général de division, par décret impérial du 11 novembre 1812.
Campagnes: - Actions d'éclat : 1792 - 1793 : Aux Armées des Alpes, du Nord et de Sambre-et-Meuse. 1800 : Armée de réserve destinée à marcher sur l'Italie. il y servit à l'avant-garde commandée par le général de division Lannes.
- Il s'est signalé par beaucoup de bravoure, d'intrépidité et de talents militaires au cours des campagnes de l'armée de Sambre-et-Meuse.
Le 18 mai 1800, à l'attaque des ennemis à Châtillon, y chargea à la tête de 100 hommes de son régiment, donna des preuves de la plus grande intrépidité, et mérita d'être cité avec éloge, dans le raopport du général en chef Alexandre Berthier : ce fut à l'impétuosité de la charge faite par les hussards du 12è régiment, que l'on dut le succès du combat de Châtillon. Après l'affaire de la Chiusella, le Premier Consul, étant venu passer la revue de l'avant-garde de l'armée de réserve, à Chivasso, ordonna au chef de brigade Fournier, de dire au 12è régiment de hussards qu'il était très content de sa conduite, que la cavalerie allait être réunie, et qu'à la première bataille il voulait qu'elle chargât la cavalerie autrichienne, pour rabaisser la morgue et la prétention de cette dernière. Effectivement, le 12è de hussards, ainsi que son chef, le colonel Fournier, furent cités très souvent dans les bulletins de l'armée, pour leur conduite prendant tout le reste de cette mémorable campagne de 1800, qui se termina par la victoire de Marengo.
Les opinions du colonel Fournier étaient vivantes, fortement empreintes des idées républicaines : et ce fut probablement la crainte de l'influence que ce chef de corps pouvait exercer sur sa troupe, qui fut le motif pour lequel on le mit en arrestation, au moment où la proposition de consulat à vie du Premier Consul allait être soumise au vote de l'armée. Après avoir été enfermé au Temple pendant quelques temps, un ordre d'exil le confina en Périgord, à Périgueux ; et un second ordre l'envoya bientôt après en Amérique, sur les vaisseaux de l'expédition commandée par l'amiral Villeneuve. Les évênements de la guerre maritime l'ayant ramené en France, il fut employé à la Grande Armée d'Allemagne.
1807 : Se trouva à la bataille de Eylau, 8 février 1807. Se signala à la bataille de Friedland, 14 juin 1807.
1808 - 1809 : A l'armée d'Espagne, sous les ordres du maréchal Ney. Il commandait à Lugo, en 1809, lorsqu'un corps de 18 à 20.000 hommes, tant du corps de ligne de la Romana, que de l'insurrection galicienne, sous les ordres du général de Mahi, vint presser vivement cette place. Malgré la faiblesse du nombre des troupes qui composaient la garnison de Lugo (1500 hommes),, le général Fournier résista aux efforts de ses nombreux adversaires. Cependant, après avoir épuisé tous ses moyens de subsistance, il se serait trouvé forcé de capituler, lorsque l'avant-garde de l'armée du maréchal Soult arriva, le 22 mai 1809 devant Lugo, et força les assiègeants de se retirer. Cette belle défense de Lugo valut au général Fournier le titre de comte de l'Empire, et la croix d'officier de la Légion d'honneur. Pendant son séjour en Espagne, il s'illustra contre la guérilla. Il se fit redoutablement remarquer par sa charge extraordinaire , à Fuentes de Oñoro, 5 mai 1811, où, avec seulement deux escadrons de sa brigade, il enfonça et sabra trois carrés de fantassins anglais.
En 1812, il fut employé dans le 9è corps de la Grande Armée, et fit la campagne de Russie. Pendant la retraite de Moscou, il se signala particulièrement au passage de la Bérésina, 28 novembre 1812, en faisant exécuter à la cavalerie qu'il commandait, plusieurs charges brillantes.
En 1813, il fit la campagne de Saxe, et donna de nouvelles preuves de valeur et de talents, à la bataille de Leipzig, les 16, 18 et 19 octobre 1813.
Après les désastres de la campagne de Saxe et pendant la retraite de l'armée française vers le Rhin, le général Fournier tint sur les continuels projets de guerre de Napoléon, un langage que celui-ci n'apprécia pas du tout, et par suite duquel, il fit arrêter le général Fournier, qui fut aussitôt remis entre les mains des gendarmes, pour être conduit à Mayence. Quelques Cosaques russes, ayant paru sur la route, menacèrent l'escorte, et le général Fournier profita de cette circonstance pour retrouver sa liberté. Il se rendit volontairement à Mayence, où il demanda des juges. Napoléon le destitua le 26 octobre 1813, et ordonna sa mise en surveillance illimitée.
Le comte Fournier était exilé à Perigueux, lorsque la restauration du trône des Bourbons vint, en 1814, le rendre à la liberté et à son emploi militaire.
En 1815, pendant les cent-Jours, il refusa de remplir des fonctions civiles ou militaires.
A la seconde Restauration, il fut nommé candidat à la chambre des députés par l'arrondissement de Sarlat (Dordogne).
lChargé en 1815 du licenciement du 9è régimment de chasseurs à cheval.
En 1816, il fut nommé inspecteur-général de cavalerie et employé en cette qualité dans la 10è division militaire.
En 1818, on le choisit pour être l'un des membre de la commission chargée d'organiser le système de défense de la France.
Nommé en 1819, inspecteur-général de la cavalerie dans la 13è division militaire.
Compris, en 1822, dans le tableau des lieutenants-généraux disponibles.
Décorations : - Membre (Chevalier) de la Légion d'honneur (1807) - Officier de la Légion d'honneur (1809) - Commandant de la Légion d'honnreur, par décret impérial du 14 juillet 1813. - Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par ordonnance royale du 13 août 1814.
Titres : Comte de l'Empire (1809) - Destitué de son titre Baron de l'Empire (1813) - Destitué de son titre. Baron héréditaire à la Restauration, autorisé à ajouter le nom de Sarlovèze à son patronyme.
Mention : Surnommé "El Demonio" (le Démon) par les guérilleros espagnols, | |
|
rémy Godbert Modérateur
Nombre de messages : 816 Age : 73 Localisation : Fouilloy 80 Somme Date d'inscription : 10/06/2007
| |
Ramel
Nombre de messages : 98 Localisation : 75016 Paris Date d'inscription : 08/01/2014
| Sujet: Repaire Dim 3 Fév - 14:42 | |
| Son tombeau au cimetière de Sarlat-la-Canéda est indiqué Soyez précis vous entrez par la porte entrée principal vous allez au fond c'est une pyramide d'ailleurs tout près il y'a la tombe du major puis colonel Henri Sanfourche (1775-1841), un autre napoléonien. | |
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: FOURNIER-SARLOVEZE (François) - Comte - Lieutenant-général | |
| |
|